Système de surveillance environnementale
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♦ Système de suivi de la qualité environnementale en vue de détecter les zones de concentration de pollution de manière la plus précoce possible et d'apporter des mesures correctives immédiates. ♦ Équivalent étranger : Environmental surveillance system.
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Système de terres aride
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Système de valeurs
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♦ Normes et préceptes qui guident le jugement et l'action humaine. ♦ Équivalent étranger : Value system.
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Système écologique
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♦ Peut être défini par la composition spécifique à n’importe quel moment. Les systèmes écologiques montrent des réponses non linéaires aux facteurs de stress, avec la possibilité d'états stables alternatifs. Cette notion a conduit le terme «résilience écologique» à désigner des niveaux de stress critiques au-delà desquels les systèmes subissent un changement de régime, qui diffère du concept de résilience constructive, qui met l’accent sur le temps de retour à un équilibre unique. ♦ Équivalent étranger : Ecological system.
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Système écologique clos
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♦ Écosystème qui fournit l'ensemble des éléments pour le maintien de la vie par la réutilisation complète du matériel disponible, notamment par le recyclage du gaz carbonique et de toute la matière en composants essentiels, oxygène, eau et nourriture. ♦ Équivalent étranger : Closed ecological system.
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Système forestier
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♦ Système dans lequel les arbres constituent la forme de vie prédominante. ♦ Équivalent étranger : Forest system.
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Système insulaire
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♦ Terres isolées par l'eau environnante, avec une grande proportion de côte par rapport à l'intérieur. ♦ Équivalent étranger : Island system.
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Système littoral
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♦ Système contenant des aires terrestres dominées par les écosystèmes océaniques influencés par les marées et les embruns. ♦ Équivalent étranger : Coastal system.
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Système marin
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♦ Eaux marines depuis la basse mer jusqu'aux hautes mers qui supportent les activités de pêche. ♦ Équivalent étranger : Marine system.
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Système montagnard
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♦ Aires de haute altitude (supérieures à 2.500 mètres) et de moyenne altitude (1.000 mètres à l'équateur), diminuant jusqu'au niveau de la mer quand la vie alpine rencontre des zones de vie polaire à de basses latitudes. ♦ Équivalent étranger : Mountain system.
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Système national d’aires marines protégées (AMP)
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♦ Un tel système doit avoir les objectifs suivants :
- Protéger et gérer des exemples significatifs de systèmes marins et estuariens afin de garantir leur viabilité à long terme et de maintenir la diversité génétique
- Protéger les espèces et les populations rares, menacées ou en danger et préserver en particulier les habitats considérés comme critiques pour la survie de telles espèces
- Protéger et gérer des aires indispensables pour le cycle de vie d'espèces importantes sur le plan économique
- Empêcher des activités extérieures d'affecter négativement les aires marines protégées
- Contribuer au bien-être des populations affectées par la création d'aires marines protégées
- Protéger et gérer des sites historiques et culturels et des aires marines et estuariennes de valeur esthétique
- Favoriser l'interprétation des écosystèmes marins et estuariens à des fins de conservation, d'éducation et de tourisme
- Développer dans les régimes de gestion appropriée un large spectre d'activités compatibles avec le but premier des paramètres marins et estuariens
- Fournir des éléments pour la recherche et la formation et pour suivre les effets sur l'environnement des activités humaines, incluant les effets directs et indirects du développement et des pratiques d'utilisation des terres à proximité.
Le développement d'un tel système sera favorisé par :
- Une acceptation d'un système de classification des zones marines et estuariennes, incluant des aires biogéographiques identifiées
- L'analyse des aires protégées existantes, afin d'établir le niveau de représentation des catégories de ces aires, ce qui peut nécessiter
- La détermination des niveaux existants et planifiés d'usages de l'environnement marin et estuarien et les effets probables de ces usages
- La délimitation des aires potentiellement compatibles avec les objectifs cités ci-dessus et détermination des priorités pour leur mise en œuvre et leur gestion • Le développement et mise en œuvre d'une éducation extensive pour la communauté, pour la sensibiliser et améliorer son soutien
- L'attribution de suffisamment de ressources pour le développement et la mise en œuvre de plans de gestion, pour des processus de révision de la réglementation, pour l'interprétation, l'éducation et la formation de bénévoles, et la mise en place de programme de recherche, de suivi et de surveillance.
Étant donnée la difficulté à coordonner des actions parmi de nombreux pays en même temps, un système global d'AMP consistera plus probablement en réseaux nationaux ou régionaux distribués partout dans le monde. Le réseau doit également permettre de tirer des avantages sociaux et économiques, même s'il existe obligatoirement dedans des zones dans lesquelles aucun prélèvement n'est possible afin de permettre la reconquête des zones voisines par l'excédent produit. La part de ces zones strictement protégées est très dépendante de l'état des milieux et de l'abondance ou de la rareté des ressources animales et végétales ciblées.
> Huit critères de définition d'un réseau peuvent être identifiés :
- Représentativité >> Les réseaux doivent représenter une gamme de diversité marine et côtière (des gènes aux écosystèmes) et d'environnements physiques associées au sein d'une aire donnée.
- Duplication >> Tous les habitats de chaque région devraient être répliqués ailleurs et distribués dans l'ensemble du réseau.
- Viabilité >> Un réseau devrait être auto-suffisant ou ses composants devraient être dispersés suffisamment pour assure sa persistence malgré les cycles naturels de variation. Ces sites devraient, dans la mesure du possible, être indépendants des activités se déroulant aux abords.
- Principe de précaution >> Les concepteurs du réseau devraient fonder leurs décisions sur les meilleures informations disponibles, plutôt que de retarder le processus en attendant de disposer de plus et de meilleures données. Quand les informations sont limitées, les concepteurs doivent adopter le principe de précaution.
- Permanence >> La définition d'un réseau doit fournir une protection à long terme pour conserver efficacement la biodiversité et réapprovisionner les ressources naturelles.
- Connectivité maximale >> La définition d'un réseau d'AMP doit chercher à maximiser et à améliorer les liens entre les AMP prises individuellement, les groupes d'AMP au sein d'une écorégion donnée ou les réseaux dans la même ou dans des régions différentes.
- Résilience >> Les réseaux d'AMP doivent être définis pour garantir l'état naturel des écosystèmes et pour absorber les chocs, particulièrement en cas de risque de changement à long terme comme dans le cas du changement climatique.
- Surface et forme >> Les AMP individuelles au sein d'un réseau doivent être d'une surface minimale pour minimiser les impacts négatifs des activités situées en dehors de l'aire protégée (éviter ce qui est appelé l'effet lisière). L'importance des avantages dérivés des AMP individuelles va dépendre de leur localisation, de leur définition, de leur surface et des relations avec les autres formes de gestion.
> Les réseaux d'AMP potentialisent les avantages des sites individuels et protègent les processus à grande échelle qui garantissent des populations en bonne santé, telles que la connectivité, les flux de gènes et les variations génétiques. Les objectifs du réseau doivent être clairement définis :
- Objectifs Écologiques >> Visent à protéger, gérer et/ou restaurer les écosystèmes marins et leurs composant
- Objectifs Économiques >> Définissent comment une région va tirer profit d'un réseau et qui risque de connaître des impacts économiques négatifs
- Objectifs Socio-culturels >> Incluent une gamme complète d'avantages que la biodiversité fournit, particulièrement ceux qui agissent directement sur la santé et le bien-être humain. Ils doivent également favoriser la participation des parties prenantes, ce qui favorise la confiance et réduit les malentendus dans les processus de prises de décisions.
Les techniques de gestion adaptatives permettent de mettre en place un suivi et une évaluation du système pour tester l'efficacité des méthodes de suivi et les redéfinir si besoin.
♦ Équivalent étranger : National system of protected areas.
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Système polaire
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Système population-environnement
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♦ Les populations, considérées comme des unités biologiques fondamentales, sont caractérisées par une série de variables d'état telles que l'effectif (ou la densité), la structure spatiale (modalités de distribution des individus dans le milieu), la structure démographique (âge et sexe), la structure génétique (fréquences alléliques) et l'organisation sociale. Cependant, les populations naturelles ne sont jamais des entités isolées : elles s'insèrent dans un environnement avec lequel elles sont en étroite relation et dont elles dépendent. Ainsi, la véritable unité fonctionnelle est le système population-environnement. Il comprend :
- Le cadre climatique et physico-chimique où évolue la population, dans la mesure où celui-ci influe sur la dynamique de cette dernière
- D'autres populations qui représentent pour l'espèce étudiée soit des sources de nourriture, soit des ennemis (prédateurs et parasites, herbivores dans le cas des plantes), soit des compétiteurs qui peuvent entrer en concurrence avec elle pour l'exploitation de la nourriture ou l'utilisation de l'espace, soit des espèces qui coopèrent avec elle pour assurer ou améliorer telle ou telle fonction (mutualisme, symbiose).
♦ Équivalent étranger : Population environment system.
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Système séparatif
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♦ Système d'assainissement formé de deux réseaux distincts, l'un pour les eaux usées, l'autre pour les eaux pluviales. Le réseau d'eaux usées est raccordé à la station d'épuration, le réseau d'eaux pluviales déverse les eaux généralement directement vers un cours d'eau. ♦ Équivalent étranger : Separate sewage system.
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Système socio-écologique
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♦ Système écologique largement dominé par l'Homme ou dans lequel les activités culturelles sont totalement intégrées. Il consiste donc en un assemblage d'écosystèmes naturels, de systèmes de production et de terres ou de zones humides et d'activités humaines, de structures aménagées qui sont fonctionnellement interconnectées au moins sur le plan socio-économique. Sa gestion est assurée par les acteurs et les organisateurs, avec les règles, les normes sociales et les conventions conditionnant cette gestion. Aborder uniquement la dimension sociale de la gestion des ressources sans prendre en compte la dynamique des écosystèmes ou se focaliser uniquement sur les processus biophysiques en tant que base de la prise de décision en matière de durabilité aboutit à des conclusions incomplètes. Le système doit donc être considéré dans son ensemble en raison des couplages étroits entre composants et à toutes les échelles. ♦ Équivalent étranger : Socio-ecological system.
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