Écologie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Évolution darwinienne

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Terme Définition
Évolution darwinienne

♦ Dans son ouvrage de 1859 « The origin of species », Darwin attire l’attention sur un certain nombre de lois du vivant : la reproduction, l’hérédité, les variations entre individus et la lutte pour l’existence. Dans ces conditions l’évolution par sélection naturelle est inévitable : l’organisme qui a le plus grand pouvoir de survie et de multiplication se développera aux dépens des autres. Cette théorie est très générale. Elle ne dit rien sur les processus d’hérédité et de multiplication, rien sur l’origine des variations héréditaires, rien sur ce qui résulte de la sélection naturelle. Darwin ne savait pas ce qu’était un gène. C’est pourquoi la théorie darwinienne est si générale qu’on l’applique dans les domaines les plus divers comme l’économie ou la culture. Mais la théorie darwinienne n’envisage la sélection naturelle qu’à l’échelle de l’individu et ne rend pas compte de l’évolution d’une espèce. Le néo-darwinisme tout autant, puisqu’il envisage une sélection naturelle fondée sur les mutations aléatoires des gènes.
Cinquante ans avant Darwin, Lamarck a lui aussi proposé une théorie de l’évolution. Pour lui l’évolution provenait de l’influence des conditions de vie. Les girafes avaient un long cou car leurs ancêtres cherchaient constamment à manger des feuilles sur des arbres élevés, d’où l’allongement de leurs cous. Il supposait l’hérédité des caractères acquis, soit des modifications de l’être vivant durant son existence. La théorie de la sélection naturelle de Darwin éclipsera la théorie de Lamarck.
♦ Équivalent étranger : Darwinian evolution.