Economy

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Economy

Search for glossary terms (regular expression allowed)

Glossaries

Term Definition
Brise-négociation

Évènement remettant en cause la conclusion d’un accord entre partenaires financiers ou économiques.
Équivalent étranger : Dealbreaker.

BTA

Acronyme pour : "Bio-Terrorism Act"
Adopté en 2002, le « Bioterrorisme Act » prévoit un renforcement des mesures de contrôle sur l’ensemble des produits agricoles à destination du territoire des États-Unis. Cette mesure entend prévenir toute attaque terroriste d’ordre biologique.

BTS

Acronyme pour : "Border & Transportation Security"

Budget

Document comptable de gestion des finances qui prévoit les charges (les dépenses) et les produits (les ressources) en vue de la réalisation des activités de gestion que requiert la conservation durable.
Ces activités relèvent, entre autres, dans une aire protégée :
   - de l'équipement (tracé ou entretien de pistes, pose de panneaux ou d'autres signes visuels de délimitation...) ;
   - de la gestion des espèces végétales et faunistiques (suivi, réintroduction ou diminution des espèces eu égard à la capacité de charge de l'aire protégée...) ;
   - de la valorisation touristique (élaboration d'un plan de développement financier, construction d'infrastructures touristiques...) ;
   - du renforcement des capacités des agents ; - de l'acquisition d'équipements (véhicules, armes et munitions, tenues, tentes) et de leur maintenance...
À ces activités s'ajoutent les dépenses relatives aux coûts administratifs de gestion : locaux à usage administratif, frais de téléphone, d'électricité, d'entretien, etc.

> Le budget est un outil de gestion incontournable dans la gestion durable d'une aire protégée. Il intègre, à cet effet, la totalité des coûts directs et indirects relatifs à l'ensemble des activités habituelles (quotidiennes) de gestion de l'aire protégée ou le projet que le gestionnaire de l'aire protégée désire y réaliser en vue de l'optimisation de sa gestion.
Si l'aire protégée dispose d'un budget de fonctionnement, elle peut également disposer d'autres budgets dans le cadre de projets spécifiques qui sont financés ou destinés à l'être, en règle générale, par des bailleurs. En la matière, il peut avoir autant de budgets que de projets. Un budget constitue un outil d'aide à la gestion de l'aire protégée. En effet, le budget permet au gestionnaire d'utiliser rationnellement, et avec efficience, les moyens, toujours limités, dont il dispose parce qu'il aura préalablement pensé leur affectation à travers une planification des tâches qui donnent une plus-value à ses ressources financières.

Ainsi, le budget permet-il au gestionnaire :
   - de maîtriser ses dépenses ;
   - de suivre l'utilisation des ressources dont il dispose ;
   - de prévoir le montant de ressources qu'il estime nécessaire et dont il souhaite être doté pour accomplir sa mission ;
   - et, en fonction du montant du budget, de s'adresser à des structures, soit étatiques, soit privées, telles que les fondations, les ONG de conservation, en vue d'obtenir des financements nécessaires et adaptés aux besoins de la structure qu'il dirige.

Le budget est un outil de cadrage qui permet au gestionnaire de ne pas négliger la réalisation d'une activité (besoin) prévue de l'aire protégée au détriment d'une ou de plusieurs autres, toutes aussi importantes, dans une optique de gestion durable de l'aire protégée. À la fin de l'exercice budgétaire (fin d'année ou fin de projet), le budget est un document de repère qui permet de faire un bilan des dépenses et aussi un rapport financier qui doit être généralement annexé au rapport narratif annuel de gestion ou du projet et fourni au bailleur (structure étatique ou privée).
Équivalent étranger : Budget.

Bureau à domicile

Équivalent étranger : Home office.

Bureau combiné

Espace associant une surface collective destinée au travail en équipe et de petits bureaux individuels.
Équivalent étranger : Combi-office.

Bureaux à la carte

Bureaux mis à la disposition d’utilisateurs temporaires ; mise à disposition de tels bureaux.
Synonyme : hôtellerie de bureaux.
Équivalent étranger : Time-hotelling.

But d’un projet

Résultat souhaité, ou indice de réalisation, qu'il soit monétaire ou non. Le but d'un projet est souvent non mesurable et un indice de réalisation est utilisé.
Équivalent étranger : Purpose, beneficial outcome.

But d’une visite

Il s'agit d'une notion destinée à classer les déplacements des personnes, qu'elles soient touristes ou autres voyageurs :

  • Loisirs, activités récréatives et vacances ; - visites chez des amis ou des proches
  • Activités professionnelles et liées à des affaires
  • Traitement médical
  • Religion, pèlerinages
  • Autres.

Équivalent étranger : Purpose of a visit.

C-TPAT

Acronyme pour : "Customs - Trade Partnership against Terrorism"
Le programme américain "C-TPAT), est un programme de sécurité des échanges commerciaux douaniers. Il prend la forme d'une certification volontaire, par laquelle tous les participants de la chaîne d’approvisionnement coopèrent avec la douane américaine pour la mise en application de normes sécuritaires pour chacune des phases de leurs opérations.

Cadastre

Relevé officiel des parcelles faisant l’objet d’un acte de propriété et de mesures fiscales. Les parcelles cadastrées sont propriétés de l’État, des collectivités territoriales, de divers organismes, de personnes privées.
Équivalent étranger : Cadastre, cadaster, land registry.

Cadrage de l’évaluation

Étape initiale d’une évaluation qui détermine les questions à examiner, les limites et les éléments à exclure de l’analyse.
Équivalent étranger : Scope of the assessment.

Cadre conceptuel

Est une représentation des relations existantes entre les principaux éléments du sujet à traiter, une compréhension commune de ce que l’évaluation vise à accomplir. Il doit permettre d’organiser la réflexion et l’évaluation et d’atteindre les objectifs fixés.
La conception, l’adoption et l’utilisation d’un cadre conceptuel sont primordiales pour assurer la cohérence d’une évaluation. Un tel cadre, unique, convenu d’un commun accord, guide l’évaluation, permettant à de nombreux praticiens de travailler en respectant les mêmes limites et avec la même compréhension de ce qui doit être évalué.
Équivalent étranger : Conceptual frame.

Cadre d’analyse de décisions

Ensemble cohérent de concepts et de procédures visant à synthétiser les informations disponibles pour aider à évaluer les conséquences de différentes options de décisions. Il s'agit d'organiser les informations dans un cadre approprié, afin d'appliquer des critères de décision adaptés et d'identifier les options qui sont les meilleures pour répondre aux hypothèses formulées par le cadre d'analyse.

Un cadre d'analyse doit définir :

  • Les questions posées, ce que les initiateurs du projet souhaitent apprendre
  • L'unité d'analyse des études de cas
  • La logique entre les données et les propositions.

> L'approche du cadre d'analyse doit tenir compte des quatre dimensions essentielles que sont les acteurs, les facteurs, la participation et le temps. Il est en effet nécessaire d'identifier les acteurs clés dans les processus de prise de décisions, de déterminer leur intérêt dans le projet, les variables qui vont déterminer leur niveau de participation, les règles de décision et leurs relations avec les autres dans le passé, le présent et le futur. Il est ensuite nécessaire d'identifier les facteurs critiques pour garantir le développement et la stabilité du processus de décision. Ces facteurs varient au cours du temps et selon les éléments sélectionnés.
Ils peuvent être :

  • Politiques et institutionnels (groupes d'intérêts, réseaux politiques ; processus avec lesquels les options sont développées, gamme d'options considérées et décision finale, évaluation du niveau d'ouverture institutionnelle, durabilité politique)
  • économiques (stratégie, efficience, résultats, durabilité économique)
  • Sociaux (inclusion dans un processus de réformes, équitabilité et accès aux services, durabilité économique et coopération externe)
  • Techniques (qualité des services et performances, contraintes liés à l'adoption de technologies nécessaires à la réalisation du projet, adaptabilité de ces technologies)
  • Environnementaux (stratégies opérationnelles, impact environnemental des opérations, technologie et externalités environnementales, durabilité environnementale.

> Les éléments clés de l'évaluation de la participation du public incluent les éléments suivants :

> L'environnement de travail est représenté par toutes les règles institutionnelles et légales et les autres facteurs, économiques et sociaux, qui permettent la participation du public. La dimension temps doit permettre de résoudre les questions suivantes :

  • Quelles sont les questions stratégiques qui ont le plus affecté le cheminement du développement ?
  • Qui et quels facteurs définissent et créent la demande pour des services ?
  • Comment le contexte historique va-t-il influer sur les meilleures pratiques dans le futur ?
  • Quelles sont les limites que les choix techniques pris dans le passé imposent à la prise de décisions ?
  • Sur quelles bases les stratégies sélectionnées ont été formulées et décidées tout au long des différentes périodes de temps ?
  • Comment a évolué le partenariat au cours du temps et comment va-t-il changer dans le futur ?

Équivalent étranger : Decision analytical framework.

Cadre de développement territorial ou plan d’occupation des sols

Plan de développement intégré pour définir les modalités réelles et futures de l'usage des terres par tous les secteurs tels que l'agriculture, l'urbanisation, l'industrie et la conservation.
Le cadre de développement territorial oriente et instruit toutes les décisions d'une collectivité pour ce qui concerne la planification, le développement et l'utilisation de la terre. Il doit permettre de gérer au mieux l'urbanisation en respectant les zones agricoles et naturelles, indispensables à l'avenir de la collectivité, et respecter les contraintes naturelles majeures, comme, par exemple, le fait de ne pas construire dans des zones inondables. Ce n'est cependant pas toujours le cas, ce qui explique, en partie, les inondations parfois dramatiques enregistrées partout dans le monde.
Équivalent étranger : Spatial development framework.