♦ Méthodologie pour déterminer la nature et l'étendue des risques à travers une analyse des risques potentiels et l'évaluation des conditions existantes de la vulnérabilité qui, associées, pourraient affecter les populations, les établissements, les services, la subsistance.
L'évaluation des risques (et la cartographie des risques qui y est associée) inclut un examen des caractéristiques techniques des dangers tels que leur localisation, leur intensité, leur fréquence et leur probabilité, l'analyse de l'exposition et la vulnérabilité sociale, y compris les dimensions physiques, économiques, environnementales et de santé et l'évaluation de l'efficacité des capacités de réponse alternatives prédominantes en ce qui concerne les scénarios de risques probables. Cette série d'activités est parfois connue comme un processus d'analyse des risques.
> L’évaluation des risques implique d’évaluer soit les risques sur la santé, soit les risques environnementaux (soit les deux) attachés à un produit, un processus, une politique ou un projet. Elle peut être exprimée de diverses manières :
- comme la probabilité qu’un certain effet déterminé sur la santé ou sur l’écosystème se produise, par exemple, une chance de mortalité 1 sur 100 000 si on expose de manière continue à un produit chimique ;
- comme un nombre d’incidences à travers une population déterminée, par exemple, 10 000 morts prématurées par an dans une certaine population ;
- comme une incidence déterminée par unité d’exposition, par exemple, X pour cent d’augmentation dans la mortalité prématurée par unité de pollution de l’air ;
- comme un degré de non-effet d’exposition, par exemple, en dessous d’un microgramme par mètre cube, il n’y a pas d’effet sur la santé.
> Les évaluations de risques peuvent ne pas se traduire très facilement en règles de décision. Une façon pour qu’elles le fassent, c’est si le degré de risque actuel ou estimé est comparé à un degré acceptable qui serait le résultat du jugement d’un expert ou le résultat d’une enquête publique. Une limite commune est de considérer les risques quotidiens et de juger si les gens « vivent avec un tel risque ». Cela pourrait le rendre acceptable. D’autres procédures tendent à être plus communes et peuvent définir le niveau acceptable comme étant un niveau zéro risque, ou même un niveau de risque zéro avec encore une marge d’erreur importante.
Les procédures établissant les degrés de non-effet, par exemple, des produits chimiques, définissent l’origine de ce que les économistes appelleraient une fonction de dégât, mais ne peuvent pas informer la prise de décision à moins que le but soit en fait de garantir ce degré de risque. En d’autres termes, les points de non effet ne contiennent pas d’information sur la fonction de dégâts.
♦ Équivalent étranger : Risk assessment.