Ecology
Glossaries
Term | Definition |
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Site d’escale | ♦ Site utilisé pendant une courte période de temps, après un vol relativement court, et avant un vol également relativement court, où le stockage de ressources énergétiques est relativement faible. |
Site de secours | ♦ Site qui n'est utilisé qu'occasionnellement par les oiseaux au cours de leur migration, mais dont l'existence leur permet, lors de conditions météorologiques adverses, une escale pendant laquelle ils peuvent reconstituer leurs réserves et éviter une augmentation de la mortalité. Ces sites, occasionnels, doivent donc bénéficier de mesures de conservation afin d'éviter leur altération ou leur disparition. |
Site de stationnement | |
Site fonctionnel | ♦ Regroupement de milieux ayant un fonctionnement homogène et une cohérence écologique et géographique. Ces milieux peuvent être géographiquement connectés ou non. |
Site orphelin | ♦ Site pollué dont le responsable est soit non identifié ou introuvable, soit non solvable, soit refuse de faire face à ses responsabilités. |
Site pollué | ♦ Site dont le sol ou le sous-sol ou les eaux souterraines ont été polluées par d'anciens dépôts de déchets ou l'infiltration de substances polluantes, cette pollution étant susceptible de provoquer une nuisance ou un risque pérenne pour les personnes ou l'environnement. Ces pollutions sont souvent dues à d'anciennes pratiques sommaires d'élimination des déchets, mais aussi à des fuites ou des épandages fortuits ou accidentels de produits chimiques. |
SITI | ♦ Acronyme pour : "Système d'information taxonomique intégré". > Contenu de ITIS :
> Sites internets : en anglais https://www.itis.gov/ et en français https://www.scib.gc.ca/fra/systeme-d-information-taxonomique-integre-siti/?id=1381347793621
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Situation contrefactuelle | ♦ Situation ou conditions dans lesquelles se trouveraient les personnes, les organisations ou les groupes concernés si l'action de développement n'existait pas. |
Situation de référence | ♦ Dans le domaine de l’évaluation environnementale et de la gestion des ressources naturelles, il s’agit d’un document décrivant un espace à un moment précis. Il indique un état initial spatiotemporel de référence à partir duquel envisager d’éventuelles modifications de l’environnement local. |
Slikke | ♦ Mot d'origine néerlandaise désignant les biotopes littoraux situés dans la zone intertidale, au niveau de l'étage médiolittoral et constitués par des vasières nues découvertes à marée basse. > Les critères de reconnaissance sont :
Cet espace intertidal inférieur se présente comme une vasière dépourvue de végétation, constituée de sédiments fins (vase, tangue, sable vaseux) fortement imprégnés d'eau. Sa pente est très faible. Cette zone est inondée à chaque marée haute, même lors des mortes-eaux, et connaît un colmatage progressif. Les taux de sédimentation sont variables dans le temps et dans l'espace, allant de quelques millimètres à quelques centimètres par an. La slikke est parcourue par un réseau de chenaux de tailles diverses, mobiles et peu encaissés, souvent anastomosés ou dendritiques plus ou moins denses, parfois accompagnés de petites levées latérales. Certains sont empruntés de préférence par le flot, d'autres par le jusant. > Entre la slikke, inondée à chaque marée haute, même de mortes-eaux, et le schorre, atteint par les pleines mers de vives-eaux moyennes à exceptionnelles, la limite est plus ou moins nette et peut être soulignée par une microfalaise de hauteur décimétrique à métrique. Lorsque cette rupture de pente n'existe pas, la limite slikke/schorre correspond à une progradation du schorre sur la haute slikke ou à l'absence d'un facteur d'érosion comme la divagation d'un chenal majeur d'estran. Cette haute slikke, de pente toujours faible mais variable, s'étend jusqu'au niveau des pleines mers les plus fréquentes (hautes mers moyennes, MHW [Mean High Water]). Les sédiments s'accumulent ainsi préférentiellement sur la bordure externe du schorre, la plus fréquemment couverte par les hautes mers moyennes. Celle-ci va s'exhausser à un rythme plus élevé que celui affectant les zones plus internes du schorre et forme une sorte de bourrelet en front d'herbu. Le même phénomène est également à l'origine de la formation des levées de rive, de part et d'autre des chenaux d'estran. > Vers le moyen estran, la zone jouxtant immédiatement le front de schorre, et qui n'est pas systématiquement inondée deux fois par jour, est appelée haute-slikke. Si les conditions le permettent, une végétation non continue, saisonnière ou non, encore appelée végétation pionnière ou colonisatrice va tenter d'occuper cet espace libre au départ de toute concurrence biologique, donc de compétition interspécifique pour l'espace. ♦ Équivalent étranger : Slikke, mudflat. |
SME | ♦ Acronyme pour : "Système de Management Environnemental". ♦ Le Système de Management Environnemental constitue un outil de gestion d’une entité (entreprise, collectivité, association, etc.) qui lui permet de s’organiser de manière à estimer, réduire et maîtriser ses impacts sur l’environnement. Le SME définit sa politique environnementale, et mesure les résultats escomptés :
> Il repose sur le concept de Planifier-Réaliser-Vérifier-Agir (Plan-Do-Check-Act, PDCA) réalisé en cycles itératifs pour assurer une amélioration continue. Cette méthode peut être appliquée au SME dans sa globalité et individuellement, à chacun de ses éléments. Brièvement, on peut la décrire comme suit :
> Les exigences relatives à un SME sont spécifiées dans la norme internationale ISO 14001:2015. Cette norme permet d'aider un organisme à obtenir les résultats escomptés de son système de management environnemental, lesquels constituent une valeur ajoutée pour l'environnement, pour l'organisme lui-même et pour les parties intéressées. La norme ISO 14001:2015 est applicable aux organismes de toutes tailles, de tous types et de toutes natures, et s'applique aux aspects environnementaux de ses activités, produits et services que l'organisme détermine et qu'il a les moyens soit de maîtriser, soit d'influencer en prenant en considération une perspective de cycle de vie. La présente Norme internationale n'établit pas de critères spécifiques de performance environnementale. La norme ISO 14001:2015 peut être utilisée en totalité ou en partie pour améliorer de façon systématique le management environnemental. Les déclarations de conformité à la présente Norme internationale ne sont cependant pas acceptables à moins que toutes ses exigences soient intégrées dans le système de management environnemental d'un organisme et soient satisfaites, sans exclusion. ♦ Équivalent étranger : Environmental Management System. |
Smog | ♦ Pollution de l'air mélangée avec le brouillard. |
Sociobiologie | ♦ Étude du comportement animal. |
Sol | ♦ Partie la plus superficielle de l'écorce terrestre qui résulte de la décomposition ou de la fragmentation de la roche mère sous-jacente (lithosphère) sous l'influence des agents physico-chimiques et biologiques. Milieu naturel nécessaire pour la croissance des végétaux. Il est composé de couches (horizons) de matériaux altérés minéraux, de matières organiques, d’air et d’eau. Le sol est le produit final de l’effet combiné du climat, de la topographie, des organismes (flore, faune et êtres humains) sur les matériaux de base (roches et minéraux d’origine) au fil du temps. > Les sols se distinguent par leur texture, leur structure, leur consistance, leur couleur, et leurs caractéristiques chimiques, biologiques et physiques. Le sol est un système dynamique et hétérogène, dans lequel les pores sont plus ou moins remplis d’eau et d’air et permettent le développement d’une grande diversité d’organismes. Les proportions variables des composants de la fraction minérale (sable, limon et argile) donnent aux sols leurs différentes textures, permettant une classification texturale allant de grossière à très fine. La structure du sol représente la combinaison et l’arrangement des particules élémentaires du sol, c’est-à-dire les fractions minérales et organiques, en unités secondaires (agrégats) de diverses formes et tailles. Les sols de textures et structures différentes interagissent différemment avec l’eau (drainage, remontée capillaire, gonflement retrait, soulèvement par le gel), fixent différemment les nutriments (types, quantité, disponibilité pour les plantes) et apportent des habitats différents pour les racines et les organismes du sol. D’un point de vue biologique, la structure de l’espace poral est l’aspect le plus important dans la structure du sol, car c’est là que la vie trouve son habitat. Il peut représenter presque 50 % du volume du sol qui peut être considéré comme un habitat semi-aquatique pour la majorité des organismes qui y vivent. > Adjectifs qualifiant le niveau trophique des sols
> Adjectifs qualifiant le niveau hydrique de sols • Xérique : très sec, exposant les végétations au stress hydrique.
> Adjectifs qualifiant les exigences trophiques des plantes
> Adjectifs qualifiant les exigences hydriques des plantes
♦ Équivalent étranger : Soil. |
Sol calcaire | ♦ Sols riches en carbonate de calcium issu de roches calcaires. Les sols calcaires présentent des associations végétales différentes et plus riches que les sols acides. |