Étamine
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♦ Organe mâle d'une fleur. ♦ Équivalent étranger : Stamen.
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État alternatif stable
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♦ 1. Définit des états qui se maintiennent après de petites perturbations. Un système écologique peut être dans différents états contrastés (par exemple avec des densités de poissons élevées ou basses, des eaux turbides ou au contraire transparents, des sols végétalisés ou au contraire, nus) bien que les conditions environnementales externes soient identiques. Les états alternatifs sont considérés comme stables dans la mesure où ils montrent des dynamiques à long terme de chaque état comme étant déterminés par leur attractivité sous-jacente plutôt que par une dynamique transitoire et où le système est bloqué irréversiblement dans chaque état intermédiaire et ne peut varier sans des perturbations externes suffisamment fortes pour initier un état de transition. Souvent des états différents des écosystèmes sont bénéfiques différemment pour les sociétés qui dépendent de leurs services écosystémiques, comme la production alimentaire ou les loisirs. Par exemple, si un écosystème est surpâturé, sa couverture herbacée est altérée et finit par disparaître, ce qui conduit à une désertification où plantes et animaux ne peuvent plus vivre.
2. États associés à des changements brusques dans les écosystèmes, à des points d’inflexion et à l’hystérèse. Les écosystèmes maintiennent leur stabilité par des mécanismes internes de feedback, ce qui confère la résistance des fonctions écosystémiques. Cependant, les perturbations environnementales peuvent augmenter la probabilité d’un changement de régime qui conduira à un changement fondamental dans les assemblages des espèces qui fournissent des fonctions. Les systèmes peuvent être plus sensibles à la stochasticité environnementale et aux perturbations transitoires proches du point d’inflexion, ce qui peut conduire à des changements brusques vers un nouvel équilibre. Des états alternatifs stables peuvent être défavorables en termes de fonctions écosystémiques avec un retour vers des états précédents uniquement possibles par des interventions de gestion importantes et coût (hystérèse), limitant ainsi la capacité de recouvrement des fonctions écosystémiques.
♦ Équivalent étranger : Alternative stable state.
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État chimique
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♦ Évalue le respect ou nom des normes de qualités environnementales pour les substances prioritaires réglementaires. ♦ Équivalent étranger : Chemical state.
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État d’équilibre stable
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♦ État caractérisé par une stabilité d’un ensemble de facteurs biotiques et biotiques. ♦ Équivalent étranger : Stable equilibrium state.
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État d’un écosystème
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♦ De manière générale, l’état d’un écosystème est défini par sa condition physique, chimique et biologique à un moment donné. La définition de l’état écologique des écosystèmes et sa mesure doit permettre de refléter, de manière lisible, les multiples dimensions d’intérêt de l’état des écosystèmes et de leur diversité biologique. Cet état conditionne notamment leur capacité à fournir durablement des biens et services, à réguler leurs contraintes et le maintien de leur dimension patrimoniale. L’identification précise et l’agrégation des dimensions dont le suivi est nécessaire dans cette optique constitue un enjeu fort pour l’évaluation. En pratique, en effet, la biodiversité et les écosystèmes revêtent de nombreuses dimensions et sont d’une extrême complexité. Il s’agit de refléter la diversité mais aussi l’abondance des différentes formes de vie qui composent les écosystèmes. Ainsi, l’état d’un écosystème peut être défini sur la base de trois niveaux qui dépendent du niveau d’irréversibilité de sa dégradation. À un premier niveau de dégradation, la résilience de l’écosystème lui permet de se régénérer spontanément et sans intervention humaine après l’élimination ou la diminution des facteurs de dégradation. À un deuxième niveau, la résilience de l’écosystème est dépassée : l’écosystème ne peut pas se régénérer spontanément mais sa régénération reste possible par une intervention humaine à travers des opérations de restauration ou de réhabilitation. La limite entre le premier et le deuxième niveau peut être caractérisée par un premier seuil. Enfin, le troisième niveau correspond à un état de dégradation tel qu’il est impossible de régénérer l’écosystème dans son état initial. Dans ce cas, des opérations de réhabilitation ou de réaffectation peuvent être effectuées, permettant d’aboutir à un écosystème différent. La limite entre ce deuxième et ce troisième niveau est caractérisée par un seuil d’irréversibilité. Dans un système dynamique, un seuil d’irréversibilité est un point au-delà duquel le système s’effondre ou bascule dans un nouvel état d’équilibre sans retour possible vers son état antérieur. Dans une autre perspective, un seuil de durabilité peut se définir comme les limites entre lesquelles un système peut se maintenir grâce à sa résilience. ♦ Équivalent étranger : State of an ecosystem.
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État de conservation
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♦ L’état de conservation d’un habitat peut être considéré comme la somme des états des paramètres qui le constituent. On cherche à la fois à y conserver des entités (gènes, individus, populations, paysages) et des fonctions (flux de régénération, production, etc.). La démarche d’évaluation doit prendre en compte cette double logique. Il faut ensuite agréger les données obtenues pour différents domaines biogéographiques afin d’avoir une évaluation de l’état de conservation des habitats et des espèces au niveau national. Il s’agit alors d’évaluer l’état de conservation de chaque habitat au moyen d’indicateurs mesurables et qualitatifs. On peut estimer l’écart avec l’état de référence et l’exprimer sous forme de classe d’état de conservation.
> Le fait qu’un habitat (ou une espèce) ne soit pas menacé ne signifie pas nécessairement qu’il soit dans un état de conservation favorable. L’état de conservation d’un habitat naturel dans un domaine biogéographique donné est considéré comme favorable lorsque :
- Son aire de répartition ainsi que les superficies qu’il couvre au sein de cette aire sont stables ou en extension
- La structure et les fonctions spécifiques nécessaires à son maintien à long terme existent et sont susceptibles de perdurer dans un avenir prévisible
- L’état de conservation des espèces qui lui sont typiques est favorable.
> L’état de conservation d’une espèce dans un domaine biogéographique donné est considéré comme favorable lorsque :
- Les données relatives à la dynamique de la population de l’espèce en question indiquent que cette espèce continue et est susceptible de continuer à long terme à constituer un élément viable des habitats naturels auxquels elle appartient
- L’aire de répartition naturelle de l’espèce ne diminue ni ne risque de diminuer dans un avenir prévisible
- Il existe et il continuera probablement d’exister un habitat suffisamment étendu pour que ses populations se maintiennent à long terme.
♦ Équivalent étranger : Conservation status.
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État de protection
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♦ Objectifs de gestion des aires protégées, tels qu'indiqués par les catégories de gestion de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). ♦ Équivalent étranger : Status of protection.
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État de référence
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♦ État d'un habitat dont tous les besoins sont satisfaits (conditions écologiques, fonctionnement...). La définition d'un état de référence fait donc appel à des critères (parfois appelés attributs) qui sont des caractéristiques de l'entité étudiée, et à des indicateurs qui sont les grandeurs mesurées pour évaluer une situation donnée, au regard de chaque critère retenu.
> Pour un milieu aquatique, état dans lequel il serait dans des conditions naturelles ou proches du naturel, c’est-à-dire non impactées par les activités anthropiques. Cette notion est très différente de celle de biodiversité, puisqu’un milieu peut, par exemple, être naturellement pauvre, ou chargé en matières organiques et en azote, ou pauvre en oxygène. Cette référence est donc obligatoirement rapportée au type de milieu considéré. Sur le profil longitudinal d’un même hydrosystème les références pourront donc être très différentes entre les zones amont (ruisseaux, torrents), médianes (rivières moyennes de plaines ou de collines) et aval (grands cours d’eau). Certaines méthodes de bioindication intègrent la diversité des types écologiques dans leur construction.
Il existe différentes approches pour définir l’état de référence :
- État des habitats à un temps t afin de pouvoir observer l’évolution des habitats, évaluer la dynamique naturelle et les effets de la gestion pratiquée sur le milieu.
- État historique des habitats avant perturbation anthropique. Cependant, on ne possède pas forcément les données historiques décrivant ces habitats. Il est donc difficile d’établir un état de référence comparable à l’état actuel. De plus, si les perturbations ont été importantes, le retour à un état historique est impossible.
- État qui couvre l’ensemble des états possibles en évolution naturelle, sans perturbations anthropiques définis. Ces états sont dits normaux.
♦ Équivalent étranger : Reference status.
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État de référence d’un écosystème
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♦ Plusieurs expressions sont utilisées pour désigner ce qui constitue la référence à des opérations de restauration ou de réhabilitation. La Society for Ecological Restoration (SER, 2004) parle d’écosystème de référence ou simplement de référence, qu’elle définit et analyse en ces termes : « Un écosystème de référence », ou « référence », sert de modèle pour la planification d’un projet de restauration et ensuite pour son évaluation. Dans sa forme la plus simple, la référence est un site réel, sa description écrite ou les deux. Le problème avec une référence simple est qu’elle représente un seul état ou expression des attributs d’un écosystème. La référence sélectionnée peut être n’importe quel état potentiel de la gamme historique des variations de cet écosystème. La référence reflète une combinaison particulière d’événements stochastiques qui se sont déroulés pendant le développement de l’écosystème. De la même manière, un écosystème qui subit la restauration peut évoluer en une large gamme d’états. Chaque état exprimé convient pour la restauration, pourvu qu’il soit comparable à un état potentiel dans lequel sa référence pourrait se développer. Ainsi, une référence simple n’exprime pas suffisamment la multitude d’états potentiels et la gamme historique de variations exprimées par l’écosystème restauré. Par conséquent, une référence est meilleure lorsqu’elle est représentée par une multitude de sites de référence et, si nécessaire, par d’autres sources. Cette description composite permet de donner une base plus réaliste à la planification de la restauration. ♦ Équivalent étranger : Reference baseline of an ecosystem.
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État de surface
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♦ Le terme "état de surface" peut désigner :
- une seule surface élémentaire ;
- la juxtaposition de plusieurs ;
- un système de surfaces élémentaires, c'est-à-dire un ensemble, au sein duquel jouent des interactions.
♦ Équivalent étranger : Surface state.
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État écologique
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♦ Évalue la structure et le bon fonctionnement des écosystèmes. Il est fondé sur des critères biologiques, hydromorphologiques et physico-chimiques. Il s’apprécie en cinq classes : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais. Dans le milieu aquatique, il est défini comme étant l’état du fonctionnement d’un écosystème aquatique comparé à un modèle théorique de référence, pour en déduire l’écart à cette référence. Ce sont les fonctionnalités qui doivent être évaluées, et non la composition (bien que ce soit la composition taxonomique qui serve de base à cette évaluation des fonctionnalités, en tant que bioindicateur). L’état écologique comprend principalement l’évaluation biologique, mais également l’évaluation de paramètres physico-chimiques de qualité générale, conditionnant directement l’état biologique. ♦ Équivalent étranger : Ecological state.
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État écologique d’équilibre
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♦ État dans lequel l’action de forces multiples aboutit à un équilibre stable au cours du temps, tant qu’une perturbation majeure n’agit pas sur les différentes composantes de l’écosystème. ♦ Équivalent étranger : Ecological state of equilibrium.
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État sanitaire
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♦ Appelé également situation sanitaire, il réflète la fréquence des maladies et la mortalité. L'état sanitaire des individus joue un rôle important dans la démographie des populations. La transmission de pathogènes, dépendant souvent de la densité d'hôtes (effet densitédépendant), a une action régulatrice des effectifs. Selon les cas, la mortalité peut être directe ou indirecte en raison d’un phénomène d'affaiblissement ou de facilitation. La mortalité directe est causée par le développement des pathogènes et i'affaiblissement de I'animal. Le cas le plus spectaculaire est celui des épizooties qui réduisent drastiquement les effectifs d'hôtes. Un effet indirect majeur est l'interaction avec la prédation. L'état sanitaire des proies (maladies, malnutrition, intoxication chronique...) peut être à l'origine de forts taux de prédation en raison de modifications du comportement ou de détectabilité des proies. Dans ce type de situations, I'état sanitaire des proies est considéré comme la cause profonde de mortalité et la prédation comme la cause apparente. Pendant longtemps, on a pensé que ce phénomène était assez général, c’est-à-dire que l'impact de la prédation sur les populations de proies était minime car la prédation se concentrait sur des proies affaiblies par une maladie, une blessure ou la vieillesse et que, de fait, la prédation était bénéfique car elle assurait le bon état sanitaire des populations de proies. ♦ Équivalent étranger : Sanitary condition.
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Étendue de l’occurrence
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♦ Définie par l’UICN comme la zone contenue dans une limite continue et imaginaire tracée pour englober tous les sites de présence connue de l’espèce ou du taxon, déduits ou connus, à l’exclusion des cas de vagabondage. ♦ Équivalent étranger : Extend of Occurrence.
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Éthiopien, empire
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