Geography

"Using the right word, the right idea, the right concept, with the most commonly accepted definition, or even better, with the best accepted and understood definition, can sometimes be a feat...”

Patrick Triplet

> With this quote, we wish to pay tribute to the colosal work of this biologist, and doctor of ecology whose great oeuvre, Dictionnaire encyclopédique de la diversité biologique et de la conservation de la nature (The Encyclopaedic Dictionary of Biological Diversity and Nature Conservation) ─ compiled over the course of more than ten years ─ is the basis of many of the definitions found in this glossary. Indeed, it is by using a language with precise words and clearly defined concepts that everyone and anyone can approach and understand fields of study that may not necessarily be within their own expertise.

This glossary of over 6,000 definitions, written in French with corresponding English translations, is here to help you. It covers the complementary fields of Geography, Ecology, and Economics, without forgetting a small detour into the world of Finance, which of course regulates a large part of our existence.

Travelling from one definition to another, this glossary invites you to explore the rich world of conservation and to understand its mechanisms and challenges.

We wish you all : "Happy reading and a safe journey through our world".

Geography

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Glossaries

Term Definition
Climat continental

♦ Climat tempéré, chaud en été, froid en hiver.
♦ Équivalent étranger : Continental climate.

Climatogramme d’Emberger

♦ L'indice d'Emberger (1932) définit le degré d’humidité du climat. Il prend en compte les précipitations annuelles P, la moyenne des maxima de température du mois le plus chaud (M) et la moyenne des minima de température du mois le plus froid (m). Comme pour l'indice xérothermique de Gaussen, il est plus particulièrement adapté aux régions méditerranéennes dans lesquelles il permet de distinguer différents étages climatiques. Dans ces régions, Emberger a remarqué que l'amplitude thermique (M-m), donc l'évaporation, est un facteur important de la répartition des végétaux. On sait en effet que, à température moyenne égale, l'évaporation est d'autant plus grande que l'amplitude thermique est élevée. Le facteur de pluie pris en compte est le produit du nombre de jours de pluie par an (n) par le cumul moyen annuel (P).

Évaluation de l'évaporation selon l'amplitude thermique

Si le nombre de jours de pluie est inconnu, la formule simplifiée suivante a été proposée

Évaluation du Quotient d'évaporation si le nombre de jours de pluie est inconnu

 Louis Emberger propose également le calcul d’un quotient, expression empirique de l’efficacité des pluies. Ce quotient pluviométrique ou indice climatique d'Emberger sert à définir les cinq différents types de climats méditerranéens, depuis le plus aride, jusqu'à celui de haute montagne.
Ce quotient est défini par la formule :

Quotient pluviométrique ou indice climatique d'Emberger

Il permet de déterminer l'étage bioclimatique d'une station donnée. Emberger a précisé cinq étages bioclimatiques : humide, sub-humide, aride, semi-aride, et saharien, et quatre variantes thermiques :

  • Hiver froid : m < 0°C
  • Hiver frais : 0 < m < 3°C
  • Hiver doux ou tempéré : 3 < m < 7°C
  • Hiver chaud : m > 7°C

Représentation schématique du climatogramme d’EmbergerReprésentation schématique
du climatogramme d’Emberger

♦ Équivalent étranger : Emberger climatograph.

Climatologie

♦ Domaine scientifique consacré à l'étude des climats, et notamment des changements climatiques.
♦ Équivalent étranger : Climatology.

Cline

♦ Gradient vertical prononcé d'une propriété physique (température, densité) ou chimique (concentration ionique), limitant les échanges entre les masses d'eau superposées et s'opposant à la diffusion turbulente.
♦ Équivalent étranger : Cline.

Cloisonnement

♦ Ouverture linéaire (plus ou moins large) dans des peuplements pour faciliter soit les travaux d'entretien, soit les travaux sylvicoles (cloisonnement sylvicole), soit les exploitations (cloisonnement d'exploitation).
♦ Équivalent étranger : Partitioning.

Cluse

♦ Relief jurassien représenté par une vallée coupant un mont perpendiculairement. Une cluse est souvent encadrée de falaises et se présente sous la forme de gorges.
♦ Équivalent étranger : Gorge.

CM

♦ Acronyme pour : "Cote marine"
♦ Employé après une cote bathymétrique ou altimétrique pour indiquer qu'elle est établie par rapport au zéro des cartes marines.
♦ Équivalent étranger : Sea chart.

Coalition

Alliance militaire entre différents pays contre un ennemi commun.
♦ Équivalent étranger : Coalition.

Coefficient de foisonnement

♦ En terrassement, le foisonnement est la capacité d'un sol ou de gravats à augmenter de volume lors du déplacement du matériau. Le coefficient de foisonnement est la proportion de volume supplémentaire sur le volume initial ramené à 100. Ainsi un décaissement de 100 m3 de matériaux donnant suite à déplacement un volume de 120 m3 aura un foisonnement de 20 m3 et un coefficient de foisonnement de 1,20 (ou de 20 %). Les sols sont ainsi classés selon leur facilité d’extraction.

Coefficient de foisonnement à appliquer sur quelques types de terrain

Terrain Foisonnement
 • Argile, limon, sable argileux 1,25
 • Grave et sable graveleux 1,10
 • Sols rocheux altérés 1,30
 • Sol meuble 1,35


♦ Équivalent étranger : Coefficient of expansion.

Coefficient de marée

♦ Grandeur sans dimension caractérisant l'oscillation verticale de la marée déterminée par les ondes semi-diurnes.

  • Pour une valeur entre 20 et 70, la marée est dite de mortes-eaux, c'est-à-dire une marée d'amplitude la plus faible se produisant deux fois par mois lorsque la Lune est en quadrature.
  • Pour une valeur comprise entre 70 et 120, la marée est dite de vives-eaux ou de syzygie, c'est-à-dire une marée de grande amplitude aux périodes de pleine lune et de nouvelle lune.

♦ Équivalent étranger : Tidal coefficient.

Coefficient de ruissellement

♦ Rapport entre la hauteur d’eau ruisselée à la sortie d’une surface considérée (dite “pluie nette”) et la hauteur d’eau précipitée (dite “pluie brute”).
Ce coefficient est fortement influencé par l’imperméabilisation des surfaces mais aussi par la pente, le cloisonnement des surfaces de ruissellement (murs, remblais), la fréquence de la pluie.
La végétation joue aussi un rôle important puisqu’un sol paillé réduit de moitié sa valeur. Pour une pluie d'intensité centennale, le sol, quelle que soit sa nature, tend à ne plus permettre l’infiltration et à se comporter comme une structure imperméable. Le coefficient de ruissellement Cr est alors pris égal à 0,8

Pour un un évènement de période de retour de 5 à 10 ans, il est admis une valeur de Cr égale à 0,5 pour un terrain semi-perméable, 0,7 pour un terrain peu perméable et 0,6 pour un terrain mixte. La présence de réseaux d’eaux pluviales l’influence en réduisant le temps de concentration et augmentant le débit de pointe.

Le coefficient de ruissellement varie selon les surfaces : entre 2% (terre), 10% (sable tassé et bois), 20% (prés et champs cultivés), 30 à 50% (zones résidentielles), 40 % à 90% (bitume), 95 % (verre).

♦ Équivalent étranger : Runoff coefficient.

Coefficients de Montana

♦ Coéfficients qui permettent d’estimer par loi statistique les intensités (ou hauteurs) maximales de précipitations, pour des épisodes pluvieux d'une durée donnée, allant de 6 min à 192 h.
Les coefficients de Montana s’adressent aux collectivités locales désireuses d’engager des travaux d’assainissement. Ils intéressent aussi les cabinets d'études, d'expertises ou d'assurance dans le cadre d'études pluviographiques. Ils constituent une référence pour dimensionner les ouvrages destinés à évacuer ou canaliser les eaux.
Les coefficients de Montana permettent de connaître, pour une durée de pluie donnée, la hauteur d’eau maximale attendue pour chacune des durées de retour suivantes : 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans, 50 ans et éventuellement 100 ans.

> L’intensité de la pluie se calcule donc selon la formule de Montana par l’équation suivante :

i (tc,T) = a (T) × tcb (T)

  • i (mm/min) : Intensité de la pluie (fonction de   tc et de T)
  • tc : Durée de l'épisode pluvieux
  • T : durée de retour (inverse de la fréquence)
  • a (T)  et  b (T) : paramètre de Montana fonction de la durée de retour T.

> Météo France vend les coefficients de Montana pour les périodes de retour 5 ans, 10 ans, 20 ans, 30 ans, 50 ans et éventuellement 100 ans sur plus de 80 postes de mesures pluviométriques pour l’ensemble de la France métropolitaine.

Coefficients de Montana pour des pluies
de durée de 6 minutes à 192 heures

Durée de retour a b

5 ans
10 ans
20 ans
30 ans
50 ans
100 ans

7,53
8,832
10,131
11,91
13,288
0,705
0,706
0,706
0,705
0,704

♦ Équivalent étranger : Montana coefficients.

Col

♦ Passage le plus bas en altitude d'une ligne de crête constituant un passage entre deux vallée souvent emprunté par une route ou un sentier.
Équivalent étranger : Pass.

Collecteur

Égout qui reçoit les eaux usées ou les eaux dérivées de différents cours d'eau.
♦ Équivalent étranger : Waste water collection system.

Collectivisation

♦ Politique qui consiste à mettre les moyens de production ou les terres au service d’un groupe d’individus ou d’un Etat.
♦ Équivalent étranger : Collectivization.