Économie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Économie

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Glossaires

Terme Définition
Complexité du quotidien

♦ Il s’agit d’une réalité à laquelle sont confrontés les humains depuis la nuit des temps.
Le niveau de résolution des problèmes ne fait qu’augmenter au fur et à mesure de la modernisation et les problèmes à résoudre désormais n’ont plus rien à voir à ceux qu’avaient à résoudre les Hommes au moment de l’âge de pierre. Les Hommes doivent donc s’adapter et trouver les bonnes réponses à ces problèmes que généralement ils ont eux-mêmes créés.
La lutte contre le réchauffement climatique est l’illustration même de la complexité du quotidien et des efforts que chacun doit entreprendre pour contribuer à diminuer le risque.
♦ Équivalent étranger : The everyday life complexity.

Comportement d’entreprise

♦ Façons dont les employés communiquent et travaillent ensemble pour atteindre les objectifs d'une entreprise. Il importe de comprendre les facteurs qui motivent le comportement organisationnel, car ils déterminent la productivité globale d'une entreprise.
♦ Équivalent étranger : Corporate behavior (EU), corporate behaviour (GB).

Composante immatérielle

♦ Appelée également capital immatériel, elle correspond à des éléments non monétaires et non physiques comme la communication, l'innovation, la recherche et le développement ou la protection de la propriété intellectuelle. Une composante immatérielle est donc toute connaissance, innovation, pratique collective ou individuelle, valeur réelle ou potentielle associée à des ressources, à leurs dérivés, qu'elle soit ou non protégée par un système de propriété intellectuelle.
♦ Équivalent étranger : Intangible component.

Comptabilité nationale

♦ Système comptable qui mesure le PIB et ses diverses composantes.

Compte rendu

♦ Opération consistant, pour une entreprise, à faire rapport de son activité, analysant le fonctionnement et l’activité d’une entreprise dans un ou plusieurs domaines, pour une période donnée.
♦ Équivalent étranger : Reporting.

Concept

♦ Idée permettant d'organiser les connaissances et les perceptions relatives à un objet.
♦ Équivalent étranger : Concept.

Concertation

♦ Demande d'avis sur un projet, par la consultation de personnes intéressées par une décision avant qu'elle ne soit prise. L'autorité, qui veut prendre une décision, la présente aux personnes concernées et engage un dialogue avec elles mais reste libre de sa décision. La concertation peut être engagée très en amont de la décision, dès les études préalables. Elle permet généralement de résoudre ou d'atténuer les conflits si elle est menée avec un réel souci de tenir compte d'opinions qui ne sont pas celles de l'initiateur du projet. Dans ce dernier cas, elle correspond à l'ensemble des phases de discussion et d'écoute pour aboutir à une solution.
♦ Équivalent étranger : Consultation, dialogue.

Concession touristique

♦ Droit d’utiliser un terrain ou une autre propriété dans un but précis, accordé par un gouvernement, une entreprise ou un autre organisme de contrôle. Il peut s’agir d’une exploitation commerciale ou d’un terrain. Une concession touristique pourrait fournir des services d’hébergement, de restauration, de loisirs, d’éducation, de vente au détail ou d’interprétation. Elles sont souvent appelées PPP.
♦ Équivalent étranger : Tourist concession.

Concessionnaire

Personne morale ou physique à laquelle est accordée le droit de mener certaines activités commerciales spécifiques dans un site, comme par exemple une aire protégée, et d'en tirer des bénéfices (restaurant, auberge écotouristique, etc.).
♦ Équivalent étranger : Concessionnaire.

Conclusion

♦ Dans une évaluation, synthèse et analyse des données obtenues. Jugement raisonné fondé sur la synthèse de constatations empiriques ou d'énoncés factuels correspondant à une situation particulière. La conclusion doit fournir les facteurs de succès et d'échec de l'action évaluée.
♦ Équivalent étranger : Conclusion.

Concurrence

♦ Situation dans laquelle les particuliers ou les entreprises sont tellement nombreux que l’action de l’un quelconque d’entre eux n’influence pas le prix du marché.
♦ Équivalent étranger : Competition.

Concurrence pure et parfaite

♦ Pour qu'un marché soit en concurrence pure, il doit satisfaire aux trois conditions suivantes :

  1. l’atomicité du marché : le marché est supposé être composé d'une infinité d'acteurs, offreurs et demandeurs, de sorte que le prix ne peut être fixé par l'un des acteurs pris isolément ;
  2. l’homogénéité du produit : pour parler de concurrence pure, il est évident que le produit doit être homogène. Si un producteur pratique la différenciation des produits, il va être au moins temporairement en situation de monopole ;
  3. la libre entrée et la libre sortie du marché : sur un marché de concurrence pure, les acteurs (offreurs et demandeurs) doivent pouvoir entrer et sortir librement du marché. Ceci signifie qu'il ne doit pas y avoir de barrières à l'entrée (règlementaires, tarifaires ou couts d'entrée ou couts fixes importants).

De même, les acteurs doivent pouvoir sortir librement du marché. Afin que le marché de concurrence pure soit un marché de concurrence parfaite, il faut adjoindre les deux conditions supplémentaires qui suivent :

  1. l’information parfaite et complète sur le marché : celle-ci est donnée par le prix. Il est donc considéré comme un vecteur d’information ;
  2. la mobilité des facteurs de production : afin de permettre l'ajustement entre offreurs et demandeurs sur le marché, les prix doivent être parfaitement flexibles.

Dès lors, les couts de production qui, normalement, sous-tendent le prix d'offre, doivent, eux aussi, être flexibles. Pour ce faire, les facteurs de production sont censés être mobiles pour assurer une plus grande fluidité sur les marchés des facteurs et par suite sur les marchés des biens et services.
♦ Équivalent étranger : Perfect competition.

Conditionnement


♦ Emballage destiné à assurer la protection, la conservation et le transport d’un produit, ou encore servant à le mettre en valeur.
♦ Équivalent étranger : Package, packaging.

Conditions monétaires

♦ Si l'on considère que les taux d'intérêt comme le taux de change sont des indicateurs pertinents de l'orientation de la politique monétaire, il est possible de rendre compte des conditions monétaires au moyen d'un indice associant ces indicateurs en fonction de leur importance relative pour la demande finale.

> Un indice des conditions monétaires (ICM) a été introduit pour la première fois par la Banque du Canada.
Il est normalement égal à une moyenne pondérée du taux d'intérêt à court terme et d'un taux de change effectif (à savoir pondéré des échanges commerciaux), dans laquelle les deux composantes sont exprimées sous forme d'écart par rapport à leur valeur pour une année de référence (l'écart du cours de change en termes logarithmique, un écart positif traduisant une dépréciation de la monnaie nationale).
Ainsi, les mouvements à la hausse d'un ICM reflètent un durcissement relatif et les mouvements à la baisse un assouplissement relatif de la politique monétaire. De nombreuses versions de l'ICM font appel à des taux d'intérêt et des taux de change en termes réels et non pas nominaux. Les pondérations sont généralement calculées à partir d'une estimation des élasticités des taux d'intérêt et du taux de change long terme.

> Les ICM ont aussi été élargis pour prendre en compte les écarts de rendement et/ou les cours des actions (" indice de conditions financières ").
♦ Équivalent étranger : Monetary conditions.

Conflit

♦ Situation dans laquelle des intérêts collectifs ou individuels sont en opposition en raison du fait qu'ils peuvent être mis en cause par une action particulière ou par l'usage ou la volonté d'usages antagonistes de ressources spatialisées. Les conflits peuvent être des occasions pour apporter des changements et modifier certaines pratiques. Leur résolution requiert une écoute des uns et des autres afin de trouver les solutions les plus acceptables pour toutes les parties. Deux formes de conflits peuvent être distinguées chez les Humains :

  • une interaction sociale qui est motivée par le but d’éliminer une instabilité environnementale et de restaurer un équilibre. Les personnes concernées vont employer plusieurs mécanismes (comportementaux, cognitifs ou affectifs) pour essayer d’éliminer la source de stress et de retourner à un état connu. Les conflits se produisent si les stratégies employées sont inadéquates, infructueuses ou non disponibles au cours d’une période de temps et si des alternatives ne sont pas disponibles.
  • - un processus cumulé d’interactions sociales qui, une fois établies, deviennent un état (enduring psychological state) orientant le comportement individuel ou de groupe. Ceci différencie le conflit du sentiment de foule (crowding) qui est une réaction immédiate à des conditions du moment et donc transitoires. Le conflit est persistant et peut durer un certain moment.

Les interventions dans les zones touchées par les conflits peuvent avoir des effets aussi bien positifs que négatifs sur la dynamique des conflits. "Do No Harm" est une approche qui vise à analyser comment une intervention peut être exécutée de manière à traiter les causes sousjacentes du conflit plutôt que de l'exacerber. La sensibilité aux conflits est la capacité d'une organisation à :

  • comprendre les contextes dans lesquels elle intervient,
  • comprendre l'interaction entre son intervention et le contexte,
  • agir sur la base de cette compréhension afin de minimiser les impacts négatifs et maximiser les impacts positifs du conflit.

(Consortium sur la sensibilité aux conflits, 2012 : How to guide to conflict sensitivity)

♦ Équivalent étranger : Conflict.