Ecology

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Ecology

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Glossaries

Term Definition
Couvaison

♦ Synonyme : Incubation.
Action d’un oiseau adulte qui se tient sur les oeufs pour les maintenir au chaud et assurer ainsi le développement de l’oisillon dans l’oeuf.
♦ Équivalent étranger :

Couvée

♦ Désigne une famille accompagnée par l’un et ou l’autre des adultes.
♦ Équivalent étranger : Brood.

Couvert forestier

♦ Désigne l'ensemble formé par les cimes des arbres d'une forêt. Le couvert forestier mondial est un indicateur de l'état de santé de la planète. Selon une étude publiée dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (PNAS) datée du 26-30 avril 2010, et fondée sur des observations satellitaires, le couvert forestier mondial a diminué de 3,1 % entre 2000 et 2005. Les forêts boréales ont compté pour environ un tiers de cette perte, suivies par les zones forestières tropicales humides. Au total, cette perte a totalisé 1.011.000 km² soit en moyenne 0,6 % par an. Le couvert forestier mondial était de 32.688.000 km² au début de l'étude.
♦ Équivalent étranger : Forest cover.

Couvert végétal

Couverture végétale temporaire qui se développe et fournit une protection au sol, permettant l'établissement et la croissance d'espèces végétales, particulièrement celles à croissance lente. Le terme désigne également les plantations intermédiaires qui sont supprimées par l'utilisation d'herbicides sélectifs.
♦ Équivalent étranger : Cover crop.

Cowdriose

Maladie grave transmise par une bactérie (Cowdria ruminantium) à partir des tiques chez les ruminants en Afrique tropicale. Elle conduit à des pertes de production et à la mort des animaux infectés.
♦ Équivalent étranger : Cowdriose.

Crapauduc

♦ Passage à batraciens, à section fermée ou canal construit pour conduire les batraciens d'un côté à l'autre d'une route.
♦ Synonyme : Batrachoduc.
♦ Équivalent étranger : Toad passage.

Créance d’extinction ou dette d’extinction

♦ Ce concept décrit l'extinction future des espèces en raison des événements du passé, comme, par exemple, la persistance d'espèces dans des fragments d'habitats dans lesquels les conditions d'existence ne sont plus réunies.

> La créance d'extinction se produit en raison de retards entre les impacts sur une espèce, tels que la destruction d'un habitat et la disparition ultime des espèces. Par exemple, des espèces d'arbres longévives peuvent survivre de nombreuses années même après que la reproduction soit devenue impossible et qu'ils soient sur le point de s'éteindre.

> Pour une espèce isolée, la dette est le nombre ou la proportion des populations dont on s’attend à l’extinction après un changement majeur dans leur habitat. Pour un habitat avec sa communauté d’espèces végétales et animales, la dette se mesure par le nombre ou la proportion d’espèces actuelles occupant encore l’habitat et qui vont disparaître plus ou moins vite suite à une perturbation majeure et sans qu’une nouvelle n’intervienne.

La dernière partie de la définition « sans qu’une nouvelle perturbation n’intervienne » est capitale pour la conservation de cet habitat. En effet, très souvent, pour un milieu protégé suite à une perturbation ancienne, on considère l’inventaire actuel des espèces comme définitif, en faisant comme si toutes allaient persister ; or dans de nombreux cas, les espèces dites spécialistes (étroitement liées à cet habitat), vont s’éteindre faute de disposer d’un environnement de surface et/ou de qualité suffisantes pour se maintenir à long terme ou à cause des effets de lisière d’un habitat fragmenté et de la rupture d’un certain nombre d’interactions avec d’autres espèces disparues.

> La notion de dette d’extinction est née au cours de la seconde moitié du XXème à partir de la théorie de la biogéographie insulaire et, plus tard, celle des métapopulations. La première traite de ce qui se passe au niveau des îles de taille variable et de leurs communautés vivantes ; la seconde s’occupe des métapopulations (ensemble de populations locales installées dans un réseau d’habitats en taches dans le paysage global et qui sont connectées entre elles par la dispersion.

Ces deux théories prédisent que plus la surface d’habitat perdu est grande, plus il y aura d’extinctions et que plus le temps s’écoule depuis une perturbation majeure (comme la perte d’habitat), plus la dette va se payer et plus d’espèces spécialistes vont s’éteindre (ou des populations de ces espèces selon l’échelle).

♦ Équivalent étranger : Extinction debt.

Création

♦ Se définit comme la manipulation des caractéristiques physiques, chimiques ou biologiques présentes pour développer un nouveau milieu. Le terme est employé depuis peu, en synonymie de fabrication, notamment pour les projets conduits comme des mitigations sur des terrains dépourvus de végétation. Fréquemment, le processus de supprimer toute la végétation d'un site entraîne des changements importants de l'environnement et la mise en place d'un écosystème différent de l'historique.

La création, menée comme ingénierie dirigée ou architecture du paysage, ne peut pas être qualifiée de restauration parce que la restauration promeut le développement d'un écosystème le long d'une trajectoire donnée, et ensuite permet aux processus autogéniques de mener au stade de développement ultérieur avec peu ou pas d'interférence humaine.

♦ Équivalent étranger : Establishment, creation.

Créationnisme

♦ Théorie d’ordre religieux qui veut que la Terre ne soit âgée que d’environ 6 000 ans et que les formes vivantes aient été individuellement et immuablement créées par Dieu en six jours.
♦ Synonyme : Fixisme.
♦ Équivalent étranger : Creationism.

Crèche

♦ Groupement de jeunes animaux surveillés par des adultes qui ne sont pas les géniteurs de tous.
♦ Équivalent étranger : Nursery, creche.

Crédit de colonisation

Correspond au nombre d'espèces qui vont coloniser un site à la suite de l'amélioration des facteurs du milieu, augmentation de la surface ou de la connectivité avec des habitats proches et favorables.
Équivalent étranger : Immigration rate.
Crénicole

♦ Espèce inféodée aux biotopes de sources et aux biotopes d'eaux agitées, alimentés par une chute.
♦ Équivalent étranger : Crenicolous.

Crénon

♦ Zone d'un cours d'eau qui correspond à sa source et aux biotopes torrenticoles propres à la partie supérieure des écosystèmes lotiques, aux eaux fraîches agitées d'un courant intense et sursaturées en oxygène dissous.
♦ Équivalent étranger : Crenon.

Crénophile

♦ Désigne une espèce inféodée aux eaux agitées et très oxygénées qui vit dans la zone du crénon d'un écosystème lotique.
♦ Équivalent étranger : Crenophilous.

Crépusculaire

♦ Caractérise une espèce qui est active principalement au crépuscule.
♦ Équivalent étranger : Twilight.