Glossaire

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Nomenclature binominale

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Terme Définition
Nomenclature binominale

Méthode internationalement reconnue d’appellation des espèces par leur nom scientifique.
Elle a été inventée par Linné et consiste à appeler chaque espèce par un nom scientifique double. Le premier nom est le genre auquel l’espèce appartient et s’écrit toujours avec une majuscule et le deuxième indique le nom de l’espèce qui s’écrit toujours avec une minuscule. Chacun de ces deux mots tire généralement son origine d’un mot latin, parfois d’un mot grec. Mais la règle n’est pas obligatoire et un nom d’espèce peut tirer son origine de l’endroit où elle a été trouvée, voire d’un nom ou du prénom d’une personne que l’on « latinise ». Quand l’espèce est caractéristique du genre, son appellation peut être un doublement de celui-ci. Par exemple le Renard roux porte le nom scientifique de Vulpes vulpes, ce nom scientifique s’écrivant toujours en italiques.
Chaque combinaison est unique, ce qui permet d’éviter les confusions. On la fait généralement suivre par le nom de l’inventeur, c’est-à-dire du scientifique qui l’a décrite pour la première fois. Il peut cependant arriver qu’une espèce ait été décrite par plusieurs scientifiques et il est alors nécessaire de rechercher les synonymies. On utilise généralement le terme le plus courant. Le nom d’espèce peut être suivi du nom de la sous-espèce rendant la nomenclature trinomi(n)ale.
Le nom vernaculaire (traduction en français du nom latin) devrait suivre la même règle que le nom scientifique, une majuscule au nom de genre et une minuscule au nom de l’espèce : Vanellus vanellus devient ainsi Vanneau huppé et devrait s’écrire Vanneaux huppés au pluriel, bien que de nombreux auteurs l’écrivent, en français, au singulier et au pluriel, sans majuscule. Par contre, il est d’usage d’écrire des tortues quand le nom d’espèce n’est pas cité. Sinon, il est nécessaire d’écrire des Tortues vertes.
♦ Équivalent étranger : Binomi(n)al nomenclature.