Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

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Term Definition
Autres aires de conservation

♦ Incluent les terres et les eaux qui, bien que ne faisant pas partie d'un réseau d'aires légalement désignées, peuvent également fournir des avantages écologiques significatifs. Ces aires, parfois également appelées aires de développement durable disposent d'incitations et d'autres mécanismes mis en place pour garantir qu'elles fournissent au moins quelques assurances pour une protection à long terme de la biodiversité. Dans de nombreux cas, elles peuvent maintenir la connectivité à l'échelle du paysage.
♦ Équivalent étranger : Other conservation areas.

Autres mesures de conservation efficaces par zone

♦ Cette formulation a été créée en 2010, lors de la 10e réunion de la Conférence des Parties, qui s'est tenue dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Toutes les parties ont convenu d'un objectif de conservation international, appelé l'objectif 11 d'Aichi, lequel stipule que 10 % des zones marines et côtières seront conservées d'ici 2020 au moyen de zones de protection et d'autres mesures de conservation efficaces par zone.
Autre mesure de conservation efficace par zone désigne « une zone géographiquement délimitée, autre qu’une aire protégée, qui est réglementée et gérée de façon à obtenir des résultats positifs et durables à long terme pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris des fonctions et services écosystémiques connexes et, le cas échéant, des valeurs culturelles, spirituelles, socioéconomiques et d’autres valeurs pertinentes localement ».

> Cinq éléments sont à considérer pour définir ces zones.
  1.  Objectif des mesures par zone/intention
Les zones visées par l'objectif 11 en tant qu'autres mesures de conservation effectives par zone doivent avoir pour but précis de conserver la nature (la biodiversité).
  2.  À long terme
Les zones visées par l'objectif 11 en tant qu'autres mesures de conservation effectives par zone doivent être gérées à long terme afin d'être efficaces.
  3.  Importance des objectifs de conservation de la nature
Pour les zones visées par l'objectif 11 en tant qu'autres mesures de conservation effectives par zone, dans le cas d'un conflit avec d'autres objectifs, les objectifs de conservation de la nature ne seront pas compromis.
  4.  Résultats en matière de conservation de la nature
Les zones visées par l'objectif 11 en tant qu'autres mesures de conservation effectives par zone devront avoir des résultats efficaces et significatifs en matière de conservation de la nature (biodiversité). Lorsque des mesures/zones actuelles doivent être considérées comme des autres mesures de conservation effectives par zone, il faut se servir de données probantes sur les résultats en matière de conservation dans le cadre du processus de sélection.
  5.  Force des mesures de conservation
Les zones visées par l'objectif 11 en tant qu'autres mesures de conservation effectives par zone doivent être associées à un régime de gestion que l'on peut raisonnablement juger comme étant suffisant, au moyen d'une ou plusieurs mesures efficaces individuellement ou collectivement, pour assurer une conservation efficace, et que les possibles lacunes seront comblées au fil du temps.

♦ Équivalent étranger : Other effective area-based conservation measures (OECM).

Avalaison

♦ Phénomène par lequel les poissons diadromes descendent de leur cours d'eau vers la mer, soit pour y achever leur développement (espèces anadromes), soit pour aller s'y reproduire (espèces catadromes).
♦ Équivalent étranger : Downstream course.

Avantage d’une aire protégée

♦ Tout aspect de l’aire protégée qui contribue au bien-être social, culturel ou écologique et fournit un avantage qui ne serait pas disponible autrement. Les ressources d’une aire protégée deviennent un avantage quand elles sont utilisées avec succès pour fournir de tels gains.
L'avantage attribuable à une mesure de conservation est la différence entre les résultats de deux scénarios :

  1. le scénario avec la mesure de conservation,
  2. le scénario sans mesure de conservation.

♦ Équivalent étranger : Benefit of a protected area.

Averse

♦ Précipitation, souvent forte et de courte durée, tombant de nuages convectifs. Les averses sont caractérisées par leur début et leur fin brusques, et par leurs variations généralement violentes et rapides d'intensité. Une averse torrentielle est une pluie de très forte intensité et de relativement courte durée.
♦ Équivalent étranger : Rainfall.

Aversion du goût

♦ L'aversion gustative est le processus par lequel un animal doit apprendre rapidement à procéder à un choix comportemental qui peut mettre la vie de cet animal en danger. Manger un poison peut conduire à la formation d'une aversion spécifique pour ce type d'aliment fondé sur une seule expérience. Le processus de vomissement d'un aliment toxique coûte à un animal non seulement ce repas spécifique, mais d'autres produits alimentaires et souvent la capacité de manger pendant un certain temps. Pour les animaux qui ont des budgets énergétiques serrés, cette perte peut être vitale. Ainsi, la sélection a privilégié une voie pour apprendre rapidement à éviter les aliments qui entraînent des maladies et conserver ces informations comme fortes et durables.
L'apprentissage par aversion du goût est très répandu chez les animaux. La capacité d'apprendre l'aversion alimentaire a été favorisée par sélection naturelle et aide les animaux à éviter les aliments toxiques.
♦ Équivalent étranger : Taste aversion.

AWF

♦ Acronyme pour :" Africain Wildlife Foundation".
ONG créé en 1961, la "Fondation pour la Vie sauvage africaine" œuvre pour la protection de la faune sauvage et de son environnement naturel en Afrique. Elle gère de nombreux projets tels que : sensibilisation des écoliers, programmes de conservation, transferts d'animaux entre parcs, gestion de ressources...
Site internet : https://www.awf.org/.

Axes de vie

♦ Ensemble de cours d'eau ou secteurs fluviaux, en continuité hydraulique et biologique, offrant toutes latitudes de circulation aux espèces aquatiques pour y effectuer leur cycle vital : reproduction, dispersion des juvéniles, croissance et migrations saisonnières.
♦ Équivalent étranger : Axes of aquatic life.

AZE

♦ Acronyme pour : "Alliance pour Zéro Extinction"
♦ Les sites identifiés par Alliance pour Zéro Extinction (AZE) sont essentiels à la survie d'une ou de plusieurs espèces considérées comme globalement en danger et en danger critique. l'Alliance, en elle-même, est formée de 68 institutions de conservation de 20 pays. l'identification des sites est une étape importante de l'Alliance pour empêcher les extinctions. Ensuite, l'Alliance cherche à éliminer les menaces et à restaurer les habitats de ces sites pour permettre aux populations de récupérer. La priorité de l'Alliance va aux espèces qui frôlent l'extinction, soit parce que leurs derniers habitats ont été dégradés au niveau local, soit parce que leur aire de répartition globale les rend particulièrement vulnérables aux menaces externes.
> Trois critères permettent d'identifier les sites AZE :
  •  Ils doivent contenir au moins une espèce en danger ou en danger critique dans la liste rouge des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Un site ne peut être désigné sur la base d'espèces non listées ou non évaluées, de données déficientes sur les espèces. Un site peut être désigné comme unique pour la réintroduction d'une espèce considérée comme éteinte dans la nature ;
  •  Ils doivent être les seuls où des espèces en danger ou en danger critique sont présentes, contenir la majeure partie d'une population résidente ou la majeure partie d'une population lors d'une période du cycle de vie ;
  •  Ils doivent avoir des limites définies, au sein desquelles les habitats, les communautés biologiques et les problèmes de gestion sont partagés plus qu'ils ne le sont dans des aires adjacentes. La limite de chaque aire est fondée sur une unité de conservation la plus pratique, incluant des considérations sur des habitats contigus, des unités de gestion et un potentiel pour une circulation de gènes. Il n'existe pas de critère explicite pour la surface, mais la surface médiane pour laquelle une information existe est de 12 060 hectares.
> Il n'existe aucune gestion prescrite pour les sites AZE. Environ 34 % sont totalement concernés et 15 % le sont partiellement par un statut légal de protection. Leur gestion varie selon le type d'aire protégée qui s'y applique. Sur les sites restants, 43 % n'ont aucune protection et le statut n'est pas connu pour 8 %. En raison de leur faible taille, ces sites sont très sensibles aux activités humaines environnantes. l'empreinte humaine moyenne y est deux fois et demie la moyenne globale, indiquant un haut niveau de menace. Pour cette raison, ces sites ont été identifiés comme des cibles irremplaçables pour un réseau global d'aires protégées. L'identification d'une aire comme site AZE ne conduit pas automatiquement à une protection légale ou à une reconnaissance par un gouvernement. Cependant, dans certains cas, ces sites sont localisés dans des aires protégées existantes ou conduisent à la désignation d'aires protégées qui permettent une protection légale.
Site internet https://zeroextinction.org/
♦ Équivalent étranger : Alliance for Zero Extinction.

Azoïque

♦ Qualifie un milieu où la vie animale est absente, d'où par extension : impropre à la vie animale.
♦ Équivalent étranger : Azoic.

Azonal

♦ Se dit d'un sol dépourvu de profil défini dont les horizons sont donc absents, qui demeure en permanence à l'état non évolué pour diverses causes liées à la nature du substrat ou à des facteurs écologiques extrinsèques.
♦ Équivalent étranger : Azonal.

Azote fixé

♦ Forme d'azote disponible pour les organismes comme l'ammoniac, les nitrates ou l'azote organique. L'azote gazeux est une des composantes essentielles de l'atmosphère et est inerte pour la plupart des organismes.
♦ Équivalent étranger : Reactive nitrogen, fixed nitrogen.

B-INTACT

♦ MIs au point par l'équipe EX-ACT du FAO, B-INTACT est un outil d’évaluation et de calcul intégré de la biodiversité.

> B-INTACT vise : 

  1. à quantifier l’impact sur la biodiversité de divers investissements au niveau des projets et des politiques à l’aide de méthodes d’évaluation environnementale reconnues à l’échelle mondiale,
  2. à fournir aux décideurs un ensemble d’indicateurs politiques pour aider à prendre des décisions éclairées sur les risques éventuels pour la biodiversité, la perte de biodiversité et les pratiques de gestion;
  3. étendre le champ d’application des évaluations environnementales afin de tenir compte des préoccupations en matière de biodiversité, qui ne sont pas prises en compte dans la tarification conventionnelle du carbone; et
  4. aider les pays à accéder aux fonds des institutions et mécanismes financiers internationaux pour financer des projets, des programmes et des politiques.

♦ Équivalent étranger : B-INTACT.

Babésioses bovines

♦ Maladies due à des protozoaires appartenant au genre Babesia conduisant à des états morbides et à une forte mortalité chez les animaux infectés.
♦ Équivalent étranger : Bovine babesiosis.

BACI

♦ Acronyme anglosaxon pour : "Before, After, Control, Impact".

♦ Green (1979) fut le premier à recommander l’échantillonnage d’une zone impactée et d’une zone témoin, avant et après une perturbation, comme conception optimale pour l’évaluation des impacts sur l’environnement. Cette approche est fondée sur le principe suivant : si deux zones (contrôle et impact) sont surveillées avant une perturbation anthropique, l’emplacement de l’impact présentera après la perturbation un modèle différent de celui du lieu de contrôle. Cette approche permet donc de contrôler des impacts par comparaison avec l’état initial (Underwood, 1991).

 • Before-After : Ce modèle fournit des informations pour répondre à la question de l’étude par rapport à un facteur unique de la différence avant à après. Une des limites fondamentales de ce plan d’étude est qu’elle ne fournit pas d’informations par le biais d’un site de contrôle.

 • Control-Impact : Ce modèle fournit des informations pour répondre à la question de l’étude en relation avec un seul facteur de différence entre les zones de contrôles et des zones d’impact. Une des limites de ce plan d’étude est qu’elle ne fournit pas d’informations sur l’état de l’une ou l’autre des zones avant l’évènement et qu’elle suppose de savoir où se trouve exactement la zone d’impact.

 • Before-After-Contol-Impact (BACI) : Cette méthode permet de tester chacun des deux facteurs individuellement pris en compte dans les conceptions précédentes : différences entre avant et après, et entre contrôle et impact. Sa capacité à traiter les limites associées à chacune des deux modèles précédents, le rend considérablement plus robuste. Cependant, les analyses BACI ne sont pas en mesure de fournir des informations sur les effets qui se produisent à travers un gradient dans la zone d’étude.