Économie
Glossaires
Terme | Définition |
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Économie circulaire | ♦ Organisation d'activités économiques et sociales recourant à des modes de production, de consommation et d'échange fondés sur l'écoconception, la réparation, le réemploi et le recyclage, et visant à diminuer les ressources utilisées ainsi que les dommages causés à l'environnement. L’économie circulaire désigne un système économique dans lequel la valeur des produits, des matériaux et d'autres ressources dans l'économie est maintenue aussi longtemps que le plus longtemps possible, en améliorant leur utilisation efficace dans la production et consommation, réduisant ainsi l'impact environnemental de leur l'utilisation, en minimisant les déchets et le rejet de substances dangereuses à toutes les étapes de leur cycle de vie, y compris via l'application de la hiérarchie des déchets. > Selon la Fondation Ellen MacArthur (2021), l'économie circulaire est un cadre pour des solutions systémiques et une transformation qui répondent aux défis mondiaux tels que le changement climatique, la perte de diversité biologique, le gaspillage et la pollution. Il repose sur trois principes, tous motivés par la conception, qui peuvent contribuer à lutter contre les causes profondes de la perte de biodiversité :
Ce troisième principe est considéré comme particulièrement crucial dans le contexte de la conservation et de la restauration, ce qui implique qu'il est à la fois possible et nécessaire d'aller au-delà de la réduction des effets négatifs de l’activité économique sur la biodiversité, et plutôt recourir à la politique d’économie circulaire pour régénérer activement les systèmes naturels. L’économie circulaire se construit autour de cinq principes :
> Le concept d’économie circulaire repose également sur les principes Cradle to Cradle (McDonough & Braungart, 2000). Ici, la circulaire l'économie est considérée comme composée de deux choses distinctes mais inextricablement liées : le « cycle biologique » qui comprend les produits destinés à la consommation et le « cycle technique » qui comprend le service produit. Les cycles biologiques et techniques constituent ensemble l’ensemble de l’économie, et sont essentiels à prendre en compte pour comprendre les liens entre économie circulaire et biodiversité. > Korhonen et al. (2018) décrivent six limites et défis pour le concept d’économie circulaire, comme suit :
> Selon François Michel Lambert, président de l'Institut de l'économie circulaire : « L'économie circulaire propose de transformer les déchets en matière première réutilisée pour la conception des produits ou pour d'autres utilisations. En d'autres termes, ne plus créer de résidus que les systèmes industriel et naturel ne puissent absorber. Cela représente un gain de compétitivité énorme pour les industries qui ont une maîtrise de leur flux de matières premières. ». Y sont liés la production et l’offre de biens et services responsables, la consommation responsable, le recours au réemploi et à la réparation, le recyclage, les usages et besoins, la gestion territoriale des matières et de l’énergie, etc. À chaque étape du cycle de vie, sont définies des conditions à mettre en oeuvre pour déployer l’économie circulaire à l’échelle des entreprises et des territoires. Il existe sept domaines d’action de l’économie circulaire : l’approvisionnement durable, l’écoconception, l’écologie industrielle et territoriale, l’économie de la fonctionnalité, la consommation responsable, l’allongement de la durée d’usage et le recyclage. > L’économie circulaire rencontre la question du climat et du réchauffement climatique d’origine anthropique (ou non).
Source de la figure et du texte : notre-planete.info, http://www.notreplanete. info/ecologie/developpementdurable/economie-circulaire.php#definition |
Économie d'échelle | ♦ Soit la production d'un bien x, soient les deux facteurs de production K, le capital et L, le travail, nécessaires pour produire x, on parle d'économie d'échelle ou de b a multiplié pour ce faire, K et L, d'un coefficient plus petit que "b". |
Économie de l’environnement | ♦ Domaine de l'économie étudiant les rapports économiques entre l'environnement et les sociétés humaines. Fondée sur la théorie économique du bien-être et la philosophie utilitariste, l’économie de l’environnement stricto sensu s’intéresse à la question de l’allocation optimale des ressources entre des agents rationnels qui cherchent à maximiser leur bien-être en échangeant des biens sur des marchés coordonnés par le système de prix. |
Économie de marché |
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Économie des écosystèmes et de la biodiversité | ♦ C’est à l’instigation des ministres de l’Environnement du G8 en mars 2007 que l’étude « The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB) » a été commandée. > TEEB peut s’appliquer à une grande diversité de contextes, présentant un certain nombre de caractéristiques communes. L’utilisation d’une approche économique pour remédier à des problèmes environnementaux peut aider les décideurs politiques à déterminer ce qui constitue le meilleur usage des ressources écologiques rares à tous les niveaux (mondial, national, régional, local, public, communautaire, privé) en :
> Ce rapport conclut par dix conseils pour conserver la biodiversité :
♦ Équivalent étranger : The Economics of Ecosystems and Biodiversity (TEEB). |
Économie dirigée | ♦ Intervention volontaire de l’Etat au côté des entreprises. |
Économie écologique | ♦ Champ transdisciplinaire de recherches qui vise à prendre en compte l'interdépendance et la coévolution de l'économie et de la gestion spatio-temporelle des écosystèmes. Elle est distinguée de l'économie environnementale, qui est l'analyse principale de l'économie de l'environnement, par son traitement de l'économie en tant que sous-système de l'écosystème et par l'accent mis sur la préservation du capital naturel. Elle vise donc à s'occuper de l'interdépendance et de la coévolution des économies humaines et des écosystèmes naturels dans l'espace et dans le temps. > Le concept central de l'économie écologique est la soutenabilité qui est envisagée à la fois qualitativement et empiriquement avec une attention particulière pour les échelles spatiales (allant du local au global) et pour les indicateurs biophysiques. Au contraire, l'économie standard de l'environnement conceptualise généralement le développement soutenable comme étant synonyme de croissance soutenable, mesurée avec des indicateurs monétaires et étudiée avec des modèles généraux qui évitent toute référence aux aspects historiques et spatiaux. > L‘économie écologique présuppose en général un horizon temporel plus long que l’économie de l‘environnement et pour cette raison elle conteste l’idée que le futur doit être actualisé (discounted). Elle porte davantage d’attention aux chaînes de causalité, aux interactions et aux feedbacks entre les systèmes naturels et humains-économiques. ♦ Équivalent étranger : Ecological economics. |
Économie en ligne | ♦ Synonyme : Économie en réseau. |
Économie environnementale | ♦ Branche de l'économie classique qui prend en compte les problèmes environnementaux comme la pollution, les externalités négatives et l'évaluation des services environnementaux non marchands. En règle générale, l'économie environnementale se concentre presqu'exclusivement sur une allocation efficiente et considère le système économique comme un tout et non comme un sous-système de l'écosystème global. |
Économie forestière | ♦ Science de l’affectation de ressources limitées à de multiples moyens en compétition, servant à satisfaire les désirs et les besoins humains en produits forestiers. Cette science combine des principes d’économie et de foresterie et les applique à des problématiques telles que l’évaluation, l’achat, la vente, la possession, la taxation et la gestion des ressources. La forêt est vue comme une ressource renouvelable, stockable et la foresterie comme un domaine d’investissement intensif en capital ayant des périodes de rotation (production) longues et une croissance du stock facilement mesurable. > En suivant les principes de l‘économie forestière classique, la gestion forestière conventionnelle (GFC) a mené à l’exploitation du bois fondée sur les profits plutôt que sur des pratiques de gestion soutenable, ce qui a des impacts négatifs sur la biodiversité et la fourniture de services environnementaux. A l’inverse, la gestion forestière durable (GFD) est un nouveau paradigme comprenant des buts sociaux, économiques et environnementaux plus larges, qui adopte une approche écosystémique reconnaissant les multiples valeurs forestières dans le but d’atteindre un équilibre entre la demande sociale pour les produits forestiers et la protection des forêts. ♦ Équivalent étranger : Forestry economy. |
Économie ouverte | |
Économie postindustrielle | ♦ Économie dans laquelle le développement économique et social dépend plus des services que des industries. |
Économie réelle | ♦ La notion d'économie réelle s'apparente aux échanges de biens, de services, de capitaux et de travail. |
Économie souterraine | ♦ Partie de l’économie qui échappe au contrôle de l’Etat (travail au noir). |
Économie verte | Recouvre l'ensemble des activités économiques liées directement ou indirectement à la protection de l'environnement. L'économie verte concerne ainsi la gestion des ressources rares, les énergies renouvelables, le changement climatique, la prévention des risques et la gestion des déchets. Équivalent étranger : Green economy. |