Ecology

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Ecology

Search for glossary terms (regular expression allowed)

Glossaries

Term Definition
Iconique

♦ Définit une aire qui est considérée par un nombre significatif de personnes comme étant d’une valeur inhabituellement élevée d’un point de vue culturel, historique, spirituel ou scientifique.
La Convention du Patrimoine Mondial a intégré ce concept dans les attributs de la valeur universelle exceptionnelle (VUE). De tels sites ont un rôle spécial dans la conscience nationale ou régionale comme faisant partie d’un patrimoine exceptionnel.
♦ Équivalent étranger : Iconic.

ICU

♦ Acronyme pour :  "Îlots de chaleur urbains ".
♦ Les ICU sont donc des microclimats artificiels spécifiques des milieux urbains à partir desquels les centres-villes sont en moyenne plus chauds que la campagne (ou la zone périphérique/périurbaine) et particulièrement la nuit. Combinée à l’augmentation de la population et à la densification urbaine, l’évolution contemporaine climatique rend plus prégnant ce phénomène des îlots de chaleur urbains.

L’intensité de cette élévation des températures de l’air et des surfaces peut atteindre plusieurs degrés notamment lors des nuits d’été, et aggraver les impacts négatifs d’une vague de chaleur (surmortalité, hausse des besoins en climatisation, etc.). Les conséquences de l’îlot de chaleur urbain sont quotidiennes sur la consommation énergétique des bâtiments et l’efficacité de la climatisation naturelle, la pollution atmosphérique, le confort en extérieur, la santé et le bien-être des habitants et de la biodiversité en ville, la praticabilité de l'espace public et l'attractivité des centres-villes, les consommations énergétiques (climatisation), la résilience des infrastructures et les réseaux urbains.

> Le phénomène d’ICU tient à plusieurs facteurs :

En effet, à toutes les échelles de l’urbanisme, les matériaux urbains stockent la chaleur en journée (15 à 30% de plus que les zones moins artificialisées). La chaleur accumulée durant la journée est restituée la nuit (2 à 3°C de plus qu’en périphérie à l’échelle d’une place par exemple). Cela empêche les températures nocturnes de redescendre.

Solutions pour diminuer l’intensité des îlots de chaleur (d’après Shaw et al., 2007 et Colombert, 2016)Solutions pour diminuer l’intensité des îlots de chaleur
(d’après Shaw et al., 2007 et Colombert, 2016)

La végétation, qu’elle soit linéaire ou regroupée, permet par exemple de réduire l’intensité de l’îlot de chaleur urbain par les phénomènes évaporatoires qui consomment une partie de l’énergie disponible. C’est ainsi que les parcs urbains apparaissent souvent comme des îlots de fraîcheur.

Les métropoles s’engagent dans des stratégies d’adaptation au changement climatique en vue d’atténuer le phénomène d’ICU. Les études de vulnérabilité aux îlots de chaleur urbains se multiplient (études réalisées par quartier dont l’urbanisme est différent). La relation entre bâtis, urbanisme et microclimat est connue depuis au moins la publication de L. Howard en 1818 mais le développement de modèles complexes pour ces grandes échelles afin d’examiner les effets combinés des îlots de chaleur, de la pollution atmosphérique, de de l'architecture et de l’aménagement urbain et de l’ingénierie n’a été possible qu’avec le déploiement d’outils récents à destination des acteurs de l’aménagement et de l’urbanisme (par ex. outil SCORE ICU).

> Les préconisations pour lutter contre les îlots de chaleur urbains sont les suivants :

  • Renforcer la présence de végétation et de plans d’eau dans les projets d’aménagement (potentiel d’évapotranspiration, modification de l’albédo, effet thermohygrométrique tampon de la rosée)
  • Optimiser l’organisation spatiale (plan d’urbanisme avec une conception technique adaptée, architecture bioclimatique, climatisation passive, gestion des eaux pluviales et micro zones humides
  • Utiliser le biomémétisme ( comme le fonctionnement des termitières / cf. bâtiments Zimbabwe ou plus antiques, les murs à vent),
  • Favoriser une conception repensant besoins, usages et pratiques de gestion.

ilot urbain 2Solutions pour diminuer l’intensité des îlots de chaleur
(d’après Shaw et al., 2007 et Colombert, 2016)

Définition rédigée par Virginie VERGNE.

♦ Équivalent étranger : Urban heat island, UHI.

IDD

♦ Acronyme pour : "Institut pour un Développement Durable".
♦ Équivalent étranger : Institute for Sustainable Development.

IDDRI

♦ Acronyme pour : "Institut du Développement Durable et des Relations Internationales".
♦ Équivalent étranger : Institute for Sustainable Development and International Relations.

IDS

♦ Acronyme pour : "Institut du Développement Social".
♦ Équivalent étranger : Institute for Social Development.

Ifrecor

♦ Acronyme pour : "Initiative française pour les récifs coraliens".
♦ Placée sous la double tutelle du ministère en charge de l’Écologie et du Développement durable et du Ministère en charge des Outre-mers a pour objectif de promouvoir une politique active, aux niveaux national, régional et local, favorable à la préservation des récifs coralliens menacés, dansle cadre du développement durable des collectivités de l’outre-mer concernées.
♦ Équivalent étranger : French initiative for coral reefs.

Ignorance écologique

♦ La plus longue période de l'histoire de l'humanité s'est caractérisée par l'ignorance des rapports réciproques existant entre le monde vivant et non vivant. Pendant longtemps, les botanistes et les zoologistes ne se sont guère souciés de la pérennité des habitats naturels du globe et du suivi des espèces végétales et animales. Durant cette période que l'on pourrait qualifier de préécologique, le progrès technologique a amené l'homme à altérer la biosphère.
En même temps, l'expérience, accumulée peu à peu par les humains, palliait à l'ignorance de l'écologie scientifique et de ses lois. Cet empirisme a permis de mettre au point des systèmes de production, capables de maintenir, parfois dans des conditions très difficiles, un équilibre entre les groupes communautaires exploitant les ressources naturelles, et le milieu biophysique. Mais souvent aussi, sous la pression des facteurs internes aussi bien qu'externes, l'abandon des règles déterminant l'utilisation traditionnelle des ressources, couplé à l'ignorance écologique, a conduit à la ruine de civilisations prospères.
♦ Équivalent étranger : Ecological ignorance.

IIED

♦ Acronyme pour : "Institut International pour l'Environnement et le Développement".
L'Institut international pour l'environnement et le développement (IIED) est un organisme de recherche indépendant qui vise à apporter des changements positifs à l'échelle mondiale. Sa mission est de construire un monde plus juste et plus durable, se basant sur des données factuelles, grâce à l'action, la communication et  travaille en partenariat avec d'autres acteurs animés par les mêmes objectifs.
Site internet : https://www.iied.org/
♦ Équivalent étranger : International Institute for Environment and Development.

IITA

♦ Acronyme pour : "Institut International pour l'Agriculture Tropicale".
♦ Fruit d'un partenariat entre les fondations Ford et Rockefeller, l'IITA est créée en 1967 et constitue le premier maillon du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale. En mai 2019, l'IITA rejoint le Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC) qui fait la promotion de la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique Centrale. Site internet https://www.iita.org/
♦ Équivalent étranger : International Institute for Tropical Agriculture (IITA).

IJZBC

♦ Acronyme pour : "Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo".
♦ Dissout en 2011, l'IJZBC a fusionnné avec l'ICCN.
♦ Équivalent étranger : Institute of Zoological and Botanical Gardens of Congo.

Île biologique

♦ Terme utilisé par les phytosociologues pour définir un habitat isolé dans un environnement totalement différent.
♦ Équivalent étranger : Biological island.

Île d’habitat

♦ Terme utilisé par les phytosociologues pour définir un habitat séparé d’habitats semblables par des barrières difficiles à franchir.
♦ Équivalent étranger :

Îlot boisé

♦ Petit ensemble d’arbres isolé dans un paysage de nature différente (prairies, champs cultivés…).
♦ Équivalent étranger : Wooded islet.

Îlot cultural

♦ Ensemble contigu de parcelles culturales exploitées par un même agriculteur. Un îlot peut donc contenir plusieurs types de cultures.
♦ Équivalent étranger : Cultural islet.

Îlot de vieillissement

♦ Peuplement composé d'arbres âgés qui ne seront exploités qu'au-delà de l'âge d'exploitabilité économique prévu dans le document de gestion.
♦ Synonyme : Îlot de sénescence
.♦ Équivalent étranger : Island of ageing trees.

Synonyms - Îlot de sénescence