Pacte pour les océans
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♦ Publié en juillet 2012, le Pacte pour les océans est une initiative visant à définir, pour le système des Nations Unies, une vision stratégique qui lui permette de s’acquitter de manière plus cohérente et plus efficace de ses mandats relatifs aux océans, ainsi qu’il est prescrit dans le document final de la Conférence Rio +20 « L’avenir que nous voulons ». Il vise à fournir à tous les acteurs un cadre qui facilite leur collaboration aux fins de la réalisation rapide de l’objectif fixé par le Pacte : « Des océans en bonne santé pour un monde prospère ».
> Le Pacte pour les océans est guidé par l’idée générale d’assurer l’utilisation durable, la gestion et la conservation des océans du monde. Il se fonde sur :
- Les connaissances scientifiques, traditionnelles et autochtones, dans lesquelles s’équilibrent les trois piliers – social, économique et environnemental – du développement durable ;
- L’interconnexion des terres et des océans à l’échelle planétaire, qui fait l’objet d’un plein consensus ;
- Des solutions aux facteurs de l’activité humaine ayant des effets indésirables sur la santé des personnes et des océans ;
- La réduction de la vulnérabilité des communautés côtières à l’égard des catastrophes liées aux océans. Cela vaut particulièrement pour les petits États insulaires en développement et les États et régions de basse altitude.
> Le Pacte pour les océans vise soutenir les actions des gouvernements et à favoriser la participation des organisations intergouvernementales et non gouvernementales, des scientifiques, du secteur privé et de l’industrie à la résolution des problèmes auxquels les Nations Unies doivent faire face pour protéger et rétablir la santé et la productivité des océans au bénéfice des générations présentes et futures.
1. Protéger les personnes et améliorer la santé des océans grâce aux mesures suivantes :
À cet égard, les mesures suivantes revêtent une importance particulière :
- Les régions et les pays les plus vulnérables aux risques marins (y compris l’élévation du niveau des mers) doivent être identifiés et des mesures d’atténuation et d’adaptation élaborées ;
- Des systèmes d’alerte rapide pour les tsunamis et d’autres phénomènes extrêmes doivent être mis en place dans toutes les régions vulnérables ;
- D’ici à 2025, compte tenu des données scientifiques disponibles, tous les pays devront avoir établi des objectifs pertinents concernant les éléments nutritifs, les débris marins et les eaux usées.
2. Protéger et remettre en état le milieu et les ressources naturelles des océans, assurer leur pérennité et rétablir leur pleine capacité de production alimentaire ainsi que les services indispensables qu’ils fournissent, grâce aux mesures suivantes :
- Reconstitution des stocks halieutiques surexploités, épuisés et en cours de restauration, notamment en invitant les États à redoubler d’efforts pour que les ressources vivantes ne soient plus compromises par la surpêche et des pratiques de pêche destructrices, compte étant tenu des répercussions de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ;
- Conservation et remise en état des milieux marins indispensables pour le captage et le stockage du carbone ;
- Conservation et protection de la biodiversité marine et côtière ;
- Arrêt de la propagation des espèces exotiques envahissantes ;
- Renforcement de l’application des instruments et mesures existants.
3. Faire mieux connaître les océans et veiller à ce qu’ils soient mieux gérés, grâce aux mesures suivantes :
- Encouragement de la recherche scientifique marine ;
- Approfondissement des connaissances scientifiques et renforcement des capacités en matière de gestion des océans ;
- Prise des dispositions qui s’imposent aux fins d’une observation rigoureuse des océans et de la mise en place des infrastructures nécessaires à cet égard, y compris le renforcement des capacités en matière de gestion des océans et des zones côtières ;
- Déploiement de tous les efforts possibles pour mieux comprendre les effets des changements climatiques sur le milieu marin et la biodiversité marine ;
- Poursuite de l’observation de l’impact de l’acidification des océans, des recherches sur ce problème et des efforts visant à y remédier et à contrer ses effets nocifs sur les écosystèmes marins vulnérables, en particulier les récifs de corail et les mangroves ;
- Maintien de la prudence adoptée en matière de fertilisation des océans, dans le respect du principe de précaution ;
- Promotion de la réalisation de l’évaluation intégrée à l’échelle mondiale de l’état du milieu marin, y compris les aspects socioéconomiques, d’ici à 2014 ;
- Renforcement des dispositifs de gestion et des mécanismes coordonnés mondiaux, régionaux et nationaux, en vue d’assurer la gestion intégrée des écosystèmes et la protection des populations côtières ;
- Favorisation de la pérennisation des ressources marines et de leur exploitation durable.
À cette fin il faudra dès que possible :
- Dégager un consensus clair sur les besoins en matière de surveillance des écosystèmes marins, des services écosystémiques et de l’impact des activités humaines sur ceux-ci, dans le cadre d’un système mondial intégré d’observation de l’océan;
- Mettre en place de solides mécanismes de contrôle et de partage des connaissances en vue de faciliter la prise de décisions;
- Mener à bien le premier cycle des travaux du mécanisme d’évaluation d’ici à 2014 et cerner les besoins restants en matière de renforcement des capacités, de recherche et de surveillance dans le domaine des océans;
- Procéder à une évaluation mondiale et régionale des besoins en matière de renforcement des capacités et définir et appliquer une stratégie en conséquence;
- Établir un réseau mondial d’observation de l’acidification des océans qui sera chargé d’évaluer au niveau régional l’impact de ce phénomène sur les écosystèmes vulnérables et les activités économiques;
- Faire en sorte que l’ONU aide les États Membres qui le demandent à formuler des politiques intégrées de conservation et de gestion reposant sur des bases scientifiques et axées sur les écosystèmes côtiers ou à renforcer celles qu’ils ont déjà adoptées, le cas échéant.
> Document original: Pacte_pour_les_océans.pdf
♦ Équivalent étranger :
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Paiements pour services environnementaux
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♦ Acronyme : PSE ♦ Un paiement de services environnementaux (PSE) correspond à une transaction volontaire ou à un service environnemental (SE) clairement défini, où un type d’exploitation du sol permettant d’assurer ce service est acquis par au moins un acheteur de SE auprès d’au moins un fournisseur de SE si et seulement si le fournisseur continue d’assurer le service en question (Wunder, 2005). Le concept de SE est également défini ainsi : les paiements pour les services environnementaux constituent des mécanismes qui visent à favoriser des externalités environnementales positives grâce au transfert des ressources financières entre les bénéficiaires de certains services écologiques et les fournisseurs des services ou les gestionnaires de ressources environnementales (Mayrand & Paquin, 2004)
> Le terme de services environnementaux se réfère aux nombreux processus par lesquels les écosystèmes et les espèces qui les composent, rendent possible la vie humaine, générant des profits en produisant des marchandises ou par les différents services culturels de régulation et de support qu'ils fournissent. Les aires protégées fournissent des services directs ou indirects. Il est donc possible de mettre en place des paiements pour services environnementaux à plusieurs échelles, internationale, nationale ou locale. Les écosystèmes rendent des services à l'humanité comme la purification de l'eau, la stabilisation du climat et la protection contre les tempêtes et l'érosion. Le type, la nature et la quantité de services que génèrent un écosystème peuvent être affectés par la manière dont l'individu et la communauté utilisent les différentes ressources le composant. Quand les avantages tirés d'un service environnemental sont bénéfiques à une personne différente de celle prenant les décisions de gestion, les intérêts publics et les intérêts du gestionnaire de la ressource peuvent entrer en conflit. Les paiements pour services environnementaux ont vu le jour en tant qu'outil politique visant à réconcilier les intérêts privés et publics lors de décisions liées à l'environnement. Le but de cet instrument est de pousser les propriétaires terriens et les gestionnaires de ressources à internaliser les bénéfices qu'ils génèrent pour la société. Le PSE est un mécanisme incitatif dont l'approche est fondée sur une proposition théorique claire : payer les individus ou les communautés pour entreprendre des actions améliorant l'efficacité de services environnementaux précis. Ce terme fut défini de manière plus formelle par Wunder (2007) : « un système de PSE est un accord volontaire conditionnel entre au moins un “vendeur” et un “acheteur”, fondé sur un service environnemental, ou une utilisation du sol sensée produire ce service, bien défini ». Une illustration simplifiée peut être retrouvée sur http://www.fao.org/ES/ESA/pesal/aboutPES5.html. Le point commun des différentes définitions fait référence à la transaction volontaire au cours de laquelle le fournisseur d'un service est payé par les bénéficiaires de ce service ou en leur nom. Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), il existe différents types de schémas de PSE :
- Les schémas de paiement directs Le gouvernement rémunère le propriétaire du terrain au nom de la société civile (parfois avec la contribution du secteur privé) afin que celui-ci adopte des pratiques améliorées de gestion des sols dans le but de résoudre un problème environnemental particulier
- Les schémas de PES fondés sur la production Le consommateur paye une « taxe verte » en plus du prix du marché d'un produit ou d'un service afin de s'assurer que celui-ci a été produit selon un procédé respectueux de l'environnement ainsi que de la protection des services environnementaux lui étant liés. Le respect de ces consignes est vérifié par un organe de vérification indépendant.
> Au cours des décennies passées, les schémas de paiements pour services environnementaux (PSE) ont pris une importance croissante en tant qu’instruments politiques de préservation environnementale, se développant rapidement partout dans le monde, que ce soit dans les pays en développement ou dans les pays développés. On observe généralement l'apparition de schémas PES lors de la conservation de trois types de services environnementaux :
- La qualité de l'eau, sa quantité et les mesures incluant la conservation des sols afin de contrôler l'érosion et les flux de sédiments dans les rivières et les réservoirs et de réduire les risques de glissements de terrain et d'inondations
- La fixation du carbone et la protection des puits de carbone afin de répondre à la demande en marchés d'émissions carbone volontaires et régulateurs
- La conservation de la biodiversité en finançant des zones de conservation à biodiversité importante (dans les zones tampon de régions protégées, les corridors biologiques ou les parcelles de végétation native et en protégeant la biodiversité agricole).
♦ Équivalent étranger : Payments for ecosystem services (PES).
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Paisseur
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Paléarctique
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♦ Se dit d'une espèce qui se reproduit dans une zone géographique composée de l'Europe, de l'Afrique du Nord, du Moyen Orient et de la partie ouest de l'Asie. Certaines de ces espèces passent une partie de l'année en Afrique, en dehors de leur période de reproduction. ♦ Équivalent étranger : Palearctic.
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Paléoécologie
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♦ Science issue de la paléontologie à partir des années 1960 et consacrée à l'étude de l'écologie des organismes et des biocénoses disparues. Domaine interdisciplinaire de l'écologie et la paléontologie, elle étudie les relations des êtres vivants fossiles avec leur milieu de vie, sous les aspects physico-chimiques (paléobiotope) aussi bien que biologiques (paléobiocénose). Elle cherche ainsi à reconstituer les paléoenvironnements grâce aux fossiles et aux modèles contemporains. ♦ Équivalent étranger : Paleoecology.
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Paléoendémique
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Paléosubtropical
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♦ Originaire des régions à climat subtropical. ♦ Équivalent étranger : Paleosubtropical.
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Paléotempéré
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♦ Originaire des contrées de l'Ancien Monde (Europe, Asie. Afrique australe). ♦ Équivalent étranger : Paleotemperate.
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Paléotropical
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♦ Originaire de la partie du globe réunissant l'Afrique intertropicale, le nord de l'Afrique australe, Madagascar et l'Asie tropicale. ♦ Équivalent étranger : Paleotropical.
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Palpe
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♦ Pièces buccales chez les animaux protostomiens dont le rôle est essentiellement sensoriel. Ils sont porteurs de structures spécialisées, appelées sensilles, reliées au système nerveux central. ♦ Équivalent étranger : Palp.
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Paludicole
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♦ 1. Adjectif qualifiant les êtres dont le lieu de vie est le marais ou les étangs. 2. Espèce adaptée à des biotopes marécageux. ♦ Équivalent étranger : Parsh.
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Paludification
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Paludisme
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♦ Maladie infectieuse due à un parasite, le plasmodium, transmissible à l'Homme par la piqûre d'un moustique infesté : l'anophèle (femelle). Synonyme de malaria. ♦ Équivalent étranger : Malaria.
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Palustre
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♦ Hydrosystème incluant des terres bordées de terres sèches et d'autres hydrosystèmes, où la végétation enracinée est émergente, inondée en permanence ou de manière saisonnière d'eau douce (<0,5% de salinité), et sans phénomène de marée. Les zones humides palustres incluent les marécages, les mares, les tourbières... Elles excluent les zones humides influencées par l'eau de mer comme les prés salés ♦ Synonyme : Paludéen. ♦ Équivalent étranger : Palustrine.
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Palynologie
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♦ Science des pollens et des spores. Étymologiquement, la palynologie est l’étude de la poussière et plus particulièrement de la poussière végétale. La spécificité, la conservation des grains (sporopollénine très résistante), la petitesse et leur grand nombre en font un outil paléontologique et paléontologique remarquable, fondé sur l’analyse de la morphologie pollinique (apertures et ornementations) / fondement de l’analyse pollinique des sédiments. ♦ Synonyme : Analyse pollinique ♦ Équivalent étranger : Palynology, pollen analysis.
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