♦ Produits obtenus des écosystèmes, comme, par exemple, les ressources génétiques, la nourriture, les fibres et l'eau douce.
♦ Équivalent étranger : Provisioning services.

♦ Incluent une gamme d’activités professionnelles et de services entrepris par des entités publiques et privées pour délivrer des bénéfices pour la biodiversité, et dans lesquels une taxe revient au service fournisseur.
♦ Équivalent étranger : Biodiversity management services.

♦ Voir : Services écosystémiques.
♦ Équivalent étranger : Regulating services.

♦ Voir : Services écosystémiques.
♦ Équivalent étranger : Supporting services.

♦ Avantages socio-économiques directs et indirects que les écosystèmes procurent aux populations humaines.
Ces services comprennent :

• Les services d'approvisionnement, par exemple, en nourriture, en eau, en bois et en fibres
• Les services de régulation, par exemple, du climat, des inondations, des maladies, des déchets et de la qualité de l'eau
• Les services culturels, qui sont source de loisirs et de satisfactions esthétiques et spirituelles
• Les services de soutien comme la pédogenèse, la photosynthèse et le cycle des éléments nutritifs. Le concept de services écosystémiques est similaire à celui de capital naturel.

> L'Évaluation des écosystèmes pour le Millénaire (MEA) indique que 60 % des services écosystémiques ont été dégradés ou utilisés de manière non durable. Le MEA (Millennium Ecosystem Assessment) a proposé une classification voisine, qui fait l'objet d'un relatif consensus :

• Les services d'auto-entretien, non directement utilisés par l'Homme mais qui conditionnent le bon fonctionnement des écosystèmes (recyclage des nutriments, production primaire)
• Les services d'approvisionnement (ou de prélèvement), qui conduisent à des biens appropriables (aliments, matériaux et fibres, eau douce, bioénergies, produits biochimiques et pharmaceutiques)
• Les services de régulation, c'est-à-dire la capacité à moduler dans un sens favorable à l'Homme des phénomènes comme le climat, l'occurrence et l'ampleur des maladies, différents aspects du cycle de l'eau (crues, étiages, qualité physico-chimique, érosion), la qualité de l'air, la pollinisation
• Les services culturels, à savoir l'utilisation des écosystèmes à des fins récréatives, esthétiques et spirituelles.

Le MEA souligne que les services d'auto-entretien sont à la base des trois autres et donc implicites dans leurs estimations. Par ailleurs, les services d'auto-entretien peuvent être assimilés au bon fonctionnement des écosystèmes.

Liste de services écosystémiques

•  Protection des ressources en eau >> Maintien des cycles hydrologiques ; réglementation et stabilisation de l'eau de ruissellement et des nappes phréatiques souterraines, faisant office de tampon contre les événements extrêmes tels que les inondations et les sécheresses.
• Purification de l'eau >> Par exemple par le biais des marécages et des forêts.
• Pédogenèse et protection des sols >> Maintien de la structure des sols et rétention de l'humidité et des niveaux d'éléments nutritifs contribuant à la préservation de la capacité productive des sols.
• Entreposage et recyclage des éléments nutritifs >> Atmosphériques et telluriques tous deux nécessaires au maintien de la vie.
• Décomposition et absorption de la pollution >> Par des composants des écosystèmes allant des bactéries aux formes de vie plus volumineuses, et aux processus écologiques.
• Maintien de la qualité de l'air >> Par exemple les niveaux de dioxyde de carbone.
• Contribution à la stabilité climatique >> La végétation influence le climat au niveau macro et microrégional.
• Reconstitution après des événements imprévisibles >> Tels que les incendies, les inondations, les cyclones et les catastrophes provoquées par l'être humain.
• Nourriture >> Les animaux, les poissons, les plantes.
• Gènes >> Une énorme ressource que l'on exploite, par exemple, pour améliorer la qualité et la quantité des produits alimentaires, ainsi que la gamme et l'efficacité des médicaments.
• Ressources thérapeutiques >> Une des exploitations les plus anciennes des ressources biologiques, le fournisseur de bon nombre des substances médicinales actuelles, tels que les antibiotiques, et le fournisseur potentiel de l'avenir de beaucoup d'autres substances médicinales, tels que les traitements contre le cancer.
• Agents de contrôle biologique >> Pesticides et herbicides naturels.
• Matériaux >> Fibres, kératines, adhésifs, biopolymères, huiles et enzymes. 
• Produits ligneux >> Y compris le bois de chauffage, de construction et la production papetière.
• Élevage de bétail, réservoirs de stockage de populations >> Représentant des systèmes de soutien pour les ressources environnementales ayant une valeur économique, et permettant d'en tirer des bénéfices. 
• Futures ressources >> Une énorme « banque » de ressources découvertes et à découvrir, créée pour améliorer le bien-être des humains.

Services sociaux et culturels

• Opportunités et ressources pour la recherche, l'éducation et le suivi >> Laboratoires vivants pour les études écologiques ; études pour optimiser l'exploitation des ressources biologiques, recherches sur la base génétique des ressources biologiques récoltées et comment réhabiliter les ressources dégradées.
• Attractions touristiques et de loisirs.
• Valeurs culturelles >> Puisque les cultures humaines évoluent avec leur environnement, ce dernier répond aux divers besoins esthétiques, spirituels et éducatifs des populations, et leur sert de source d'inspiration.

Services rendus par les zones humides (wetland services)

Ils sont nombreux et variés :

• Régulation naturelle des inondations en permettant aux eaux de crues de s'étendre sur ces espaces et ainsi de limiter les inondations en aval
• Amélioration de la qualité de l'eau en retenant les matières en suspension et en réduisant les concentrations en nutriments et en toxiques dans l'eau
• Diminution de l'érosion en ralentissant les ruissellements et en dissipant les forces érosives
• Soutien des cours d'eau en période d'étiage par transfert des eaux de la zone humide vers le cours d'eau ou la nappe
• Maintien d'une biodiversité importante par leurs rôles de refuge et de corridor pour les espèces animales et végétales
• Réduction des émissions de CO₂ et de CO en stockant du carbone sous forme organique
• Développement économique par la production de matières premières telles que le sel et en tant que support pour des activités agricoles, sylvicoles, touristiques, etc.
• Développement socio-culturel en tant que support d'activités récréatives (découverte naturaliste, pêche, chasse) et en tant qu'élément paysager faisant partie du patrimoine historique, culturel et naturel.

Services écosystémiques essentiels fournis par la biocénose du sol

• Décomposition et cycle de la matière organique >> Bactéries, champignons et actinomycètes (décomposeurs primaires). Méso- et macrofaune tels que divers invertébrés saprophytes et se nourrissant de litière (détritivores), y compris les vers de terre, les fourmis (Formicidae sp.), les collemboles et les acariens (Acari).
• Régulation de la disponibilité et du prélèvement des éléments nutritifs >> Surtout des microorganismes tels que les mycorhizes, les actinomycètes, les bactéries fixatrices d’azote et les microorganismes qui minéralisent l’azote, certains invertébrés se nourrissant de sol et de litière, comme les fourmis et les vers de terre.
• Résistance aux ravageurs et aux maladies >> Des bactéries, des champignons, des nématodes, des collemboles, des vers de terre et des décomposeurs ainsi que des prédateurs.
• Maintien de la structure du sol et régulation des processus hydrologiques >> Bioturbation par des invertébrés tels que les vers de terre, les fourmis, les termites (macrostructure) et les racines des plantes, des mycorhizes et certains autres micororganismes (microstructure).
• Échanges gazeux et séquestration du carbone >> Surtout des microorganismes et les racines des plantes, une partie du carbone (organique) est protégée dans les agrégats biogéniques faits par les vers de terre, les fourmis ou les termites. • Détoxification du sol : surtout des bactéries ou des champignons.
• Contrôle de la croissance des végétaux >> Les racines des plantes, des rhizobiums, des mycorhizes, des actinomycètes, des agents pathogènes, des nématodes phytoparasites, des insectes rhizophages, des micororganismes de la rhizosphère favorisant la croissance végétale, des agents de biocontrôle.
• Pollinisation des cultures horticoles >> Des insectes terricoles comme les abeilles solitaires.

Services de l'Écosystèmes marins

1. Services écosystémiques

• Modération du climat
• Absorption du CO₂
• Recyclage des nutriments, traitement des déchets
• Réduction de l’impact des tempêtes (mangroves, barrières insulaires, zones humides côtières)
• Aires d’habitats pour les poissons et nurseries
• Ressources génétiques et biodiversité
• Information scientifique.

2. Services économiques

• Nourriture pour les humains, les animaux domestiques et de compagnie
• Produits pharmaceutiques
• Ports et voies de transport maritime
• Habitats côtiers pour les humains
• Activités de loisirs, emplois
• Pétrole et gaz naturel, minéraux, matériaux de construction

Estuaires et zones humides côtière

• Garantissent la qualité de l’eau par filtration pour :
    - Les polluants toxiques
    - Les excès de nutriments pour les plantes
    - Les sédiments 
• Absorbent les autres polluants
• Fournissent des ressources alimentaires, du bois, des habitats
• Réduisent les dommages liés aux tempêtes et l’érosion côtière.

Activités humaines qui perturbent et dégradent les systèmes marins

Principales menaces sur les systèmes marins :

• Développement du littoral
• Surpêche 
• Ruissellement de pollutions diffuses, pollutions ponctuelles
• Destruction d’habitats, introduction d’espèces invasives
• Changement climatique lié aux activités humaines 
• Pollution des zones humides côtières et des estuaires.

Systèmes d’eau douce

1. Services écologiques

• Modération climatique
• Recyclage des nutriments
• Traitement des déchets 
• Contrôle des inondations, recharge des nappes phréatiques
• Habitats pour de nombreuses espèces, ressources génétiques et biodiversité
• Information scientifique.

2. Services économiques

• Alimentation, eau potable
• Irrigation, hydro-électricité
• Transport fluvial
• Loisirs, emplois.

♦ Synonyme : Biens et services écosystémiques, services écologiques.

♦ Équivalent étranger : Ecosystem services.

♦ Contributions que les écosystèmes rendent aux humains. Ils sont considérés comme finaux car ils sont le résultat de la production des écosystèmes (naturels, semi-naturels ou artificiels) et concernent directement le bien-être des humains. Une caractéristique fondamentale est qu’ils conservent une connexion avec les fonctions, les processus et les structures sous-jacents des écosystèmes qui les génèrent.
♦ Équivalent étranger : Final services.

♦ Ils sont nombreux et variés :

• Régulation naturelle des inondations en permettant aux eaux de crues de s’étendre sur ces espaces et ainsi de limiter les inondations en aval.
• Amélioration de la qualité de l’eau en retenant les matières en suspension et en réduisant les concentrations en nutriments et en toxiques dans l’eau.
• Diminution de l’érosion en ralentissant les ruissellements et en dissipant les forces érosives.
• Soutien des cours d’eau en période d’étiage par transfert des eaux de la zone humide vers le cours d’eau ou la nappe.
• Maintien d’une biodiversité importante par leurs rôles de refuge et de corridor pour les espèces animales et végétales.
• Réduction des émissions de CO₂ et de CO en stockant du carbone sous forme organique.
• Développement économique par la production de matières premières telles que le sel et en tant que support pour des activités agricoles, sylvicoles, touristiques, etc.
• Développement socio-culturel en tant que support d’activités récréatives (découverte naturaliste, pêche, chasse) et en tant qu’élément paysager faisant partie du patrimoine historique, culturel et naturel.

♦ Équivalent étranger : Wetland services.

♦ Instrument légalement contraignant attaché à un espace. Il est enregistré dans un texte réglementaire ou dans un acte de propriété et reste attaché à la terre, même en cas de vente ou de succession. En matière de conservation, la servitude est un accord volontaire pris par le propriétaire ou l'ayant droit reconnaissant des obligations de respect de la terre ou de la ressource. Il peut être encadré pour limiter le type ou l'importance du développement sur une propriété ou pour mettre en œuvre certaines opérations de gestion. L'acte doit contenir une description détaillée des droits et obligations de toutes les parties impliquées, des valeurs à conserver, les éléments autorisés ou interdits sur le site et les sanctions en cas de non respect de ces contraintes. Les programmes de servitude environnementale consistent à transférer certains droits de propriété d'un terrain à une organisation de protection de la nature sans en transférer la possession. Cet accord est ensuite juridiquement reconnu et est lié au sol à perpétuité, même si le terrain est vendu ou légué par le propriétaire à quelqu'un d'autre.
♦ Équivalent étranger : Easement.

♦ Accord légal entre un propriétaire et une association ou un établissement chargé de la conservation de la nature. Le but est de limiter de manière permanente l'usage d'une parcelle ou d'une propriété afin d'en protéger ses valeurs naturelles, ce qui consiste à autoriser le droit d'user d'une propriété appartenant à un autre. Le propriétaire s'engage donc à maintenir les conditions naturelles présentes au moment de la signature de l'acte, moyennant les termes de l'accord qui peuvent prévoir une indemnisation.
♦ Équivalent étranger : Conservation easement.

♦ Accord légal destiné à protéger l’intégrité architectural et historique de structures en imposant des limites aux types d’altérations qui pourraient être faites.
♦ Équivalent étranger : Preservation easement.

♦ Décrit un animal fixé sur le substrat, incapable de se déplacer, ou se déplaçant très peu : par exemple, coraux, éponges, balanes et ascidies.
♦ Équivalent étranger : Sessile.

♦ Ensemble de particules flottant dans l'eau, telles que le plancton et le tripton, composé de détritus d'origine organique, vivantes (plancton) ou inerte.
On désigne également ces éléments comme de la Matière en suspension (MES).
♦ Équivalent étranger : Seston.

♦ 1. Discontinuité dans la valeur d'un facteur écologique au-dessus de laquelle prend place une réponse des populations, des peuplements ou des biocœnoses.
   2. Valeur de la mesure de performance qui invoque une réponse pré-décrite de gestion. Un seuil peut donc être une cible, dans ce cas la réponse de gestion serait de déclarer une conclusion positive pour au moins un aspect du projet de restauration du projet, ou il peut être une valeur intermédiaire, évoquant un changement de prescription ou justifiant la poursuite de la prescription.
♦ Équivalent étranger : Threshold.

♦ Critère 6 des Critères d'identification des zones humides d'importance internationale méritant de figurer sur la Liste de Ramsar si, dans le cas où l'on dispose de données sur les populations, le site abrite habituellement 1 % des individus d'une population d'une espèce ou d'une sous-espèce d'oiseaux d'eau.
♦ Équivalent étranger : 1% threshold.

♦ Point à partir duquel un écosystème ou une ressource naturelle développe un changement de régime ou une conversion d'un état stable à un autre. Au-delà de ce seuil, les capacités de résilience de l'écosystème ne lui permettent plus de se restaurer.
♦ Synonyme : Seuil d’irréversibilité.
♦ Équivalent étranger : Resilience threshold.