Aire minimale
Glossaires
Terme | Définition |
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Aire minimale | ♦ Caractérise la surface nécessaire pour obtenir un nombre d'espèces qui ne varie plus ou pratiquement plus. Pour calculer l'aire minimale en phytosociologie, on sélectionne un endroit de végétation homogène. On y note toutes les espèces sur un carré d'un mètre de côté (1 m²), puis on double sa surface. On relève et on additionne les espèces non recensées dans le premier carré. Le principe est de doubler la surface du relevé jusqu'à ce que le nombre d'espèces nouvelles trouvées soit inférieur à 10 % du nombre total d'espèces du quadrat. On définit classiquement l’aire minimale d’un individu d’association à partir de la courbe aire-espèces : courbe d’accroissement du nombre d’espèces en fonction de la surface que l’on augmente par doublements successifs de placettes imbriquées. On détermine l’aire minimale qualitative comme l’abscisse du point de courbure maximale de la courbe. La conséquence méthodologique la plus important est qu’il est nécessaire d’exécuter les relevés sur une portion la plus grande possible d’un individu d’association, bien au-delà de l’aire minimale empirique apparente, dans les seules limites de l’homogénéité floristique, structurale et écologique nécessaire. Une surface est floristiquement homogène lorsqu’elle est au moins égale à l’aire minimale et qu’elle n’excède pas une dimension définie par le deuxième point d’inflexion de la courbe. > Le principe d’aire minimale est mis en question par différents auteurs car selon l’approche effectuée, le nombre d’espèces peut être différent et donc l’aire minimale peut être différente sur un même site. ♦ Équivalent étranger : Minimum threshold surface. |