Écologie
Glossaires
Terme | Définition | |
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Dépendance | ♦ Fait de ne pas pouvoir subvenir seul à ses besoins (avoir besoin de quelqu'un d'autre ou d'un autre pays pour un Humain, de ses parents pour un animal). |
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Dépenses nationales pour la protection de l’environnement | ♦ Se définissent comme la somme des éléments suivants :
♦ Équivalent étranger : National expenditure on environmental protection. |
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Dépérissement | ♦ Processus d’affaiblissement, parfois mortel, affectant de façon visible une plante ou un peuplement, consécutivement à une attaque de parasites ou à un dérèglement du milieu. |
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Déplacement | ♦ Désigne l'aptitude de la plupart des espèces animales à circuler dans leur habitat ou entre des biotopes distincts souvent fort éloignés qui leur sont favorables lors des migrations. On distingue en milieu aquatique des déplacements verticaux et horizontaux. En milieu terrestre, de tels déplacements verticaux dits altitudinaux, généralement sur la base de rythmes saisonniers, peuvent aussi s'observer chez les espèces animales orophiles (espèces de montagne). |
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Dépoldérisation | ♦ Désigne une technique qui consiste à créer une ouverture permettant l'intrusion des eaux dans les terres conquises sur l'eau en créant une zone intertidale, à des fins de défense contre la mer ou de restauration écologique. Selon l'altimétrie des terrains plus en amont (qui doivent rester protégés de l'intrusion marine), une nouvelle digue de retrait peut-être aménagée. Les terres ré-ouvertes à l'immersion redeviennent progressivement des estrans tels que des vasières, des prés-salés ou des lagunes, milieux propices au développement de la faune et de la flore. La dépoldérisation de zones agricoles présente un aspect économique, une réduction des coûts de construction et de gestion des ouvrages et nombreuses retombées économiques (tourisme, nurserie...) et permet :
Elle fait débat quant à ce qui concerne les coûts/avantages, car il est difficile a priori de prouver que la valeur des services écosystémiques des zones dépoldérisées sera aussi élevée que celle qui a été perdue (biodiversité, lieux de promenade...). |
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Dépollution | ||
Déposivore | ♦ Qui se nourrit de dépôts. |
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Dépôt | ♦ Accumulation de substances minérales et/ou organiques qui sédimentent dans un écosystème aquatique, ou à la surface d'un biotope terrestre par suite de phénomène du retour vers le sol de particules atmosphériques. |
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Dépression de consanguinité | ♦ Réduction de la valeur sélective de la descendance issue de croisement autogame consanguin par rapport à la valeur sélective de la descendance issue de croisement allogame. L'augmentation du taux de consaguinité provoque une augmentation de la dépression de consanguinité. |
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Dérangement | ♦ Les dérangements sont la cause et la conséquence de changements de comportement, de distribution et d'abondance des populations animales. Ils sont provoqués par une présence à une distance trop faible d'un être humain ou d'un animal, ce qui provoque une réaction d'évitement ou de fuite d'un individu ou d'un groupe d'individus, dans le but de réduire ou de supprimer tout risque de mortalité. En langue française, dérangement et perturbation sont utilisés de manière similaire, le terme de dérangement étant la meilleure traduction du mot anglais disturbance. Pour être significatif, un dérangement doit avoir des effets sur l'animal ou le groupe (changement de localisation, modification du comportement...). > Les différents changements de comportement sont :
> Pour les oiseaux dont tous les comportements ne sont pas faciles à identifier, il est communément admis qu'il y a dérangement lorsque l'oiseau s'envole. Chez les mammifères (ongulés, par exemple), il y a augmentation de la vigilance à l'arrivée d'une source de danger potentielle, puis fuite. Les comportements de fuite peuvent être très coûteux en énergie et diminuent le temps normal d'alimentation en raison du temps de fuite et du temps dit de repos forcé, ce qui implique pour les animaux la nécessité de compenser en s'alimentant plus ou moins longtemps après que le dérangement a cessé. Les conséquences de dérangements réguliers
Si les dérangements sont très souvent répétés et s'ils conduisent à un changement du comportement sur le long terme, il y a un risque d'augmentation de la mortalité des animaux ou de leur descendance et de diminution de la natalité. > Ainsi, un dérangement est d'autant moins grave que les espèces dérangées ont la possibilité de récupérer facilement sans modifier significativement leur équilibre énergétique, par exemple, en trouvant les ressources alimentaires qui leur sont nécessaires quotidiennement, ainsi que celles qui compensent la perte énergétique consécutive à la réaction. Au contraire, on considére qu'un dérangement a un effet significatif s'il entraîne un déclin durable des effectifs d'une espèce ou s'il entraîne une disparition de l'espèce sur la zone concernée.
♦ Équivalent étranger : Disturbance. |
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Dérèglement climatique | ♦ Correspond à une perturbation du climat à l’échelle planétaire et sur le long terme. Également appelé « changement » ou « réchauffement » climatique, le dérèglement climatique se caractérise par une augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre et par une modification des équilibres météorologiques, des écosystèmes et des grands cycles biogéochimiques de la planète. Selon le GIEC (Groupe International d’Experts sur le Climat), ce dérèglement a démarré il y a 100 ou 150 ans avec la révolution industrielle. Il est d’origine anthropique. |
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Dérive | ♦ Ensemble des organismes vivants ou morts et des débris emportés par le courant. Le déplacement des invertébrés permet le repeuplement des zones dénudées en aval. La dérive permet en même temps à des organismes de s’échapper de situations non favorables sur les plans physique, chimique ou biologique. Dans le cas particulier des effectifs, la dérive diurne totale s’exprime de deux manières différentes : la densité de dérive et l’intensité de renouvellement. La densité de dérive correspond au nombre d’organismes dérivant par m3 d’eau filtrée alors que l’intensité de renouvellement indique le nombre de mètres carrés de fond dont la faune est théoriquement totalement renouvelée en une heure. Ir = d.Q / n
La vitesse du courant peut être estimée visuellement en calculant par exemple la vitesse d’une feuille sur l’eau.
♦ Équivalent étranger : Drift. |
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Dérive faunique | ♦ Arrivée naturelle ou provoquée par l’Humain d’espèces dans un milieu ou une région où elles n’étaient pas présentes. |
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Dérive génétique | ♦ Changement des fréquences des allèles au sein des populations d'une espèce attribuable à la chance (stochasticité). Ce phénomène aléatoire intervient plus rapidement dans les plus petites populations et peut entraîner la perte ou la fixation d'allèles de remplacement dans différentes populations d'une espèce. |
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Dérive, glissement typologique | ♦ Modification des peuplements piscicoles au regard des compositions et distributions théoriques. |