Économie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Évaluation du risque

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Glossaires

Terme Définition
Évaluation du risque

♦ Méthodologie pour déterminer la nature et l'étendue des risques à travers une analyse des risques potentiels et l'évaluation des conditions existantes de la vulnérabilité qui, associées, pourraient affecter les populations, les établissements, les services, la subsistance.
L'évaluation des risques (et la cartographie des risques qui y est associée) inclut un examen des caractéristiques techniques des dangers tels que leur localisation, leur intensité, leur fréquence et leur probabilité, l'analyse de l'exposition et la vulnérabilité sociale, y compris les dimensions physiques, économiques, environnementales et de santé et l'évaluation de l'efficacité des capacités de réponse alternatives prédominantes en ce qui concerne les scénarios de risques probables. Cette série d'activités est parfois connue comme un processus d'analyse des risques.

> L’évaluation des risques implique d’évaluer soit les risques sur la santé, soit les risques environnementaux (soit les deux) attachés à un produit, un processus, une politique ou un projet. Elle peut être exprimée de diverses manières :

  • comme la probabilité qu’un certain effet déterminé sur la santé ou sur l’écosystème se produise, par exemple, une chance de mortalité 1 sur 100 000 si on expose de manière continue à un produit chimique ;
  • comme un nombre d’incidences à travers une population déterminée, par exemple, 10 000 morts prématurées par an dans une certaine population ;
  • comme une incidence déterminée par unité d’exposition, par exemple, X pour cent d’augmentation dans la mortalité prématurée par unité de pollution de l’air ;
  • comme un degré de non-effet d’exposition, par exemple, en dessous d’un microgramme par mètre cube, il n’y a pas d’effet sur la santé.

> Les évaluations de risques peuvent ne pas se traduire très facilement en règles de décision. Une façon pour qu’elles le fassent, c’est si le degré de risque actuel ou estimé est comparé à un degré acceptable qui serait le résultat du jugement d’un expert ou le résultat d’une enquête publique. Une limite commune est de considérer les risques quotidiens et de juger si les gens « vivent avec un tel risque ». Cela pourrait le rendre acceptable. D’autres procédures tendent à être plus communes et peuvent définir le niveau acceptable comme étant un niveau zéro risque, ou même un niveau de risque zéro avec encore une marge d’erreur importante.
Les procédures établissant les degrés de non-effet, par exemple, des produits chimiques, définissent l’origine de ce que les économistes appelleraient une fonction de dégât, mais ne peuvent pas informer la prise de décision à moins que le but soit en fait de garantir ce degré de risque. En d’autres termes, les points de non effet ne contiennent pas d’information sur la fonction de dégâts.

♦ Équivalent étranger : Risk assessment.