Économie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Conditions monétaires

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Glossaires

Terme Définition
Conditions monétaires

♦ Si l'on considère que les taux d'intérêt comme le taux de change sont des indicateurs pertinents de l'orientation de la politique monétaire, il est possible de rendre compte des conditions monétaires au moyen d'un indice associant ces indicateurs en fonction de leur importance relative pour la demande finale.

> Un indice des conditions monétaires (ICM) a été introduit pour la première fois par la Banque du Canada.
Il est normalement égal à une moyenne pondérée du taux d'intérêt à court terme et d'un taux de change effectif (à savoir pondéré des échanges commerciaux), dans laquelle les deux composantes sont exprimées sous forme d'écart par rapport à leur valeur pour une année de référence (l'écart du cours de change en termes logarithmique, un écart positif traduisant une dépréciation de la monnaie nationale).
Ainsi, les mouvements à la hausse d'un ICM reflètent un durcissement relatif et les mouvements à la baisse un assouplissement relatif de la politique monétaire. De nombreuses versions de l'ICM font appel à des taux d'intérêt et des taux de change en termes réels et non pas nominaux. Les pondérations sont généralement calculées à partir d'une estimation des élasticités des taux d'intérêt et du taux de change long terme.

> Les ICM ont aussi été élargis pour prendre en compte les écarts de rendement et/ou les cours des actions (" indice de conditions financières ").
♦ Équivalent étranger : Monetary conditions.