Nauru et la Planète bleue
> L'île de Pâques est principalement célèbre pour ses statues monumentales (les moaï), son écriture océanienne unique (le Rongo-Rongo) et l'effondrement mystérieux de sa civilisation qui alimentent spéculations et fantasmes.
> Vierge de toute installation humaine jusqu’à sa colonisation entre 800 et 1200 après JC, elle a connu l’essor puis le déclin de la société Rapa nui attribué par la pensée dominante actuelle à la surexploitation de ses ressources forestières.
> Une étude récente remet en cause la responsabilité exclusive de l’homme dans cette dégradation écologique et cette extinction culturelle. Se basant sur l’analyse de 3 000 ans d'histoire écologique de l'île de Pâques, elle affirme que la déforestation n'a pas été soudaine mais progressive, sur des pas de temps différents suivant la géographie de l'île. Enfin, une importante sécheresse pourraient avoir joué un rôle déterminant dans la déforestation et le déséquilibre de la société insulaire.
> Si l’île de Pâques ne peut plus servir de modèle microcosmique utilisable pour démontrer comment l'égoïsme peut conduite l’homme à sa propre destruction et, répétant à grande échelle les mêmes erreurs, aboutir à la 6e extinction massive du vivant, … où trouver un nouveau modèle laissant moins de place à la contestation ?
Nauru, LA nouvelle métaphore
> Au fin fond de l’Océan pacifique, l’île de Nauru, certes moins éblouissante sur le plan culturel mais tout aussi isolée que l’île de Pâques, possède une histoire moderne saisissante par le contraste entre la brièveté du cycle de son déclin et la lenteur avec laquelle l’équilibre préexistant s’était établi.
> Dans le suite d'articles intitulée Nauru et la Planète bleu, c’est bien l'histoire d'une descente aux enfers que nous allons vous conter.