Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

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Term Definition
Théorie de l’équilibre

♦ Théorie qui suggère que sous certaines circonstances naturelles, les gains et les pertes d'espèces sont équilibrés et qu'un déplacement depuis la valeur d'équilibre entraîne des changements dans les taux de spéciation ou d'extinction qui tendent à ramener le système à son état d'équilibre.
♦ Équivalent étranger : Equilibrum theory.

Théorie des jeux

♦ Pour expliquer les ajustements comportementaux parfois étranges que l'on peut observer entre individus, John MAYNARD SMITH, vers 1970, a eu l'idée d'utiliser la théorie des jeux. Cette théorie, dont les créateurs étaient John von NEUMANN (un des concepteurs de l'ordinateur) et Oskar MORGENSTERN, a été avancée dans les années 1940 ; elle cherchait à déterminer la stratégie optimale dans des situations de conflit (elle a évidemment été développée en raison du contexte de la 2nde guerre mondiale et affinée ensuite dans celui de la guerre froide). Partant de là, John MAYNARD SMITH, a posé les bases de ce qu'on appelle maintenant la « théorie évolutive des jeux », et introduit le concept de stratégie évolutivement stable. La théorie des jeux a pour objectif de formaliser des situations conflictuelles inhérentes à une communauté d’individus en interaction, de discuter puis de proposer des solutions à ces conflits.

> La conception des solutions est guidée par des critères d’optimalité individuelle ou collective, de cohérence temporelle, de justice distributive…
Elle constitue une approche mathématique de problèmes de stratégie tels qu’on en trouve en recherche opérationnelle et en économie. Elle étudie les situations où les choix de deux protagonistes - ou davantage - ont des conséquences pour l’un comme pour l’autre. Le jeu peut être à somme nulle (ce qui est gagné par l’un est perdu par l’autre, et réciproquement) ou, plus souvent, à somme non-nulle. Un exemple de jeu à somme nulle est celui celui du pierre-feuille-ciseaux.

> La théorie des jeux étudie les comportements - prévus, réels, ou tels que justifiés a posteriori - d’individus face à des situations d’antagonisme, et cherche à mettre en évidence des stratégies optimales. Des situations apparemment très différentes peuvent parfois être représentées avec des structures d’incitation comparables, et constituant autant d’exemple d’un même jeu.

> La théorie des jeux non coopératifs s’applique à des situations où des joueurs jouent sciemment alors qu’ils ont des buts au moins partiellement antagonistes (elle ne s’applique donc pas aux situations de pleine coopération, mais à la compétition ou à sa variante plus fréquente que l’on nomme la coopétition). Elle ne concerne pas les situations de jeu contre une nature dépourvue de buts, ne dressant pas de plans, situations où il y aurait donc en fait qu’un seul joueur.

> En 1973, John MAYNARD SMITH - théoricien de l’évolution biologique - et le généticien George PRICE publient l’article « The logic of Animal conflit » dans la revue Nature. Ces auteurs considèrent une situation de conflit inter-espèces au sein de laquelle la sélection naturelle opère lentement un tri entre différents comportements. Cette sélection est stimulée par des mécanismes d’interactions bilatérales et de reproduction asexuée. Une interaction bilatérale est modélisée par un jeu non coopératif. Les individus n’ont pas le pouvoir de modifier leur comportement au cours du temps : ils sont programmés pour déployer la stratégie héritée de leur parent. L’utilité obtenue lors d’une interaction bilatérale mesure la capacité de cet individu à s’adapter à l’environnement.

♦ Équivalent étranger : Game theory.

Théorie du changement

♦ Appelé également modèle de causalité, il s'agit d'un outil d'évaluation fondé sur la théorie qui illustre la séquence logique de liens entre les moyens et la finalité et qui sous-tendent un projet explicitant les résultats obtenus et les actions ou stratégies nécessaires à l'obtention de ces résultats.
♦ Équivalent étranger : Theory of change.

Théorie du chaos

♦ S'intéresse aux systèmes, dits "chaotiques", qui ont une forte dépendance aux conditions initiales : une petite variation des conditions initiales croît rapidement pour donner un résultat totalement différent (le célèbre "effet papillon").
La théorie du chaos est née avec Poincaré au XIXème siècle, dans son étude du système solaire et de sa stabilité. Il cherchait à savoir si le système solaire était stable, ou s'il allait un jour se dissoudre, pouvant engendrer des collisions entre les corps.
♦ Équivalent étranger : Chaos theory.

Théorie du jeu

♦ Sous-ensemble des mathématiques qui s'intéresse à la théorie de la compétition entre deux ou plusieurs joueurs selon des règles spécifiques. Cette théorie est extrapolée aux études comportementales s'intéressant aux relations entre individus de la même espèce animale.
♦ Équivalent étranger : Game theory.

Théorie du non-équilibre

♦ Suggère que le nombre d'espèces augmente ou diminue selon la façon dont l'environnement influence la production, l'échange et l'extinction des espèces à un moment donné.
♦ Équivalent étranger : Non-equilibrum theory.

Thermal

♦ Une colonne d'air ascendant, que les oiseaux peuvent utiliser pour prendre de l'altitude.
♦ Équivalent étranger : Thermal.

Thermocline

♦ 1. Zone de transition entre deux masses d'eau de températures différentes et se mélangeant difficilement.
  2. Zone sous-marine de transition thermique rapide entre les eaux superficielles (chaudes) et les eaux profondes (froides). La zone située au-dessus de la thermocline est appelée Épilimnion, celle située en dessous est dite Hypolimnion.
♦ Équivalent étranger : Thermocline.

Thermophile

♦ Organisme dont le développement est optimal dans les milieux les plus chauds d'une région et dont la température de croissance est optimale à partir de 45°C.
♦ Équivalent étranger : Thermophilous, lic.

Thermophyte

♦ Plante se développant dans des milieux chauds.
♦ Équivalent étranger : Thermophyte.

Thérophyte


♦ Plante dont le cycle de vie est inférieur à un an.
♦ Équivalent étranger : Therophyte.

Thérophytisation

♦ Caractéristique des zones arides exprimant une stratégie d'adaptation vis-à-vis des conditions défavorables et une forme de résistance aux rigueurs climatiques. Le phénomène de thérophytisation correspond à l'augmentation du nombre d'espèces annuelles dans le cas d'une dégradation prononcée des écosystèmes due à la sécheresse.
♦ Équivalent étranger : Therophytisation.

Thésauriser

♦ Se dit d’un animal qui amasse ou stocke de la nourriture d’une saison à une autre.
♦ Équivalent étranger : To hoard.

Tige

♦ Organe le plus souvent aérien dont le développement et la ramification déterminent le "port" ou physionomie de la plante.
♦ Équivalent étranger : Stalk.

TIRPGAA

♦ Acronyme pour : "Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture".
Le traité sur les semences (seed treaty) est entré en vigueur en 2004. Il compte 45 signataires en Afrique. Il garantit la sécurité alimentaire par la conservation, l’échange et l’utilisation durable des ressources phytogénétiques mondiales pour l’alimentation et l’agriculture.
♦ Équivalent étranger : International Treaty on Plant Genetic Resources for Food and Agriculture.