Glossaire
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Terme | Définition |
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Paradoxe du pigeon | ♦ Hypothèse de Dunn et al. (2006) indiquant que la conservation globale peut progresser quand les citoyens sont incités à vivre des expériences positives comme par exemple nourrir des pigeons ou d’autres oiseaux. Le paradoxe du pigeon se fondent sur trois affirmations :
Toutefois, malgré l’intérêt de ce concept, il faut rappeler qu’en ville, nourrir les pigeons ou les anatidés sur les plans d’eau, peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé des oiseaux mais égaleent sur celle des êtres humains en raison de la promiscuité des oiseaux qui peuvent se contaminer les uns les autres voire contaminer les personnes qui les nourrissent ou ne sont que de simples passants. Dans de nombreuses villes nourrir les pigeons est également interdit en raison de fientes acides qui érodent les bâtiments et les monuments. |
Paradoxe du plancton | ♦ Le plancton n’obéit pas au principe de l’exclusion des espèces de Gause. Dans les écosystèmes pélagiques du domaine marin ou aquatique continental, on observe très généralement la coexistence de plusieurs espèces co-dominantes à un instant donné, ce qu’on appelle le paradoxe du plancton ou de Hutchsinson, du nom de son inventeur. Ceci peut être dû à la rapidité des variations des conditions environnementales dans le domaine pélagique, notamment les conditions nutritionnelles. > Dans les écosystèmes pélagiques, les concentrations en nutriments ne sont pas stables sur une période suffisamment longue pour qu’une seule espèce se trouve dans des conditions tout à fait optimales, malgré des capacités de croissance très rapide. En d’autres termes, les espèces se trouvent toutes dans des conditions suboptimales pendant la majeure partie du temps. L’avantage nutritif éventuel d’une espèce donnée est fugace et d’autres espèces prennent rapidement le relais avant même d’avoir été éliminées par la première espèce dominante. Ce phénomène entraîne par ailleurs une lente dérive saisonnière de l’écosystème pélagique qu’on connaît sous le terme de « succession d’espèces ». > La seconde explication fait intervenir la notion d’hétérogénéité spatiale du milieu pélagique. Dans un milieu hétérogène, les concentrations en nutriments sont variables dans l’espace, y compris à l’échelle microscopique et une espèce dominante localement sera moins compétitive à peu de distance. Cette constatation a pour corollaire une faible variabilité biogéographique du phytoplancton ; la probabilité de rencontrer une espèce donnée dans n’importe quel océan peut devenir très faible mais elle ne serait jamais nulle dans l’absolu. > Une autre explication serait que des espèces phytoplanctoniques sont capables de tirer profit des ressources nutritives avec des capacités égales ou presqu’égales grâce à une adaptation de leur physiologie et, pour certaines de leur comportement (migrations), ce qui leur permet de coexister sur d’assez longues périodes, de plusieurs jours à plusieurs semaines. Les concepts de « plasticité métabolique » et de « dynamique nutritionnelle » permettent de décrire les caractéristiques des algues unicellulaires du phytoplancton. ♦ Équivalent étranger : Plankton paradox. |
Paragraphes opératifs | ♦ Paragraphes d'un accord international, d'une décision, d'une résolution ou d'une recommandation qui présentent les actions à prendre, individuellement ou conjointement, par les parties afin qu'elles remplissent les objectifs de l'accord, de la décision, de la résolution ou de la recommandation. |
Paralimnion | ♦ Partie la plus périphérique de la zone littorale d'un écosystème limnique, comprise entre la rive et la partie la plus profonde atteinte par les plantes aquatiques enracinées. |
Paralique | ♦ 1. En géologie, un milieu paralique qualifie une zone littorale qui est en contact avec la mer par une communication étroite, comme une lagune. Un écosystème paralique est un écosystème lagunaire. Il se caractérise par des dépôts sédimentaires riches en matières organiques formés en milieu côtier. Les milieux paraliques sont les lagunes, les lagons, les estuaires, les écotones. |
Paramètre | ♦ 1. Grandeur à fixer librement, maintenue constante, dont dépend une fonction de variables indépendantes, une équation ou une expression mathématique. |
Paramètre descriptif | ♦ Information descriptive, ou spécifique, que l'on prélève pour pouvoir effectuer un calcul, une analyse, des analyses de routine. |
Parapatrie | ♦ S'applique à différentes populations occupant des zones adjacentes. |
Parasite | ♦ Organisme qui consomme en partie les tissus de ses hôtes, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'organisme, généralement sans tuer l'hôte, mais en lui causant différents degrés de dommages, avec des conséquences importantes sur l'écologie, la physiologie et le comportement des hôtes. On en trouve dans les règnes animal et végétal. |
Parasitisme | ♦ Interaction entre membres d'espèces différentes dans laquelle le parasite exploite son hôte sans nécessairement conduire celui-ci à la mort. Une espèce parasite, la plus petite des deux, inhibe la croissance ou la reproduction de l'espèce hôte et en dépend plus ou moins directement pour son alimentation. |
Parasitoïde | ♦ Insecte parasite uniquement dans ses phases immatures, tuant son hôte en se développant et accédant à la vie libre au stade adulte. |
Parataxonomiste | ♦ Spécialiste formé sur le terrain à l'inventaire et à la collection de la biodiversité et recruté au niveau local. |
Parc national | ♦ Aire affectée à la conservation et à la propagation de la faune,de la flore sauvage et de la diversité biologique,à la protection des sites, des paysages et des formations géologiques d’une valeur esthétique particulière, ainsi qu’à la recherche scientifique, à l’éducation et la récréation du public.
♦ Équivalent étranger : National park. |
Parc pour la paix | ♦ Aires protégées transfrontalières qui sont définies pour la protection et le maintien de la biodiversité, et pour les ressources associées naturelles et culturelles, et pour la promotion de la paix et de la coopération. |
Parcage | ♦ Terme fréquemment employé dans le domaine de la législation forestière pour caractériser l'infraction des éleveurs qui consiste à laisser camper les animaux domestiques dans les aires protégées qui ne doivent être normalement utilisées que pour le pâturage. En fin de journée et de retour des pâturages, les animaux domestiques sont généralement maintenus en stabulation dans un enclos ou dans un espace non clôturé ; on parle alors de parcage sans se soucier du statut juridique du lieu sur lequel il est effectué (aire protégée ou exploitée). |