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Term | Definition |
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Écophysiologie | ♦ Domaine de l'écologie qui étudie au plan qualitatif et quantitatif, en intégrant les réponses comportementales et physiologiques, les adaptations fonctionnelles des organismes aux facteurs écologiques limitants propres à leur environnement |
Écopotentialité | ♦ Potentiel de biodiversité d'un lieu et intérêt écologique de ce lieu. Cette notion, dite également de potentialité écologique caractérise :
Les potentialités écologiques d’un espace naturel traduisent l’importance que cet espace est susceptible d’avoir pour la conservation de la biodiversité à l’échelle du territoire considéré. La notion scientifique ou administrative d'écopotentialité est récente et s'appuie donc notamment sur des notions d'écologie rétrospective. Elle peut aussi être appliquée à un milieu totalement artificiel (terril, friches, terrains de dépôt, carrières). Ce potentiel est déterminé par certaines caractéristiques des milieux (taille, présence ou absence d'eau, d'une cryptobanque de graines, pollution plus ou moins dégradable, pH, etc.) et leur positionnement par rapport au réseau écologique existant ou à venir. > En fonction de son histoire, de l’environnement qui l’entoure, des habitats qui le composent ou qui le composeront, un site construit est susceptible de voir s’installer différentes espèces animales et végétales. Le potentiel écologique se caractérise de manière quantitative et qualitative :
♦ Lien internet : http://www.biodiversite-positive.fr/ecopotentialites-des-amenagements/ ♦ Équivalent étranger : Ecopotentiality. |
Écoproduit, produit écologique | |
Écoprovince | Partie d'une écozone caractérisée par de grands assemblages de formes structurelles ou de surface, de domaines fauniques, de végétation, de sols, d'hydrologie et de macroclimat. Équivalent étranger : Ecoprovince. |
Écoquartier | ♦ Projet d'aménagement urbain destiné à minimiser l'impact des bâtiments, des services et des réseaux sur l'environnement à travers un usage parcimonieux et raisonné des ressources naturelles, de l'énergie et de l'espace disponible. |
Écorégion | ♦ Unité géographique majeure, terrestre ou aquatique, qui correspond à des caractéristiques naturelles, physiques et biologiques, contenant des assemblages de communautés naturelles qui partagent une grande majorité de leurs espèces et de leur dynamique écologique. Dans une écorégion, les communautés naturelles interagissent au plan écologique de manière fortement liée et indispensable pour leur persistance à long terme. |
Écorégionalisation | ♦ Processus par lequel un territoire est classé dans une catégorie d’aires répondant à de mêmes facteurs environnementaux et climatiques. |
Écorégions d’eau douce du monde | ♦ Régionalisation biogéographique mondiale de la biodiversité d’eau douce. Couvrant pratiquement tous les habitats d'eau douce de la planète, cette toute première carte d'écorégion, assortie de données sur les espèces associées, constitue un outil utile pour soutenir les efforts de planification de la conservation aux niveaux mondial et régional, en particulier pour identifier les systèmes en eau douce exceptionnels et en péril pour servir de cadre logique à des stratégies de conservation à grande échelle et pour fournir une base de connaissances à l'échelle mondiale pour accroître les connaissances sur la biogéographie en eau douce. |
Écorégions de Bailey |
> Quatre domaines ont été définis : polaire, tempéré humide, tropical humide et sec. La combinaison de la température et des précipitations pour indiquer les zones climatiques majeures est fondée sur les travaux de Köppen et Trewartha, où les climats secs sont traités comme une entité distincte des régions tropicales humides et tempérées humides. Cependant, le système Köppen définit une division "subtropicale" supplémentaire à ce niveau. ♦ Équivalent étranger : Bailey's Ecoregions of the World. |
Écorégions en crise | ♦ Sites où la conversion extensive des habitats et la protection limitée des habitats naturels suggère que des pertes substantielles, irréversibles et irremplaçables d'une biodiversité significative et de fonctions écologiques sont probables sans interventions de conservation couronnées de succès. Un indice de risque de conservation (IRC) a été calculé pour chaque écorégion afin d'identifier les écorégions en crise. Il correspond à la conversion du quotient de protection, c'est-à-dire à la quantité d'habitats qui a été perdue en lien avec la quantité de terre qui a été protégée par le réseau global d'aires protégées. Cette méthode a caractérisé 305 écorégions en :
♦ Équivalent étranger : Crisis ecoregions. |
Écorégions marines du globe | ♦ L'ensemble de données MEOW présente une classification biogéographique des eaux du plateau côtier et des plateaux continentaux du monde, suivant une hiérarchie imbriquée de royaumes, de provinces et d'écorégions. Il décrit 232 écorégions, situées dans 62 provinces et 12 grands royaumes. Les régions visent à capturer des modèles génériques de biodiversité à travers les habitats et les taxons, les régions allant de la côte (zone intertidale) à une profondeur de 200 m de profondeur (prolongé au-delà de ces eaux par une zone tampon de 5 km). |
Écorégions terrestres du WWF | ♦ Global 200 désigne un sous-ensemble de 238 écorégions considérées comme prioritaires pour la conservation et proviennent de 867 écorégions au total. Il comprend 142 écorégions terrestres, 53 écorégions d’eau douce et 43 écorégions marines. |
Ecosim | ♦ Modèle relatif aux relations prédateur – proie en permettant de distinguer les proies vulnérables des proies qui ne le sont pas. Ecosim peut devenir un outil d’exploration des conséquences de modification de la biomasse ou des captures d’un groupe sur les autres à une année donnée. Il exprime le changement toporel dans le système par les altérations dans la dynamique de la biomasse déterminée par une série d’équations différentielles et qui se dBi / dt = (P / Q)i ∑j Qji (t) - ∑jQij (t) + Ii - Bi* (Mi + Fi + ei) où ♦ Équivalent étranger : Ecosim. |
Écosophie | ♦ Étymologiquement, l’écosophie vient de l’union du mot grec οἶκος (oikos), qui signifie maison et σοφία (sofia), qui se traduit par connaissance ou sagesse. Le philosophe et psychanalyste français Félix Guattari avait décliné l’écologie selon trois niveaux qui définissent l’écosophie :
Écosophie signifie ainsi « la sagesse de la nature ». Il s’agit d’une doctrine selon laquelle l’Humain n'est pas au sommet du vivant mais s'inscrit dans l'écosphère. ♦ Lien internet : https://www.hisour.com/fr/ecosophy-49356/ ♦ Équivalent étranger : Ecosophy. |
Ecospace | ♦ Concept qui permet de définir comme les conditions abiotiques, les ressources biotiques et les processus spatio-temporels sont liés aux mesures de la biodiversité. > Ecospace réunit des théories classiques et parfois contradictoires telles que la théorie des niches, la théorie de la biogéographie insulaire et une suite de théories de l'assemblage des communautés dans un cadre unique pour un développement d'une théorie générale de la biodiversité terrestre. ♦ Équivalent étranger : Ecospace. |