♦ De nombreux projets en faveur de la transition écologique peuvent être développés grâce au financement participatif, qu’ils soient portés par des particuliers, des associations, des entreprises ou des collectivités territoriales. Ces projets vont de la protection de la biodiversité au développement des technologies vertes en passant par les projets locaux d’agriculture biologique ou de sensibilisation à l’environnement. De plus en plus, des plates-formes spécialisées se développent et permettent la participation directe des citoyens dans les projets.
La notion de financement participatif n’a pas de définition juridique. Le plus souvent, on considère qu’il a pour caractéristique l’allocation de fonds directement à un projet particulier, mais ce n’est pas toujours strictement le cas. Le financement participatif se fonde surtout sur la capacité à mobiliser et permet de collecter des sommes plus ou moins importantes de manière rapide et simple.
Par le biais des platesformes en ligne de financement participatif, tout citoyen peut financer un projet, et tout porteur de projet peut faire financer son projet par toute personne privée. Le financement participatif apparaît ainsi comme complémentaire aux financements classiques. Les plates-formes peuvent être généralistes ou se spécialiser dans un domaine particulier. Les projets financés concernent tous les domaines : artistique, culturel, social, humanitaire, environnemental, innovation, recherche, entrepreneuriat, immobilier... Le financement participatif de proximité, axé sur le développement de l’économie locale, semble particulièrement porteur, et des collectivités territoriales ont notamment lancé leurs propres plateformes.
> L’essor du financement participatif actuel est fondé sur les réseaux sociaux, pourtant le principe en lui-même n’a rien de nouveau, et existait depuis longtemps déjà sous forme de la tontine, des collectes de dons, de la souscription publique, des coopératives... Le financement participatif regroupe des marchés et des acteurs extrêmement divers, aux objectifs et aux fonctionnements radicalement différents. La distinction fondamentale entre les plates-formes concerne leurs types de financement, que l’on peut distinguer ainsi :
- Le don >> Associé ou non à un contre-don symbolique, il concerne des sommes importantes, avec un très grand nombre de petits donateurs.
- Le prêt >> Sans ou avec intérêts, il peut également s’agir de micro-finance. C’est le plus gros volume de montants collectés en financement participatif. Il inclut le prêt entre particuliers et aux entreprises ou start-ups.
- L’investissement en titres >> Il peut s’agir d’obligations, d’actions, ou encore de redevances, c’est-à-dire de parts sur les bénéfices.
♦ Équivalent étranger : Crowdfunding.