Glossary

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

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Term Definition
Méthode Delphi

♦ La ville de Delphe était le lieu où les gens venaient consulter l’oracle hébergé dans le temple d’Apollon et qui prévoyait le futur. Outil de recherche qui vise à obtenir un avis aussi consensuel que possible sur des événements futurs grâce à un processus structuré de communication organisant la production, l’agrégation et la modification des opinions d’un groupe indépendant d’experts ou de participants. Delphi est donc un outil de construction d’un consensus, d’une culture organisationnelle commune. La structure de la technique permet une large gamme d’adaptations pour répondre aux besoins d’un problème ou d’une question et faciliter le partage des connaissances. Par exemple, elle peut être utilisée pour aborder des points de vue divergents, dans un problème où des valeurs socio-économiques et écologiques sont impliquées. Les experts et les profanes peuvent partager le même espace intellectuel et participer à la prise de décision à partir d’une plate-forme commune. De plus, la technique Delphi est suffisamment flexible pour s’appliquer à des échelles différentes très vastes.

> La méthode Delphi comporte au minimum trois tours d’avis et parfois autant qu’il en faut pour aboutir à un maximum de consensus au sein du groupe. Chaque participant donne son avis, est informé des avis exprimés par les autres ainsi que des réactions par rapport à son propre avis pour lui permettre de réagir en tentant de se rapprocher de la réponse consensuelle. La communication ne se fait pas en face à face mais par interviews ou par questionnaires (éventuellement électroniques) dont l’anonymat est garanti pour les membres du groupe. On minimise ainsi le risque d’une prise de pouvoir par certains individus ou sous-groupes d’individus physiquement réunis (tables rondes, séminaires, etc.). Il y a de nombreuses variantes de la méthode Delphi, certaines peuvent être utilisées lors de réunions en face-à-face, d’autres cherchent à éviter le rassemblement physique des experts. À la place, l’information est échangée par courrier électronique. Ceci permet de tirer profit de la créativité des experts tout en facilitant l’implication du groupe et l’interaction. La méthode est conçue pour récolter les bénéfices, en favorisant la résolution des problèmes du groupe. Ceci est important car les réunions d’usage entre divers experts de différentes disciplines et avec une situation professionnelle ou académique différente peuvent être difficiles à gérer même avec l’aide d’un facilitateur. De telles réunions sont coûteuses à organiser si les experts résident dans différentes parties du monde.

> La technique Delphi peut être utilisée pour surmonter la plupart des contraintes associées avec la volonté d’obtenir le meilleur avis scientifique disponible de la manière la plus rentable et la plus efficace. Si, par exemple, l’opinion d’experts est requise sur certains aspects des interactions au sein de l’écosystème dans un site particulier, un panel d’experts soigneusement sélectionnés devrait répondre à une série de questionnaires dans lesquels les questions sont habituellement formulées comme des hypothèses ou des propositions. Chaque série de questions est suivie par les réactions sur la série de réponses précédentes, habituellement présentées de manière anonyme. Ainsi les experts sont encouragés à réviser leurs réponses antérieures à la lumière des réponses des autres membres du groupe. Au cours de ce processus, la gamme des réponses va normalement décroître, et le groupe convergera vers un consensus. Après trois ou quatre séries, le processus est habituellement terminé et les scores moyens déterminent le résultat final qui reflète le meilleur conseil disponible de la part du groupe. Un logiciel est disponible pour appuyer la technique Delphi qui peut être utilisée sur différents points des cycles d’élaboration des politiques, de planification et de gestion.

> La méthode Delphi s’applique selon les étapes suivantes :

  1. la préparation d’une liste de questions. 
  2. la conception d’un questionnaire.
  3. La séletion d’experts selon des critères définis. 
  4. la fourniture d’informations aux experts quand cela est nécessaire.
  5. La collecte des réponses aux questions. 
  6. La synthèse des résultats et leur diffusion auprès des experts. 
  7. La prise en conmpte des résultats par les experts qui peuvent réviser les réponses. 
  8. La répétition des stades 5 à 7 jusqu’à l’obtention d’un consensus.

Référence internet : https://www.spiral.uliege.be/cms/c_5216973/fr/spiral-la-methode-delphi

♦ Équivalent étranger : Delphi method.

Méthode diachronique

♦ Fondée sur l’utilisation des images, elle est considérée comme directe quand il s’agit de l’étude d’un site à un état initial à un temps T. Sur ce même site on étudie les modifications de la composition floristique. Pour cela il est fait un relevé précis de la composition au temps T soit par relevé phytosociologique ou par méthode quantitative (modification de la fréquence des espèces sur un espace déterminé). Il est possible ainsi d’étudier par comparaison à un temps T + n les fluctuations liées par exemple aux conditions climatiques.
La méthode diachronique est considérée comme précise et rigoureuse mais est relativement lente. La méthode diachronique historique a pour objectif de comparer l’état actuel d’un site à un état antérieur de ce même site. Ceci se fera à partir de marquages in situ (bornes de géomètres, marquages sur arbres), de carte et de repérage par satellite GPS. De même, les photographies aériennes permettent d’avoir une vision des stades de la dynamique depuis le stade ouvert jusqu’au stade forestier. Le but final est d’observer les changements produits pendant une période déterminée sur le recouvrement de la végétation et de préciser les conséquences des activités humaines sur le long terme. La méthode consiste à faire une différenciation des types d’occupation du sol sur base de leurs caractéristiques spectrales en croisant les données d’images satellites avec des données qualitatives et quantitatives relevées au sol.
♦ Équivalent étranger : Diachronic method.

Micro-organisme (microbe)

♦ Organisme vivant microscopique, généralement invisible à l'œil nu et observable à l'aide d'un microscope. Parmi les micro-organismes, on retrouve les bactéries, les champignons, le plancton, les amibes.
♦ quivalent étranger : Microorganism.

Microbenthos

♦ Ensemble des organismes benthiques unicellulaires.
♦ Équivalent étranger : Microbenthos.

Microendoparasite

♦ Organisme simple vivant à l'intérieur de leur hôte, se nourrissant de son fluide intérieur et finissant parfois par le tuer.
♦ Équivalent étranger : Microendoparasite.

Microévolution

♦ Changements évolutifs à petite échelle, tels que le changement en fréquence des gènes au sein d'une population.
♦ Équivalent étranger : Microevolution.

Microfaune

♦ Animaux benthiques dont la taille est inférieure à 0,1 millimètre. Ce sont essentiellement des protozoaires.
♦ Équivalent étranger : Microfauna.

Microhabitat

♦ Habitat de faible étendue et présentant des caractéristiques différentes des habitats contigus.
♦ Équivalent étranger : Microhabitat.

Micronutriment

♦ Élément nutritif nécessaire à très faible concentration (synonyme : oligoélément).
♦ Équivalent étranger : Micronutrient.

Microphile

♦ Définit une espèce se développant dans un intervalle de température étroit.
♦ Équivalent étranger : Microphilic.

Microphytes

♦ Végétaux minuscules, souvent unicellulaires présents dans les milieux aquatiques (eau douce et eau de mer).
♦ Équivalent étranger : Microphytes.

Microphytobenthos

♦ Algues unicellulaires de taille inférieure à 0,1 millimètre, associées aux substrats meubles ou durs.
♦ Équivalent étranger : Microphythobenthos.

Microplancton

Ensemble des organismes planctoniques dont la taille est comprise entre 50 micromètres et 1 millimètre.
Équivalent étranger : Microplankton.
Micropolluant

Polluant présent généralement en faible concentration dans un milieu donné (de l'ordre du microgramme [μg] au milligramme [mg] par litre ou par kilogramme) et qui peut avoir un impact notable sur les usages et les écosystèmes.
Équivalent étranger : Micropollutant.
Microtherme

♦ Qui se développe dans des milieux froids avec des températures comprises entre 6°C et 20°C.
♦ Équivalent étranger : Microthermic.