Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

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Term Definition
Archées

♦ Organismes ressemblant à des bactéries dans la mesure où ils ne possèdent pas de noyaux cellulaires et sont unicellulaires microscopiques. Les archées, dites également archéobactéries, ont plusieurs voies métaboliques et plusieurs gènes plus proches des eucaryotes que des bactéries, même si elles sont capables d’utiliser une plus grande variété de sources d’énergie que les eucaryotes. Les membranes cellulaires des archées diffèrent de celles des bactéries ou des eucaryotes, ce qui implique qu’elles ont une histoire évolutive indépendante des procaryotes et des eucaryotes. En effet, les types de lipides rencontrés dans les membranes cellulaires des archées ont été retrouvés dans d’anciens sédiments du Groenland qui datent de 3,5 milliards d’années.
Les archées ont été dénommées de la sorte car leur prolifération, dans des conditions extrêmes telles que les sources hydrothermales, laisse supposer qu’elles avaient pu être les premières formes de vie à la surface du globe terrestre. Cela suggère que la lignée des archées serait la plus ancienne sur Terre. Les archées comprennent entre autres des halophiles, des méthanogènes et des thermophiles. Les halophiles supportent des concentrations élevées en sel. Certaines possèdent un système photosynthétique qui utilise un pigment lié à la membrane, la bactériorhodospine. Les méthanogènes vivent dans des milieux sans oxygène et produisent du méthane par réduction du gaz carbonique. Les thermophiles vivent dans des sources chaudes ou dans des fonds marins à des températures avoisinant 80 à 90°C. Les archées comprennent également des espèces détectées dans des environnements aérobies marins, des eaux douces et des sédiments.
♦ Équivalent étranger : Archaea.

Archéophyte

♦ Désigne en Europe une espèce arrivée dès le début de l’agriculture ou à l’époque romaine.
Équivalent étranger : Archeophytous.

Archétype

♦ Forme idéale primitive d’après laquelle tous les êtres d’un groupe semblent être organisés.
Équivalent étranger : Archetype.

Arène

Territoire bien défini, de surface plus ou moins étendue, sur lequel de nombreux individus, voire la totalité d’une population, se rassemblent pour la parade nuptiale et l’accouplement. Les mâles de certaines espèces d’oiseaux (Combattant varié Calidris pugnax, par exemple) s’y regroupent pour entreprendre leurs parades nuptiales devant les femelles en vue de l'accouplement. Les femelles observent à distance et choisissent ainsi leurs partenaires. Le même lieu est souvent revisité pendant de nombreuses années.
Synonyme : Lek.
Équivalent étranger : Arena.

Argilophytes

♦ Plantes de substrats argileux, exigeant des ressources hydriques particulières.
♦ Équivalent étranger : Argilophytes.

Aridité

♦ Phénomène naturel caractérisant l’ensemble des facteurs climatiques :précipitations faibles et irrégulières, forte insolation,températures et évapotranspiration élevées.
♦ Équivalent étranger : Aridity.

Arille

♦ Expansion tégumentaire de la graine dans la région du hile.
♦ Équivalent étranger : Aril.

Arribada

♦ Mot hispanophone signifiant « arrivée » repris par les zoologistes dans le sens d’arrivée massive synchronisée de tortues marines sur une plage pour nidifier. Historiquement, des arribadas de centaines de milliers de tortues (uniquement Lepidochelys kempii et L. olivacea) sont connues du golfe du Mexique, au Costa Rica et en Inde. L’hypothèse avancée pour expliquer le déclenchement de ces montées à terre synchronisées est une communication en mer entre les individus par l’émission de phéromones par des pores situées sur les inframarginales du plastron de la carapace et reliés à des glandes dites de Rathke.
♦ Équivalent étranger : Arribada.

Artificialisation

♦ Phénomène conduisant à la transformation ou à la dégradation d'un écosystème ou d'un milieu entrainant la perte de ses caractéristiques écologiques et naturelles. Ce terme est à rapprocher de celui d'anthropisation, mais il caractérise une forme de milieux fortement modifiés par les activités humaines.
♦ Équivalent étranger : Artificialization, degradation.

Artificialisation des sols

♦ Transformation d'un sol à caractère naturel ou agricole par des actions d’aménagement, pouvant entraîner son imperméabilisation totale ou partielle. L’usage de machines agricoles très lourdes conduit également à ce processus qui provoque une accélération du ruissellement et donc une forte érosion.
C’est pour lutter contre ce processus qu’en France la loi « littoral » ne permet pas d’utiliser des revêtements imperméables sur les voies de passage situées en bordure du trait de côte. Ceci permet, en cas de submersion marine, d’absorber plus facilement les quantités d’eau. Un sol artificialisé risque de devenir un sol imperméabilisé, de manière irréversible. L’imperméabilisation induit une transformation profonde des sols, porte atteinte à la biodiversité et diminue considérablement les stocks de carbone dans la végétation et les sols.
> Les notions de sols artificialisés et d’artificialisation des sols se réfèrent respectivement à des modes d’occupation et à des changements d’affectation des sols spécifiques. Ceci s’est traduite par la distinction de quatre grands types d’usage des sols :
  -  les usages agricoles,
  -  les usages forestiers et les espaces considérés comme naturels,
  -  les sols artificialisés.
Le terme d’artificialisation des sols a ainsi été construit pour désigner les surfaces retirées de leur état naturel (friche, prairie naturelle, zone humide, etc.), ou de leurs usages forestiers ou agricoles.
> Les surfaces artificialisées désignent toute surface retirée de son état naturel (friche, prairie naturelle, zone humide, etc.), forestier ou agricole, qu’elle soit bâtie ou non et qu’elle soit revêtue ou non. Elles incluent les sols bâtis à usage d’habitation (immeubles, maisons) ou à usage commercial (bureaux, usines, etc.), les sols revêtus ou stabilisés (routes, voies ferrées, aires de stationnement, ronds-points, etc.), et d’autres espaces non construits mais fortement modelés par l’activité humaine (chantiers, carrières, mines, décharges, etc.).
Cette catégorie inclut également des espaces verts artificialisés (parcs et jardins urbains, équipements sportifs et de loisirs, etc.). Les surfaces artificialisées peuvent donc se situer hors des aires urbaines, à la périphérie de villes de moindre importance, voire de villages, à proximité des dessertes du réseau d’infrastructures, ou encore en pleine campagne (phénomène d’urbanisme diffus). Elles se distinguent par leur degré d’imperméabilisation.
> Les milieux urbains et périurbains sont reconnus comme étant un point de départ du processus d’artificialisation, conjuguant étendues, densités, et impactant en surface et en profondeur (réseaux enterrés) les espaces alentours. Ces surfaces affectent de manière significative l'équilibre énergétique de la surface terrestre mais aussi celui des écosystèmes naturels et des systèmes hydrologiques en fragmentant l’occupation/utilisation du sol. L’artificialisation des sols est vue aujourd’hui comme une des principales causes de l’érosion de la biodiversité.
♦ Équivalent étranger : Land take.

Artificiel

♦ Désigne tout ce qui n’est pas naturel, c’est-à-dire tout ce qui résulte de l’activité de l’Humain.
Le cadre même où habite l’Humain, que l’on qualifie ordinairement du mot nature, est un cadre artificiel, résultant de l’activité agricole et industrielle, qui modèle les paysages.
L’artificiel peut simplement imiter la nature ou créer des phénomènes ou des objets nouveaux.
♦ Équivalent étranger : Artificial.

Artiodactyle

♦ Ongulé dont le nombre de doigts est pair.
♦ Équivalent étranger : Artiodactyl.

ASARECA

♦ Acronyme pour : "Association for strengthening agricultural research in Eastern and central Africa".
♦ L "Association pour la Recherche Agricole en Afrique Centrale et de l'Est" est une organisation sous-régionale à but non lucratif des Systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) de 11 pays membres, à savoir : le Burundi, la République démocratique du Congo, Érythrée, Éthiopie, Kenya, Madagascar, Rwanda, Soudan du Sud, Soudan, Tanzanie et Ouganda. Elle a pour missions de renforcer l'action collective régionale dans la recherche agricole pour le développement, la vulgarisation et la formation et l'éducation agricoles pour promouvoir la croissance économique, lutter contre la pauvreté, éradiquer la faim et améliorer l'utilisation durable des ressources en Afrique orientale et centrale.
Site internet https://www.asareca.org/

Ascendance

♦ Lorsque les oiseaux planent en cercle en gagnant de l'altitude grâce aux courants d'air ascendants.
♦ Équivalent étranger : Soaring.

ASP

♦ Acronyme pour : "Aires spécialement protégées".
Concept initié en France, dans les années 1960, qui s’est développé de façon considérable en Méditerranée, sous l’impulsion de conventions internationales et grâce au soutien de nombreuses organisations internationales (PNUE/PAM, UICN, Union européenne). Généralement plus efficaces que la simple protection d’une espèce, les ASP permettent, non seulement la protection de toute une série d’espèces remarquables mais, également, du biotope dans lequel elles vivent et des écosystèmes qui leur sont associés. De plus, du fait de leur extension géographique limitée et des moyens financiers spécifiques qui sont généralement alloués pour leur gestion, la surveillance y est plus facile et mieux assurée que dans le cas d’une espèce donnée.
Les ASP sont une terminologie générique et regroupent aussi bien des parcs nationaux, des réserves ou tout autre type d’aire avec des statuts très variés.
♦ Équivalent étranger : Specially protected areas.