Glossaire

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

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Terme Définition
Kleptoplastie (ou Cleptoplastie)

♦ Type particulier de symbiose dans lequel les chloroplastes d'algues sont utilisés par l’organisme qui les ingère. Les algues ingérées ne sont effectivement que partiellement digérées laissant intacts les chloroplastes qui continuent leur activité photosynthétique un certain temps C’est le cas par exemple des ciliés organismes zooplanctoniques qui consomment des microalgues ou des élysies, limaces de mer, qui consomment des algues vertes.
♦ Équivalent étranger : Kleptoplasty.

Krigeage

♦ Le terme krigeage, provient du nom de famille de l'ingénieur minier sud-africain Daniel Gerhardus Krige. Il a été formalisé pour la prospection minière par George Matheron (1930-2000) à l'École des Mines de Paris. Depuis, le domaine de ses applications a largement été étendu, touchant notamment la météorologie, les sciences de l'environnement et l'électromagnétisme.
Le krigeage est une méthode d'interpolation spatiale, utilisée dans un espace à trois dimensions, pour arriver à définir au mieux les valeurs manquantes dans une série de valeurs dont on connaît déjà bien la situation spatiale. Ces dernières ont par conséquent un « poids », et leur environnement immédiat jouit de ce poids, mais au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la valeur, le poids devient de plus en plus faible. Le krigeage est une méthode d'estimation spatiale qui permet de pouvoir avoir, en quelque lieu que ce soit, une valeur, même si son « poids » n'est pas analogue aux valeurs expérimentales. Cette méthode est parfois considérée comme la plus juste d'un point de vue statistique.
♦ Équivalent étranger : Kriging.

Kyste

♦ 1. Œuf ou phase de dormance de nombreux organismes, qui leur permet de passer une période souvent extrêmement longue enfermés dans une enveloppe solide, avant de retrouver des conditions qui conviennent à leur « réveil » et à la poursuite de leur cycle de développement.

  2. phase naturelle de la croissance d'une espèce (phytoplancton, par exemple), pendant laquelle les kystes s'enfouissent dans les sédiments pour reparaître au printemps, lors des conditions plus favorables au développement des espèces.

♦ Équivalent étranger : Kyste.

Labelle

♦ Pétale supérieur des orchidées.
♦ Équivalent étranger : Labellum.

Labium

♦ Pièce buccale chez les insectes.
♦ Équivalent étranger : Labium.

Labour conservatoire

♦ Pratique de labour ou de travail du sol qui laisse les matériaux végétaux de la récolte précédente à la surface du sol, maintenant ainsi, voire améliorant les stocks de carbone dans le sol.
♦ Équivalent étranger : Conservation tillage.

Labre

♦ Lèvre supérieur couvrant la base des mandibules et formant la voûte de la cavité buccales des insectes.
É♦ quivalent étranger : Labrum.

Lac eutrophe

♦ Plan d'eau peu profond et trouble qui présente une concentration excessive en éléments nutritifs végétaux provoquant une prolifération d'algues.
♦ Équivalent étranger : Eutrophic lake.

Lac oligotrophe

♦ Plan d'eau clair, profond et pauvre en éléments nutritifs.
♦ Équivalent étranger : Oligotrophic lake.

Lachâge volontaire

♦ 1. Utilisation variée d'un organisme qui n'est pas confiné.
   2. Introduction de plantes transgéniques ou de micro-organismes dans l'environnement pour des raisons scientifiques ou commerciales.
   3. Introduction volontaire dans l'environnement d'OGM sans moyens de confinement comme les barrières physiques ou une combinaison de barrières physiques avec des barrières chimiques ou biologiques visant à limiter les contacts avec la population et l'environnement.
♦ Équivalent étranger : Deliberate release.

Lacune

♦ Absence partielle ou totale de connaissance, de disposition précise ou d’éléments précis sur un point particulier qui ne peut donc être compris de manière complète.
♦ Équivalent étranger : Gap.

Lagg

♦ Terme suédois désignant une zone humide ou une dépression à la marge d’une tourbière ombrotrophe qui collecte les eaux de percolation en provenance du dôme de la tourbière ou des hautes terres avoisinantes et qui supporte des communautés végétales qui ressembent à celles d’une tourbière minérothrophe.
♦ Équivalent étranger : Lagg.

Lagunage

♦ Technique biologique d'épuration des eaux où le traitement est assuré par une combinaison de procédés aérobies et anaérobies impliquant un éventail de microorganismes : algues et bactéries.
Le lagunage nécessite une succession de bassins (minimum deux) peu profonds et généralement rectangulaires où l'eau s'écoule gravitairement de lagune en lagune. L'action naturelle du soleil, qui fournit chaleur et lumière, favorise une croissance rapide des microorganismes aérobies et anaérobies.
♦ Équivalent étranger : Lagooning.

Laisses de crue

♦ Traces laissées par une crue sur un ouvrage ou d'autres supports, indiquant le plus haut niveau atteint.
♦ Équivalent étranger :

Lamarckisme

♦ Théorie émise au début du du XIXème siècle par Jean-Baptiste LAMARCK, naturaliste français, selon laquelle l’évolution des espèces est le résultat de la transformation des organes en fonction du niveau de leur utilisation ou de leur non-utilisation.
Cette théorie précède et a été supplantée par celle du Dawinisme qui attribue l'évolution des espèces à la selection naturelle et la concurrence vitale.
♦ Équivalent étranger : Lamackism.