Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
---|---|
Espèces sympatriques | |
Espérance de vie sans limite fonctionnelle | ♦ Nombre moyen d'années qu'un individu est supposé vivre indépendamment d'une limite fonctionnelle si les patterns de mortalité et de morbidité continuent à s'appliquer de la même façon. Une limite fonctionnelle peut être une restriction dans les capacités, par exemple, l'aptitude à se déplacer ou à effectuer un mouvement particulier. |
Essence | ♦ Désigne l'ensemble des arbres ayant des caractéristiques anatomiques de structure du bois (forme et groupement des cellules) identiques. Ils appartiennent à une même espèce botanique.
♦ Équivalent étranger : Wood essence. |
Estimation | ♦ Information qui se fonde sur des calculs pouvant inclure des hypothèses statistiques sur l'échantillonnage, ou des hypothèses biologiques sur la relation qui existe entre une variable observée (par exemple, un indice d'abondance) et la variable d'intérêt (par exemple, le nombre d'individus matures). L'estimation peut aussi faire intervenir une interpolation dans le temps pour le calcul de la variable d'intérêt pour une étape particulière (par exemple, estimations de la taille de la population à 5 et à 15 ans). |
Estimation des effectifs | ♦ Méthode permettant d'évaluer l'effectif d'une population dont on ne peut connaître avec certitude l'effectif réel total. |
Estimation du risque de disparition d’une espèce | ♦ La méthodologie mondiale définie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) s'appuie sur cinq critères d'évaluation qui reposent sur différents facteurs biologiques associés au risque d'extinction, comme la taille de la population de l'espèce, son taux de déclin, l'aire de sa répartition géographique et son degré de fragmentation. |
Estivation | ♦ Période de sommeil durant l'été, au contraire de l'hibernation qui est la période de sommeil durant l'hiver. Elle permet d'éviter les températures très élevées ou les sécheresses. |
Établissement | ♦ Fait référence au processus d'une espèce exotique dans un nouvel habitat produisant avec succès une progéniture viable avec la probabilité de survie continue. |
Étage benthique | ♦ Espace vertical du domaine benthique marin où les conditions écologiques, fonctions de la situation par rapport au niveau de la mer, sont sensiblement constantes ou varient régulièrement entre deux niveaux critiques marquant les limites de l'étage. Les étages ont chacun des peuplements caractéristiques et leurs limites sont révélées par un changement de ces peuplements au voisinage des niveaux critiques marquant les conditions limites des étages intéressés. |
Étage d'un peuplement | ♦ Ensemble des arbres dont les houppiers constituent une strate nettement distincte de l'ensemble des houppiers des autres arbres.
♦ Équivalent étranger : Level of a settlement. |
Étage infralittoral | ♦ Espace compris entre les basses mers de vives-eaux (BMVE) et la limite compatible avec la vie des phanérogames marines et des algues pluricellulaires photophiles (mers à marées), environ 15-20 mètres dans l'océan et 30 à 40 mètres de profondeur en Méditerranée. Il est colonisé par des organismes qui exigent une immersion continue. Le sédiment garde son eau de saturation. > Au-dessous de ces étages se trouve l'étage circalittoral, sur le plateau continental, dont la limite profonde est la limite compatible avec la vie des algues pluricellulaires sciaphiles soit 70 à 120 mètres environ ; en Méditerranée, il est plus réduit. > Au-dessous, les grands fonds constituent le système profond ou système aphytal caractérisé par l'absence de lumière et donc de végétation chlorophyllienne. Le système aphytal qui ne comporte plus que des animaux comprend trois étages :
> Ces définitions permettent de distinguer :
De plus, dans chaque province on distingue :
Le domaine pélagique est divisé verticalement en :
♦ Équivalent étranger : Infralittoral zone. |
Étage littoral | ♦ Étage dont la reconnaissance des limites est parfois délicate, en particulier sur les rivages des mers sans marée. Pour les côtes de la Manche, la limite inférieure de l'étage littoral est celle qui sépare la végétation algale à Fucus serratus des peuplements à grandes Laminaires, qui caractérisent le sommet de l'étage sublittoral ou bien par la limite inférieure des herbiers à Zostera marina. |
Étage médiolittoral | ♦ Correspond à la zone de l'estran située entre le niveau moyen des hautes mers de vives-eaux et celui des basses mers de mortes-eaux. Ces limites incluent la majeure partie de la zone de balancement des marées. Sur des fonds durs, l'étage médiolittoral est principalement marqué par la présence d'algues brunes de type Fucus. Dans cet étage, les sédiments ne retiennent à basse mer que l’eau de rétention, l’eau de saturation oscillant avec la marée. Cette possibilité de retenir le film d’eau autour des grains de sable est variable selon la nature du sédiment et selon la pente de la plage. Les organismes dans cet étage doivent pouvoir supporter de fortes fluctuations de salinité, car c’est le facteur maître dans cet étage. |
Étage subtidal | ♦ Qualifie la zone située en-dessous de la zone de balancement des marées et ne découvrant donc jamais à marée basse. |
Étage supralittoral | ♦ Espace dont la limite inférieure correspond au niveau des hautes mers de vives-eaux (HMVE) et n'est concerné que par les embruns pendant une grande partie de l'année ; c'est la zone d'humectation salée. Dans les mers à marées faibles, il est arrosé par les vagues déferlantes lors des tempêtes ou des variations exceptionnelles du niveau de l'eau. Il est colonisé par des organismes aériens liés au milieu marin mais qui supportent de longues émersions. Il comprend la partie du rivage habituellement exondée, mais plus ou moins mouillée par les vagues et les embruns lors des tempêtes. La flore résidente, halotolérante, ne supporte pas une immersion prolongée. |