Glossaire
Glossaires
Terme | Définition |
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Appauvrissement | |
Appel de Heidelberg | ♦ En 1992, au premier Sommet de la Terre, des centaines de scientifiques signaient une motion contre l'écologie "irrationnelle". Juste avant l’ouverture, 52 prix Nobel, 200 chercheurs renommés, issus de domaines scientifiques divers avaient adressé aux chefs d’États et de gouvernements un appel, un manifeste connu sous l’appellation d’Appel de Heidelberg. « Nous, soussignés, membres de la communauté scientifique et intellectuelle internationale, partageons les objectifs du Sommet de la Terre qui se tiendra à Rio de Janeiro sous les auspices des Nations Unies et adhérons aux principes de la présente déclaration.
Les plus grands maux qui menacent notre planète sont l’ignorance et l’oppression et non pas la science, la technologie et l’industrie dont les instruments, dans la mesure où ils sont gérés de façon adéquate, sont des outils indispensables qui permettront à l’humanité de venir à bout, par elle-même et pour elle-même, de fléaux tels que la surpopulation, la faim et les pandémies ». > Il est écrit dans le journal Le Monde (Foucart S. L’appel d’Heidelberg, une initiative fumeuse. Le Monde, 2012. https://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/06/16/l-appel-d-heidelberg-une-initiative-fumeuse_1719614_1650684.html : « L’appel d’Heidelberg est en réalité le résultat d’une campagne habilement orchestrée par un cabinet de lobbying parisien lié de près aux industriels de l’amiante et du tabac. » ♦ Équivalent étranger : Heidelberg Appeal. |
Appelant | ♦ Oiseau vivant, tenu captif, destiné à attirer (en général par la voix) ses congénères libres à portée de tir ou dans un piège. Par extension, formes artificielles ressemblant aux oiseaux que le chasseur veut attirer. |
Appétée | ♦ Définit une plante recherchée par le bétail pour sa consommation. |
Appétence | ♦ Phase active du comportement qui vise à rechercher l'objet propre à satisfaire un besoin naturel, en particulier la nourriture. Une fois l'objet atteint, l'appétence cesse. |
Appétibilité | ♦ Notion relative et qualitative correspondant au choix des plantes que font les animaux dans un pâturage. |
Application des lois, contraignante et non-contraignante | ♦ Dans les aires protégées, l’application non-contraignante des lois implique des mesures de gestion non-punitives qui encouragent les visiteurs à suivre les règles, comme la signalétique, les instructions verbales, etc. L’application contraignante des lois implique des mesures punitives pour les violations sérieuses, comme des sanctions, amendes et arrestations. |
Approche Bio-rights | ♦ Approche multidimensionnelle de la pauvreté et du changement climatique, fondée sur un mécanisme financier innovant qui permet de fournir un micro-crédit à des communautés défavorisées pour un développement soutenable en retour de leur implication active dans la conservation de l’environnement naturel. |
Approche de l’évaluation biorégionale de la biodiversité | ♦ Approche au travers des paysages et des écosystèmes qui permet de quantifier du mieux possible la biodiversité, d'identifier de manière objective les priorités de conservation et de fournir des orientations pour la gestion. Cette approche se déroule selon deux processus complémentaires qui finissent par se rejoindre. |
Approche de précaution | ♦ Terme très proche du principe de précaution et très largement utilisé dans le domaine de la pêche. Il vise, de la même façon, à pouvoir faire face, par un cadre défini, aux différentes formes d’incertitude auxquelles est confronté un domaine particulier. Cela concerne autant l’évaluation des risques que la mise en place de méthodes de gestion. Dans le domaine de la pêche, par exemple cela consiste en la mise en place d’une stratégie pour éviter la surexploitation des ressources, le surdéveloppement des capacités de récolte, la perte de diversité biologique, les perturbations physiques importantes des biotopes sensibles, ou les perturbations sociales ou économiques. |
Approche différentielle | ♦ Prise en compte des disparités sociales, économiques et écologiques des régions dans le processus de planification comme condition de réussite de la stratégie. |
Approche écologique pour le développement durable | ♦ Système de développement durable fondé sur une approche écologique qui doit maintenir stables les ressources de base, en évitant la surexploitation des ressources renouvelables ou les fonctions environnementales essentielles et en utilisant les ressources non renouvelables de telle manière que l'investissement soit fait avec des produits de substitution adéquats. Ceci inclut le maintien de la biodiversité et la stabilité des conditions climatiques et des autres fonctions de l'écosystème qui ne sont généralement pas classées dans les ressources économiques. |
Approche écosystémique | ♦ Approche fonctionnelle naturaliste, scientifique et technique de l'ensemble des composantes de la biosphère. Au sens de la convention sur la diversité biologique (CDB), il s'agit d'une stratégie de gestion intégrée des terres, de l'eau et des ressources vivantes qui favorise la conservation et l'utilisation durable de manière équitable. L'approche écosystémique place les besoins humains au centre de la gestion de la biodiversité. Elle consiste à gérer l'écosystème sur la base de ses multiples fonctions et des multiples utilisations qui sont faites de ces fonctions. L'approche écosystémique ne vise pas des gains économiques à court terme, mais à utiliser un écosystème sans l'endommager, durablement et de manière équitable. |
Approche eudémonique | ♦ Sous-tend que le bien-être humain est le résultat d’un équilibre entre la nature et les besoins de chacun. |
Approche fondée sur les écosystèmes pour l’adaptation | ♦ Cette approche utilise la biodiversité et les services écosystémiques comme élément de la stratégie globale afin d'aider les populations à s'adapter aux effets adverses du changement climatique. Elle peut inclure le développement durable, la conservation et la restauration des écosystèmes, comme faisant partie intégrante d'une stratégie globale d'adaptation qui prend en compte les co-avantages sociaux, économiques et culturels pour les populations locales. L'adaptation est facilitée à la fois par des mesures de gestion spécifiques des écosystèmes et par une augmentation de la résilience des écosystèmes au changement climatique. |