Écologie
Glossaires
Terme | Définition |
---|---|
Coefficient de présence | |
Coefficient morphodynamique, coefficient d’habitabilité | ♦ Indice de capacité d’accueil d’une station pour les macro-invertébrés benthiques. Cet indice, qui se présente sous la forme d’une note sur 20, prend en considération, la diversité du milieu (substrat, vitesses) et son attractivité. Il permet d’évaluer la capacité du cours d’eau à héberger une faune diversifiée, indépendamment de la qualité de l’eau et donc d’évaluer la qualité de l’habitat et sa capacité d’accueil vis-à-vis du macrobenthos, en fonction des couples substrat/vitesse inventoriés sur la station d’étude. Cet indice se calcule tel que : m = √N + √H1 + √H2
Une note éloignée de 20 indique une certaine pauvreté d’habitats de la station. ♦ Équivalent étranger : Morphodynamic coefficient. |
Cœnocline | ♦ Séquence de biocœnoses observées le long d'un transect correspondant au gradient d'un facteur écologique. |
Coévolution | ♦ Changements qui apparaissent chez deux espèces qui sont en interaction et qui évolue parallèlement dans le même écosystème.. La coévolution est un changement évolutif d'un des traits d'une population survenant en réponse à une pression sélective d'une deuxième population. |
Coexistence | ♦ Existence simultanée de deux espèces ou plus dans le même habitat. |
Coexistence Humains - Faune sauvage | ♦ Ce concept tend à remplacer celui qui prévalait jusqu’à présent de conflit Humains - Faune sauvage (voir plus loin). On entend par ce nouveau concept un état soutenable et dynamique dans lequel les Humains et la faune sauvage s’adaptent pour partager des habitats et où les interactions humaines avec la faune sauvage sont dictées par la nécessité de s’assurer que les populations de faune sauvage se maintiendront par des moyens socialement légitimes qui garantissent des risques tolérables. La coexistence nécessite l’absence de conflit et conduit donc la recherche et la gestion vers une atténuation des impacts négatifs et l’argumentation sur les impacts positifs de vivre avec la faune sauvage. Bien qu’elle ait été développée pour les grands carnivores, cette définition s’applique également à la coexistence avec des éléments de la faune qui sont potentiellement dangereux ou destructeurs. La coexistence ne signifie pas qu’il n’y a pas de risque. Au contraire, elle nécessite la tolérance aux risques et leur gestion afin qu’ils restent dans des limites tolérables. |
Cogestion et conservation de la nature | ♦ Approche pluraliste de gestion des ressources incluant une diversité de partenaires dans une diversité de rôles, dans le but final d'un partage durable et équitable des avantages et des responsabilités associés aux ressources. |
Cohabitation | ♦ S’utilise pour des espèces qui occupent la même niche écologique sans pour autant entrer en compétition. |
Cohésion | ♦ Attraction de molécules semblables entre elles. |
Cohésion sociale | ♦ Terme utilisé dans les sciences sociales qui couvre une gamme d'indicateurs destinés à évaluer l'étendue avec laquelle une communauté est peu divisée, robuste et unifiée. Les communautés avec un sens fort de l'identité et des buts partagés sont considérées comme plus soudées que celles ne disposant pas de ces qualités. Les communautés soudées sont plus capables de répondre à des changements de leur environnement. |
Cohorte | ♦ Groupe d'individus ayant vécu un même événement durant la même période de temps (exemple : ensemble des individus qui se reproduisent pour la première fois une année donnée). Par extension, ensemble des animaux nés à une même époque. |
Coïncidence | ♦ Se dit pour désigner l'apparition simultanée du stade réceptif de l'hôte et du stade agressif du parasite ou du pic d'abondance d'une proie et du stade de développement du prédateur. |
Collapsologie | ♦ Approche pluridisciplinaire qui s'intéresse à l'effondrement possible de la civilisation. Ce terme provient de l'anglais collapse, qui signifie s'effondrer, et du grec logos, discours. La collapsologie trouve aussi ses origines dans la publication du rapport Meadows en 1972, commandé par le Club de Rome. Ce rapport, dont le titre était The Limits of Growth (Les limites de la croissance), alertait déjà sur les risques d'une croissance démographique et économique exponentielle sur une planète dont les ressources sont comptées. > La collapsologie s'inscrit dans l'idée que, au cours de l'Anthropocène, l'Homme impacte de manière durable et négative la planète. Elle propage notamment l'idée de l'urgence écologique, liée à l'augmentation des températures sur la Terre, à la multiplication des catastrophes naturelles et à l'effondrement de la diversité biologique. Les collapsologues relient différentes crises entre elles : crises énergétiques, économiques, environnementales, géopolitiques, démocratiques... L'annonce de cet effondrement ne s'appuie pas forcément sur des données scientifiques, mais sur des intuitions. C'est pourquoi la collapsologie est parfois accusée de ne pas être une véritable science, mais plutôt un mouvement de pensée. Les collapsologues ne font pas qu'annoncer une catastrophe, ils proposent aussi des pistes pour l'éviter : évolution des systèmes agricoles (permaculture...),maîtrise de la démographie, systèmes d'entraide locaux, sobriété énergétique... ♦ Lien internet : https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/climatologie-collapsologie-18034/ ♦ Équivalent étranger : Collapsology. |
Collecte de données | ♦ Processus se rapportant à la transmission des données produites par différents acteurs et moyens mis en oeuvre pour créer un dispositif de conservation. Le plus souvent la collecte des données est assurée par l’observateur lui-même, qui effectue la sélection, la mise en forme et la transmission des données. Il peut arriver qu'un intermédiaire assure la collecte d'un ou plusieurs observateurs. |
Collecteur | ♦ Personne physique ou morale qui récupère des données ou des échantillons directement dans la nature. |