Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

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Glossaries

Term Definition
Taillis

♦ 1. Milieu préforestier où les arbres ont environ dix centimètres de diamètre.
   2. Peuplements feuillus issus de rejets et présentant moins de 10 tiges individualisées par ha d’un diamètre supérieur à 27,5 cm.
   3. Régime sylvicole fondé sur la multiplication végétative des arbres au moyen de rejets et de drageons nés de leur recépage. Dans les peuplements composés d'arbres de futaie, le taillis fait généralement partie du sous étage. Quelques tiges favorisées par le gestionnaire peuvent cependant passer dans l'étage dominant et donner plus tard des arbres de futaie « sur souche ».
♦ Équivalent étranger : Coppice.

Taillis simple

♦ Peuplement forestier issu de rejets et de drageons de même âge, car exploité par coupe rase.
♦ Équivalent étranger : Simple coppice.

Taillis sous futaie

♦ Peuplement forestier de futaie feuillue et de taillis auquel est appliqué un traitement mixte (irrégulier, favorisant des arbres de toutes dimensions et des brins de taillis de même âge ; traitement mixte de futaie irrégulière et de taillis simple et régulier).
♦ Équivalent étranger : Coppice with standards.

Taphonomie

♦ Spécialisation de la paléontologie, qui consiste en l'étude des nombreuses espèces végétales et animales des temps anciens aujourd'hui disparues. La taphonomie est plus spécialement axée sur l'étude des mécanismes de fossilisation : Comment l'animal s'est-il enfoui dans le sol après sa mort, la décomposition des chairs, la sédimentation...
La taphonomie étudie également la création des gisements fossiles comme les gisements de pétrole par exemple. Elle doit aussi comprendre la chimie de la fossilisation : la connaissance de la composition chimique des fossiles et de leur encaissant donne des indications sur la formation du gisement fossilifère.
♦ Équivalent étranger : Taphonomy.

Taungya

♦ Méthode de foresterie qui consiste à attribuer aux agriculteurs des parcelles de réserves forestières dégradées pour y produire des cultures vivrières et contribuer à l’établissement et à l’entretien des essences forestières. Le but est d’obtenir un peuplement adulte d’essences ligneuses commerciales en un temps relativement bref, tout en remédiant à la pénurie de terres agricoles dans les communautés vivant à la périphérie des réserves forestières.
♦ Équivalent étranger : Taungya .

Taux de mortalité

♦ Nombre de morts pendant une période donnée divisée par la population à risque pendant cette période, qui est généralement d'une année. Dans une population humaine le taux est exprimé en nombre de décès pour 1.000 habitants.
Le taux brut de mortalité est la probabilité pour un individu vivant au début l’unité de temps de référence de mourir au cours de celle-ci. Le taux de mortalité par âge est la probabilité qu’une femelle quelconque venant d’atteindre l’âge x meurt au cours de l’intervalle de temps (x, x+1).
♦ Équivalent étranger : Death rate.

Taux de natalité

♦ Nombre de jeunes par couple ou par surface au cours d'une période donnée. Dans une population humaine le taux est exprimé en nombre de naissances pour 1.000 habitants.
Le taux brut de natalité ou taux de natalité est le nombre de naissances engendrées par un individu quelconque au cours de l’unité de temps choisie.
♦ Équivalent étranger : Birth rate.

Taux de survie

♦ Probabilité de survivre à un processus ou évènement (de recrutement). Le taux de survie ou la probabilité de survie est le rapport du nombre de survivants au début de l’intervalle d’une classe par le nombre d’individus de la classe d’âge précédente. > Trois types de taux de survie peuvent être définis :

  • Type I (grands mammifères et humains)
    - Faible taux de mortalité chez les jeunes, augmente chez les individus plus âgés
    - Faible production de jeunes
    - Soins attentifs des parents envers leurs petits
    - Stratégie de type K
    - Environnement plutôt stable.
  • Type II
    - Taux de mortalité uniforme à tous les âges
    - Stratégie intermédiaire adoptée par un grand nombre d'espèces 
  • Type III
    - Fort taux de mortalité chez les jeunes (larves), diminue à l'âge adulte
    - Durée de vie courte
    - Progéniture nombreuse
    - Peu de soins
    - Stratégie de type r
    - Environnement instable.

♦ Équivalent étranger : Survival rate.

Taux vitaux

♦ Combinaison des taux de fécondité (nombre de juvéniles nés), de mortalité (morts d'individus) d'une population, etc. Les taux vitaux (exprimés souvent pour 1 000 individus) représentent la vitesse de changement d'une population.
♦ Équivalent étranger : Life parameter rates.

Taxe carbone

♦ Taxe payée par les États pour l'utilisation de combustibles fossiles.
♦ Équivalent étranger : Carbon tax.

Taxidermie

♦ Art de préparer et d’empailler les animaux morts pour les conserver avec l’apparence de la vie. Le terme taxidermie (1846) renvoie à τάξις / táxis (arrangement-ordre) et à δέρμα / dérma (peau). Táxis est « le nom d’action de tassein » qui exprime l’idée de « placer où il convient ». Le terme taxidermiste, d’usage didactique pour le terme empailleur, apparaît en 1872. 
L’activité de la taxidermie s’étend au traitement des pièces osseuses et au travail des peaux dans un but décoratif. L’objectif est de donner à la dépouille d’un animal, l’apparence d’un animal vivant, ce qui exige de respecter les postures habituelles des individus de l’espèce en question et de respecter également les proportions dans les différentes parties du corps. Le résultat n’est pas toujours à la hauteur. Le fait d’utiliser des cadavres d’animaux pour reconstituer une pièce ressemblant à un individu vivant interroge de nombreux concitoyens sur l’origine de la dépouille. Malgré une réglementation rigide, la taxidermie n’a donc pas une image très positive dans l’opinion publique et il est souvent préféré la reconstitution d’animaux sauvages à partir de résines ou de scultures.
♦ Lien internet : https://www.taxidermistes.fr/pratique-taxidermie/
♦ Équivalent étranger : Taxidermie.

Taxocénose

♦ Ensemble d’espèces appartenant à un même taxon supraspécifique (souvent la famille ou l'ordre dans les études faunistiques, en général des unités systématiques supérieures lors de l'étude de la végétation) et qui forment une ommunauté écologique naturelle.
♦ Équivalent étranger : Taxocénose.

Taxon

♦ Unité de classification dénommée et regroupant des individus ou des ensembles d'espèces. On appelle taxons (ou taxa) supérieurs ceux qui sont au-dessus du niveau de l'espèce.
♦ Équivalent étranger : Taxon.

Taxonomie

♦ Branche des sciences naturelles qui consiste à décrire et classer les espèces (qui sont l’unité taxonomique de base) en catégories hiérarchisées. Ce sont dans l’ordre hiérarchique les genres, les familles, les ordres, les classes, les embranchements et les règnes. La taxonomie désigne aussi bien la méthode de classification utilisée que le résultat. Originellement fondée sur des caractères morphologiques, la taxonomie moderne prend en compte l’évolution des espèces par des approches génétiques. Taxonomie est le terme reconnu et largement utilisé en sciences du vivant mais aussi en sciences humaines.

> Cette science très formalisée obéit aux instructions de codes internationaux de nomenclature. Elle est utile afin d'apporter des éléments dans trois domaines :

  1. L’identification >> Suivi biologique, méthodes rapides d'évaluation (groupes d'indicateurs, taxa plus élevés, les inventaires de biodiversité, les méthode d'évaluation des microorganismes, l'évaluation de la diversité phylogénétique
  2. La conservation >> Identification des taxa requérant des actions de conservation, compréhension taxinomique des espèces des Listes rouges, identification des espèces indicatrices, critères de sélection de sites à protéger fondés sur la richesse, l'endémisme et la représentativité des taxa
  3. L’utilisation durable >> Identification des ressources pour les prélèvements, les bioprospections, intégration du savoir traditionnel, identification des espèces clés pour les services écosystémiques, agriculture durable, horticulture et foresterie, indicateurs de développement durable, identification des agents utilisables dans le contrôle biologique, gestion des espèces invasives.

> Certains spécialistes font une différence dans l'usage, particulièrement en botanique, entre la taxinomie qui, formée sur l'étymon grec nómos (loi, règle), concerne les questions de classification, et la taxonomie qui, formée sur l'étymon grec ónoma (nom), qui se rapporte aux questions de nomenclature. Pour d’autres la distinction est plus sémantique que réelle.

♦ Synonyme : Taxinomie.

♦ Équivalent étranger : Taxonomy.

Télédétection

♦ Moyen d'acquérir de l'information sur un objet ou un site sans y être physiquement. La méthode inclut les photographies aériennes ou satellitaires.
Les satellites d'observation de la Terre s'avèrent être un outil tout à fait approprié dans l'étude de la biosphère terrestre, à toutes les échelles de temps et d'espace, même s'ils ne permettent pas d'observer directement tous les paramètres relatifs à la végétation, comme la hauteur des arbres, leur volume, la structure verticale des couverts ou la végétation qui se développe sous les arbres d'une forêt. Les nombreux capteurs satellitaires en orbite autour de la Terre offrent un large choix de résolutions spatiale, spectrale et temporelle, pour caractériser et cartographier les couverts végétaux, aussi bien au niveau parcellaire pour l'agriculture de précision, qu'à des échelles plus petites, échelle planétaire par exemple pour les inventaires forestiers mondiaux.
♦ Équivalent étranger : Remote sensis.