Économie

« Utiliser le bon mot, la bonne notion, le bon concept, avec la définition la plus couramment acceptée, ou mieux avec la définition la mieux acceptée et comprise relève parfois de l’exploit, … »
                                                     
 Patrick Triplet.

> Par cette citation, je souhaite rendre un vibrant hommage au travail de Titan réalisé sur plus de dix ans par ce biologiste, docteur en écologie dont l’ouvrage "Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature" constitue la source de très nombreuses définitions présentes dans ce glossaire. Utiliser un langage dont les mots recouvrent des concepts clairement définis permet à chacun d’aborder et de comprendre des domaines qui ne sont pas forcément de sa compétence.

> Ce glossaire qui regroupe plus de 6 000 définitions accompagnées de leur traduction anglaise est là pour vous y aider. Il couvre les domaines complémentaires que sont la Géographie, l’Écologie et l’Économie, sans oublier de faire un petit détour par la Finance qui régit dans l’ombre une bonne part de notre existence.

> Par lui-même, de définition en définition, ce glossaire vous invite à explorer l’univers riche de la conservation des milieux naturels, d’en comprendre les mécanismes et les enjeux.

À toutes et tous, nous souhaitons : “Excellente lecture et bon voyage”.

Économie

Rechercher par terme du glossaire

Glossaires

Terme Définition
Cadre de la valeur économique totale

Cadre utilisé pour désagréger les composantes de la valeur utilitaire, incluant la valeur d'usage directe et la valeur d'usage indirecte, la valeur d'option, la valeur de quasi-option et la valeur d'existence.
Équivalent étranger : Total economic value framework.

Cadre de résultats stratégiques

Expression générique désignant une hypothèse de développement qui englobe les résultats nécessaires à la réalisation d’un objectif stratégique, les relations de cause à effet ainsi que les hypothèses sous-jacentes.
Ce cadre organise la mesure, l’analyse et la communication des résultats de l’entité opérationnelle. Il sert également d’outil de gestion et est donc axé sur les résultats fondamentaux qui doivent être atteints et poursuivis afin d’indiquer le progrès. Il peut s’agir également des buts et objectifs globaux de l’approche du développement d’un pays donné sur la base de l’analyse des problèmes, assortie de l’énoncé des priorités.
Équivalent étranger : Results framework.

CAFC

Acronyme pour : "Court of Appeals for the Federal Circuit"

CAFES

Acronyme pour : "Customs Automated Forms Entry System"
Système automatisé d'entrée des formulaires des douanes

CAFSAN

Acronyme pour : "Center for Food Safety and Applied Nutrition"

CAFTA-DR

Acronyme pour : "Central American-Dominican Republic FTA"
L'Accord de libre-échange République dominicaine-Amérique centrale (CAFTA-DR) est un accord de libre-échange (juridiquement un traité de droit international).
À l'origine, l'accord englobait les États-Unis et les pays d'Amérique centrale du Costa Rica, d'El Salvador, du Guatemala, du Honduras et du Nicaragua et s'appelait CAFTA.
En 2004, la République dominicaine a rejoint les négociations et l'accord a été renommé CAFTA-DR.

Calendrier

Voir : Planification.
Équivalent étranger : Timing.

Calendrier budgétaire

Calendrier qui indique les dates clés dans le processus de préparation et d'approbation du budget. Il inclut les différentes étapes qui conduisent de sa préparation à son approbation.
Équivalent étranger : Budget calender.

Calendrier des activités

Plan de travail présenté sous une forme graphique établissant la programmation et la durée des activités du projet. Il est également utilisé pour suivre les progrès et pour définir les responsabilités dans le déroulement. Le calendrier des activités est la base du budget du projet. Il est souvent présenté sous forme d'un diagramme de Gantt.

Il est possible de faire apparaître sur le planning des événements importants autre que les tâches elles-mêmes, constituant des points d'accroche pour le projet : il s'agit des tâches jalons (milestones).
Les jalons permettent de scinder le projet en phases clairement identifiées, évitant ainsi d'avoir une fin de projet à trop longue échéance (on parle généralement d'« effet tunnel » pour désigner un projet de longue durée sans échéance intermédiaire). Un jalon peut être la production d'un document, la tenue d'une réunion ou bien encore un livrable du projet. Les jalons sont des tâches de durée nulle, représentées sur le diagramme par un symbole particulier, la plupart du temps un triangle à l'envers ou un losange.

Exemple de diagramme de GanttExemple de diagramme de Gantt
(les jalons représentent ici des réunions destinées à tirer les  enseignements des différentes tâches)

Équivalent étranger : Schedule of activities, calender of activities, timetable of activities.

Candidat en ligne

Équivalent étranger : E-applicant, on-line applicant.

Capacité

♦Combinaison de toutes les forces, attributs et ressources disponibles au sein d'une communauté, d'une société ou d'une organisation afin d'atteindre des buts définis.
♦Équivalent étranger : Capacity, capability.

Capacité à gérer

♦ Aptitude à remplir des fonctions, à résoudre des problèmes et à atteindre des objectifs. La capacité à gérer dans les aires protégées doit être renforcée à trois niveaux : sociétal, institutionnel et individuel.
Ceci nécessite de développer un environnement de travail fondé sur un cadre légal et réglementaire et sur la reconnaissance par la société des services et des avantages que peut produire une aire protégée. Ceci suppose également d'établir et d'aider des organisations par des moyens adéquats, des plans de gestion et des stratégies d'intervention, par une amélioration des connaissances, des aptitudes et des compétences, et par une identification des menaces et des opportunités de solutions.
♦ Équivalent étranger : Capacity to manage.

Capacité d’accueil du public

♦ La capacité d’accueil d’une zone naturelle est la limite quantitative au-delà de laquelle des conséquences indésirables peuvent se produire. Pour certains auteurs, il s’agit d’un concept relevant de l’écologie, qui exprime la relation entre une population et l’environnement naturel.
D’autres définitions considèrent qu’il s’agit du nombre maximum de visiteurs qui peuvent être accueillis sur un site sans provoquer de dommages environnementaux et sans conduire à une diminution de la satisfaction des visiteurs, des activités économiques et socio-culturelles ou à une réduction de l’expérience des usagers. Le nombre de variables à prendre en compte est élevé et la perception qu’a chaque humain de la présence d’autrui rend complexe l’application pratique de la définition de la capacité d’accueil.

> La capacité d’accueil peut être mesurée en termes d’environnement naturel, de santé et d’intégrité de l’écosystème, de qualité et de disponibilité en eau. Les limites de  changement acceptable et l’expérience des visiteurs et la protection des ressources (Visitor Experience and Resource Protection [VERP]), reposent sur la formulation de  standards de qualité, qui sont définis comme des ressources minimales acceptables et des conditions sociales dans les espaces
naturels.
La capacité d’accueil prend en compte tous les paramètres qu’ils soient physiques, humains, économiques, réglementaires, dont les données sur la végétation et les espèces de la faune sauvage (« caractéristiques » de la zone d’étude), la présence ou l’absence d’aires protégées (« attractions naturelles »). Les données concernant les menaces auxquelles les ressources sont exposées sont prises en compte dont la dégradation des valeurs naturelles et visuelles. Enfin, l’ensemble de la réglementation locale, nationale, les normes, les arrêtés, est intégré dans l’analyse ainsi que l’étude de la destination par rapport à son contexte environnemental plus large (assiette géographique).

> L’évaluation de la capacité d’accueil (ECA) permet d’analyser les possibilités de développement touristique d’un site en tenant compte de ses caractéristiques physiques, biologiques, humaines, sociales, infrastructurelles, etc.

On peut distinguer trois sous-ensembles à la capacité d’accueil :

  • la capacité de charge biologique (ou biophysique pour inclure les éléments inorganiques) quicorrespond à l’impact de l’activité sur son environnement (ecological capacity) ;
  • la capacité de charge sociale ou psychosociale ;
  • la capacité de charge des équipements, très utilisée dans le tourisme, qui correspond, d’unepart, à la possibilité d’accueillir correctement des visiteurs (facility capacity) dans des espaces aménagés et, d’autre part, à la capacité purement physique (physical capacity) de l’espacenaturel parcouru lorsqu’il n’est pas aménagé.

> La capacité d’un site se définit donc comme le point d’équilibre entre les exigences d’une ouverture au public et l’impératif de conserver les caractéristiques du site. La capacité d’accueil répond à quatre critères :

  • la capacité écologique relative aux impacts sur l’écosystème. Elle est définie en termes d’effectifs et d’activités qu’une aire ou un écosystème peuvent accueillir avant un déclininacceptable et irréversible des valeurs écologiques ;
  • la capacité physique qui concerne l’espace réellement utilisable ;
  • la capacité liée aux facilités du site, comme, par exemple, les places de parking, les toilettes… ;
  • la capacité sociale qui se réfère aux impacts qui peuvent altérer le comportement humain. Elle concerne la satisfaction et l’appréciation du site par les visiteurs. Elle est définie comme étant le niveau maximum d’utilisation récréative, en termes d’effectifs et d’activités, au-dessus duquel il y a un déclin dans la qualité de l’expérience récréative vue par le visiteur.

Définir la capacité d’accueil d’une aire protégée exige donc de s’interroger sur :

  • le nombre de visiteurs que le site peut accueillir sans mettre en cause sa viabilité à long terme ;
  • le seuil à ne pas dépasser sans précautions supplémentaires ;
  • la manière d’accueillir les visiteurs afin de réduire les impacts sur le site ;
  • la nécessité de privilégier la réversibilité des aménagements.

> La capacité d’accueil touristique constitue une catégorie spéciale qui se réfère à la capacité de l’environnement (biologique et social) en lien avec l’activité touristique et le développement. Elle représente le niveau maximum d’utilisation par les visiteurs en lien avec ce que le milieu et les infrastructures peuvent supporter. S’il y a excès, il y a détérioration de la qualité environnementale, diminution de la satisfaction des visiteurs et impacts sur la société, son économie, sa culture.

> Il est parfois défini une capacité biophysique qui correspond à un seuil d’activité touristique au-delà duquel des changements graves et irréversibles se produisent, tels que des pertes d’habitats ou la disparition d’une espèce ou d’une population d’une espèce. Ce seuil est fondé sur une évaluation de la vulnérabilité d’un écosystème. La  possibilité de définir la capacité d’accueil d’un environnement naturel dépend de la surface et de la complexité de l’écosystème.

♦ Équivalent étranger : Carrying capacity of visitors.

Capacité de financement

Excédent des actifs financiers nets des agents économiques par rapport à la variation nette des engagements qu'ils ont contractés.
Équivalent étranger : Financing capacity.

Capacité de gestion financière

Gestion financière d'une organisation, qui requiert la conscience des problèmes, la compétence, le sens des relations nécessaires pour qu'un programme d'activités soit effectif.
Équivalent étranger : Financial management capacity.